Un entrepôt désaffecté

Nouveau Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 11/05/2007

Le bruit de la moto signala l’arrivée d’Alex. Il la rentra avec lui, ce n’est pas parce que lui volait qu’il aimait que l’on fauche ses affaires …
Quatre types le regardaient hostilement mais il gardait la tête haute.
Un autre était ligoté sur une chaise et portait des traces de coup. Son regard montrait une profonde détresse, la même que l’on voit dans les yeux de ceux qui savent qu’ils vont mourir …

Celui qui semblait être le chef s’avança vers Alex et cracha à ses pieds.
Puis il lui dit d’un ton plus que menaçant :
Alors Worthington … on a voulu faire le malin ? Me reparle plus jamais comme ça t’a compris ?! T’A COMPRIS ?
Il s’était rapproché et Alex pouvait sentir son haleine empestant l’alcool.
Il décida de répondre afin de faire cesser le supplice :
Oui je pense avoir un QI suffisant pour avoir compris …
A son grand soulagement l’autre s’éloigna.
Bon on t’a demandé de faire quelque chose non ? Alors fais le !
Un autre gorille sortit un revolver d’une de ses poches puis en présenta la crosse à Alex.
Celui-ci ne fit pas un geste pour le saisir.
Je crois que cela ne va pas être possible …
Te fous pas d’ma gueule Worthington j’ai pas de temps à perdre avec toi ! Le patron veut que ce soit toi qui tue ce gus alors tu vas le faire point barre ! à moins que tu veuilles que l’on s’amuse avec ta poupée …

Les yeux d’Alex s’obscurcirent aussitôt.

Il se jeta sur le gars et le plaqua contre le mur : il le maintenait par le col et ses pieds se trouvaient maintenant a dix centimètres du sol …
Non c’est toi qui va m’écouter pour une fois ! Ma « poupée » comme tu dis est en sûreté … elle n’est plus sur le territoire américain alors je crois que tu peux oublier ce moyen de pression sur moi … c’est bête hein ?
Les trois autres attrapèrent Alex qui fut contraint de lâcher l’ordure qui se massait maintenant le cou.
Il ficha une droite à Alex, puis une autre, et encore une autre …
Alex fermement maintenu ne pouvait qu’essayer d’encaisser les coups le mieux possible. Lorsque sa joue fut presque noire ils consentirent à le relâcher.
Il tomba à genoux, encore tout étourdi.
Avant de sombrer dans l’inconscience, il entendit la voix détestable lui dire : ne t’inquiète pas, on finira bien par la choper …

*Alyssa ………. *

Une éternité plus tard, ses paupières plombées consentirent à se rouvrir. Le gars qui était ligoté baignait dans son sang, la tête renversé …
La sirène d’une voiture de flic se fit entendre … Alex se rua dehors, enfourcha sa moto puis s’enfuya dans la nuit. Il devait absolument rencontrer Alyssa et le mariage de Kim Young était tout indiqué pour la voir …

Mafia Nombre de messages : 85 Age : 42 Date d'inscription : 13/06/2007

Elle prend la photo que lui tend Joy et la regarde en fronçant le nez.
-Il est moche
Elle sent que l’heure n’est pas tout a fait a la plaisanterie et se racle la gorge avant de demander
-C’est qui ?
-Ricardo Gomez… Le bras droit de Gallardo.
-Encore un mec bien.
Un regard venimeux, elle se tait, Joy repend son exposé.
-Gallardo prend un peu trop de libertés en ce moment… et j’aimerais éclaircir quelques points sur ses trafics. Lui on pourra jamais l’attraper facilement, par contre Gomez, son bras droit, n’est pas très prudent, il se balade souvent sans protection dans le quartier hispanique et il a une attirance marquée pour les jeune prostituées….
Lynn lève la main pour interrompre Joy.
-C’est bon, j’ai pigé. Demain a l’endroit habituel, je te passerais un coup d’fil.
Joy hoche la tête, Lynn se lève et sort du bureau en agitant la main, désinvolte.

***

Trois coups brefs a la porte d’une chambre de la villa.
-Entreeez !!
-Lynn je doit te voir pour….
L’intéressée se retourne vers Tony et hausse un sourcil interrogateur. Il s’est arrêté net sur le pas de la porte et détaille Lynn de haut en bas l’air effaré.
-Me dit pas….
Elle se plante au milieu de la pièce les mains sur les hanches et sourit.
-C’est pas une bonne idée ?
-Beeeeeeeen
-Tony ! Joy te cherche part…. Lynn ?
-Salut Park.
-C’est quoi cette tenue ?
Demande-t-il en se retenant d’éclater de rire.
-Je vais a la chasse au porc.
Répond-t-elle avec le plus grand sérieux.
-Ça explique le bustier en cuir, la mini-jupe, les bottes jusqu'à mi-cuisses, les bas résilles, et le maquillage, mais la perruque rouge c’était vraiment indispensable ?
-J’en ai une blonde aussi mais je savais pas la quelle choisir.
Dit-elle l’air pensif.
-Ça change des filles qui hésitent entre un desert eagle et un magnum 357

***

La jeune femme, blonde, traversa la rue en courant les aiguilles de ses talons qui martelaient le pavés faisaient de petits bruits secs, arrivée sur le trottoir elle sourit a un autre fille habillée presque comme elle a quelque détails prés, qui s’appuie nonchalamment a une porte cochère en fumant une cigarette.
-Salut Tania ! Je suis pas trop a la bourre ?
Tania répondit par un sourire fatigué. La soirée était bien avancée et le vendredi soir était toujours un défilé quasi ininterrompu de clients. Hommes, entre 40 et 55 ans, mariés, costumes cravates et attachés case. Des gens bien sous tout rapport aux goûts sexuels allant du un peu bizarre au franchement déjanté.
-Non, il est pas encore arrivé, tu peux aller t’installer.
-Ok, je file !
Tania libéra la porte et Lynn, puisque c’était elle, l’ouvrit pour s’engager dans le couloir sombre qui en partait mais Tania l’arrêta en posant une main sur son bras.
-Fait gaffe, ce mec est totalement imprévisible, si t’a de la chance ça ira, sinon accroches toi.
Lynn hocha la tête, elle avait eu toute la journée pour finir de rassembler des informations sur Gomez et savait tout a fait a quoi s’attendre, aussi elle s’était équipée en conséquence, il n’allait pas être déçu.
La Maison de passes étaient pleines de couloirs de services qui desservaient les chambres par de petites portes habilement cachées dans le décors. Les clients entraient par la grande porte et avaient droits aux couloirs larges et éclairés et au courbettes serviles de la patronne.

Lynn entra dans la chambre qu’on lui avait désigné et posa ses affaires dans un coin, elle ouvrit l’énorme sac qu’elle trimbalait et rependit ses joujoux a travers la pièce. Elle enfila de longs gants noirs et fixa un petit boîtier a l’intérieur de sa cuisse avec une jarretelle en dentelle noire. La porte s’ouvrit alors qu’elle venait a peine de terminer et la patronne entra suivie de Gomez qui avait déjà un sourire sadique collé au visage, visiblement ça n’était pas un bon jour.

La porte se ferma et l’homme s’approcha d’elle, lentement, il voulait sans doute avoir l’air d’un prédateur approchant sa proie trop effrayée ou stupide pour s’enfuir, il avait juste l’air d’un homme qui avait besoin d’assouvir une pulsion bestiale de la manière la plus brutale qu’il puisse trouver.

Il attrapa Lynn par le bras, la fit pivoter et la poussa en avant, sa main libre l’empêcha de s’écraser la figure sur la table qui se trouvait là. Elle essaya de se redresser mais il lui tordit le bras dans le dos pour l’empêcher de bouger et lui plaqua le torse sur la table. Elle entendit le bruit d’une fermeture éclair puis celui d’une ceinture qu’on déboucle. L’idée qu’il puisse ne serait-ce que l’effleurer déclencha un début de panique qui menaça de prendre le dessus sur sa raison. Elle se clama un peu quand sa main entra en contact avec un vase de fleurs séchées, elle le fit tomber et pris la matraque électrique qu’elle avait caché a l’intérieur. Il l’attrapa par les cheveux et lui cogna la tête sur la table
-Arrête de bouger.
Sonnée il lui fallut un peu de temps pour réaliser qu’il tenait toujours sa tête, d’un mouvement brusque elle arracha la perruque et lui planta la matraque sur la main. Une décharge de 50 000 volts lui parcouru le corps en une demi seconde, elle se redressa brusquement et lui explosa le nez d’un coup de tête, il recula de quelque pas en lâchant prise, elle se retourna, il était seulement étourdi par le choc mais pas encore KO, qu’a cela ne tienne, elle lui planta la matraque dans le ventre et compta jusqu'à cinq, lentement, avant de le laisser s’affaler sur le sol, assommé.

Elle s’appuya sur la table ses mains tremblaient, et ses jambes étaient en coton. Elle avait tout prévu sauf qu’elle paniquerait au dernier moment, et le contre coup la laissa transpirante, essoufflée et tremblante.

-Fab, c’est bon, amènes-toi.
Elle avait repris un peu ses esprits et récupéra le sac qu’elle avait glissé sous le lit, elle en sorti une longue et solide corde en nylon avec la quelle elle saucissonna Gomez comme le porc qu’il était, quand il se réveillerait il ne pourrait pas bouger d’un centimètre.
Quand Fabian entra dans la chambre Lynn se rhabillait sans prêter aucune attention au saucisson humain étendu sur le sol de la pièce. Elle lit un signe de tête vers les gants qu’elle avait laissé en évidence sur la table et dit avec une moue boudeuse.

-J’ai même pas pu les tester en situation réelle.
Fabian sourit et recouvrit le corps d’une couverture et le chargea sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre avant de se diriger vers la porte dérobée.

***

Elle donne un coup de pied dans la masse gisant sur le sol de béton nu devant elle.
-Lynn !
-Quoi ?
Elle se retourne d’un bloc vers Fabian les sourcils froncés l’air mauvais.
-Arrête, c’est pas un punching ball.
Elle tourne a nouveau et remet un coup de pied dans le corps inerte.
-Pas encore.
Le corps jusque la inerte se met a remuer lentement.
-tient il se réveille.
Elle arracha la couverture qui le couvrait et lui fit un de ses sourires lumineux.
-Bienvenue en enfer !

Ambiance

Des bruits de pas dans l'entrepôt.....un claquement de talons.....

Une ombre se découpe dans le rai de lumière qui émane de l'entrée...une femme...des jambes qui se croisent commme des ciseaux...sur une musique espagnole...un tango.....
Le cd player diffuse de quoi couvrir les cris d'un homme....
Un sourire étire les lèvres de Lynn....une lueur dans son regard...l'adrénaline qui court dans ses veines comme un cheval au galop....un souffle afin de dégager une mèche qui barre son oeil...les mains campées sur les hanches.....

Un rayon de lumière se projète sur le visage de l'autre femme....un regard de venin...sirupeux....coule lentement sur l'homme qui se balance au bout d'une corde....

Elle prend la pose...lève le menton....ses hommes se mettent en arc de cercle.....Park...Pepino...John...et fabian sont aux premières loges....les autres restent en retrait...attendent......

Joy tourne le regard vers Lynn....fronce les sourcils....interroge sans mot dire....
Lynn regarde l'homme dont le nez est déjà en sang....hausse les épaules....

Je ne l'ai pas fait exprès....
Mais Joy ne l'écoute déjà plus...se mord la lèvre avec délice....hoche le menton à l'attention de Pepino qui lui tend une cravache....un symbôle...celui de la punition qui va s'abattre sur un homme qui a choisi le mauvais camp.....

Un balet...se dessine autour du supplicié....John augmente le son de la musique....Joy et Lynn tournent autour de lui comme un couple de danseurs...Lynn fait jouer un cran d'arrêt du bout de ses doigts fins....les deux femmes plissent les yeux...deux félines cherchant à se disputer sans doute le meilleur morceau de la proie.....un sourire...le gémissement de l'homme qui revient à lui......

Un mot ou deux en coréen....Park pousse une chaise....monte dessus tranche le lien qui relie la forme humaine à la poutre....
Les autres hommes qui se sont avancés le retiennent....le retournent......le pendent par les pieds....à bonne hauteur.....

La voix du phénix tranche les notes de musique.....

Ricardo Gomez.......
Il gémit...le sang descend dans ses tempes.....son visage devient rouge....bouffi....
Elle secoue la tête....
Je suis de très mauvaise humeur....
Un violent coup de cravache dans le visage lui arrache un hurlement.....
... elle hausse les épaules, avance d'un air halluciné...
Vous devez être fous...ou totalement inconscients pour faire fi de mes avertissements....
Il tente de parler....elle s'approche mains dans le dos...tend son oreille....
Que dis-tu???
Et tandis que l'homme a du mal à ouvrir la bouche afin de parler, le phénix, enfile des gants de latex, sort un cran d'arrêt de sa poche....
Je ne suis...pas au....courant...de....
Elle regarde Lynn...
Tu entends quelque chose toi?
Lynn secoue la tete...
Rien! Il va falloir faire quelque chose....
Les mains de joy deviennent alors solutions....d'un geste rapide, elle aggripe Gomez par les cheveux, tire sa tête en arrière afin de l'immobiliser, deux coups de lame....un hurlement déchire l'atmosphère suffocante de l'entrepôt...
Du sang....ses mains en sont remplies.....Lynn sourit...
Voilà....tu auras moins de mal à articuler à présent....

Le visage de Gomez ressemble à présent à celui d'un clown...deux coupures tranchent sa bouche jusqu'aux oreilles....il hurle comme le porc qu'il est, son sourire beant jusu'aux molaires lui donnent un air pathétique..grotesque....

Joy se penche à nouveau vers lui....

A présent tu vas répondre aux questions que nous allons te poser......tu verras...ce sont des questions faciles...
Elle se redresse.....regarde Lynn qui se prépare pour l'interrogatoire....

A toi de jouer....Gomez meurt d'envie de te parler.....

Mafia Nombre de messages : 85 Age : 42 Date d'inscription : 13/06/2007

Joy retire ses gants et s’installe sur le fauteuil qu’on vient de lui apporter, Lynn quand a elle se contente de s’asseoir a califourchon sur une chaise, elle croise les bras sur le dossier et pose le menton dessus, son visage a la hauteur de l’homme qui perd lentement son sang par les deux entailles qui on transformé son visage en un sourire grotesque. Elle l’examine une seconde avant de se tourner vers Joy.
-Il est encore plus moche comme ça, le pauvre.
Elle hausse un sourcil, et fait un petit sourire. Lynn se tourne a nouveau vers l’homme. Elle lui parle un peu comme une on parlerais a une personne un peu attardée, lentement, en articulant bien et avec des mots simple.
-Bien, monsieur Gomez donc, on m’a dit que vous travaillez pour un homme pas franchement recommandable, et la dame derrière moi adorerais savoir les choses que votre patron garde cachées. Comme par exemple….
Elle pose un doigt sur son menton et regarde en l’air, méditative.
-Tient au hasard, est-ce-lui qui a employé le basilic ?
Elle eu un gémissement pour toute réponse.
-Mais si ! Vous savez bien, ce tueur dont personne ne sait rien a part qu’il remplit toujours parfaitement ses contrats.
Le pendu laissa échapper un autre gémissement.
-C’est pas une réponse ça : « aaaaah ». Essayons autre chose….
Elle se leva et repoussa la chaise derrière avant de se mettre a faire des allers-retours devant l’homme.
-Je suppose que vous êtes au courant qu’il y’a un trafiquants d’organes en ce moment sur l’île, ne dites pas non, vous qui fréquentez beaucoup les prostituées vous devez savoir qu’on en a retrouvé plus d’une morte, le corps débarrassé de ses organes vitaux. Et je ne vous parle même pas du nombre de personnes qui séjournent en ce moment a l’hôpital parce qu’il leur manque un rein. D’ailleurs tout les médecins, chirurgiens ou légistes s’accordent a dire que celui qui fait ça, bien que la méthode soit brutale, le fait très bien, ils sont persuadés que ces organes vont servir ailleurs.
Elle se planta devant Gomez qui agonisait lentement et fronça les sourcils.
-Gomez ? Vous êtes avec nous ?
Un gémissement.
-Je voudrais une vraie réponse.
Elle n’eu rien d’autre qu’un nouveau gémissement.
-Bien….
Elle prit les longs gants noirs qui pendaient de la poche arrière de son jean et les enfila lentement.
-Lynn, fait attention, ce mec couche avec tout et n’importe quoi, qui sait ce qu’il trimballe comme maladies.
Elle se retourna vers Park et lui sourit en écartant les doigts devant son visage.
-T’inquiète, ces gants sont doublés de caoutchouc isolant et équipés…
Elle toucha brièvement le torse de Gomez qui tressaillit comme s’il venait de prendre un décharge.
-…De mini électrodes qui envoient des chocs de 10 000 volts.
Elle se pencha un peu vers le visage de Gomez
-Ça réveille pas vrai ?
-Je ne sais rienaaaaah
-Mais si vous savez, vous n’avez pas envie de nous le dire, nuance.
Et elle appliqua ses cinq doigt sur le torse de sa victime dont le corps se tendit sous l’impulsion électrique.
-Vous savez que je peux continuer longtemps hein, en plus la c’est du 10 000 volts mais je peux monter jusqu'à 75 000 si vraiment vous abusez de ma patience. Sans parler de vous découper vivant avec un couteau mal affûté, si vraiment je m’énerve. Ça fait très mal, vraiment. Vous avez déjà essayé de couper un steak mal cuit avec un mauvais couteau ? Et bien je peux faire ça mais sur vous.
On dit souvent que l’anticipation de la douleur est pire que la douleur elle même. Et Lynn passa un long moment a lui décrire dans le détail ce qu’elle prévoyait de lui faire subir s’il ne se mettait pas très vite a table. Elle ponctuait son discours de chocs électriques aux endroits sensibles. L’homme était a moitié évanoui, trop de douleur, il souhaitait seulement sombrer dans l’inconscience mais son bourreau savait ce qu’elle faisait et elle s’arrêtait toujours juste avant que son esprit bascule dans le noir salvateur. L’entrepôt était silencieux comme une tombe, il entendait seulement la voix de Lynn qui lui répétait inlassablement les même questions, qui lui décrivait avec délectation les délices rouges carmin qu’elle lui préparait.
-Folle
-Pardon ?
-Vous êtes folle.
Lynn eu l’air profondément ennuyée par ce qu’elle venait d’entendre et elle sentit le regard venimeux de Joy dans son dos, il est des vérités mauvaises a dire et celle la en faisait partie. Règle de survie numéro un : ne jamais dire a une folle dangereuse qu’elle l’est sous peine de la voir décharger ce trop plein de folie sur vous.
Elle fit signe a Fabian de lui rendre son cran d’arrêt et fit courir la pointe sur le torse de Gomez. Personne ne voyait ce qu’elle faisait, on aurait dit qu’elle dessinait, de petits filets de sang descendirent lentement le long de son torse et de ses bras.
-C’était vraiment une très mauvaise réponse monsieur Gomez. Je vous le demande pour la dernière fois…. Gallardo trempe-t-il dans le trafic d’organe ?
-Allez-vous faire foutre.
Lynn enfonça la pointe du couteau au dessus du nombril de l’homme et commença a suivre lentement le dessin qu’elle avait tracé. Il hurla, le sang s’échappa plus fort des entailles qu’elle avait tracé, elle tourna la tête pour ne pas éclabousser son visage, le sang coulait sur le visage de l’homme, il eu un haut le cœur quand la substance visqueuse s’introduisit dans sa bouche et dans son nez le privant de sa respiration pendant une seconde.
-Vous savez que même si je vous éventre vous allez rester vivant pendant très longtemps, vous essaierez de remettre vos entrailles a l’intérieur de votre corps mais il sera trop tard.
Le couteau s’arrêta et elle recula d’un pas.
-Gallardo trempe-t-il dans le trafic d’organes ?
Il gémit, elle planta sa lame un peu plus profondément la ou elle s’était arrêtée juste avant et continua de suivre les lignes qu’elle seule voyait.
-C’est boon, je vous en prieee….
Elle retira le couteau et se pencha vers lui.
-C’est lui, c’est gallardo le trafic d’organes….
-Avec qui travaille-t-il ?
-Personne, je le jure !
-Mauvaise réponse.
Et la lame reprit sa course implacable
-Des boliviens !
-Eh bien tu vois quand tu veux ! Dit-elle avec un de ses sourires lumineux.
La suite de l’interrogatoire se déroula sans heurts, une fois qu’il avait commencé a parler Gomez déballa tout ce qu’il savait sur les trafics de son patron, il parla aussi de son ambition de s’emparer du Bronx qui jusqu'à présent avait toujours été un territoire plus ou moins neutre. Mais jamais Lynn ne put lui faire parler du Basilic, il ne savait vraiment rien.
Quand elle s’écarta tous purent enfin voir ce qu’elle avait si patiemment dessiné de la pointe de son couteau sur le torse de l’homme qui pendait inerte.

Un entrepôt désaffecté Phoenix_by_jadynk

Ambiance héhé

Un sourire féroce étire les lèvres du Phénix.....son sang pulse dans ses veines...la folie meurtière d'un être déséquilibré croise le regard de son autre.....
Lynn sourit à Joy.....une connection....le goût de cette vengeance que les deux femmes avaient assouvies ensemble autrefois, faisant d'elles des complices....des jumelles liées par des liens de sang.....le sang de leurs ennemis....

Avaient-elles vraiment des questions à poser? Sans doute pas....Gomez était là pour servir d'avertissement à Gallardo....

Joy se lève lentement.....Lynn se recule comme la chatte venue déposer un oiseau au pieds de son maître....un présent....l'étendue de son art....
Le phénix fronce les sourcils.....Lynn sait qu'elle veut se réserver le coup fatal.....

Elle penche la tête sur le côté, les yeux mangés par une lueur de démence....
Un murmure...la voix de joy....une inspiration.....ses hommes scrutent le moindre de ses gestes....

Je sais ce que tu as fait à ces femmes....
Les gants de latex......un regard vide....
C'est mal....
L'homme émet une sort de feulement de souffrance....
Très mal..
Dans un dernier acces de rage il l'insulte....à demi-voix....
Sa..le...put..e

Lynn a réagit déjà, et du bout des doigts attrappe de son gant noir, les parties génitale de cet homme qui n'en sera bientôt plus un...mais l'a-t-il jamais été ?
Il hurle, secoué par un choc électrique puissant.....
Hého!!! Poli avec la dame!
Joy secoue la tête, puis s'adresse à pépino...
Déballe-moi ça....
Il s'execute tandis qu'une lame se dresse devant les yeux du Phénix.....
Un cérémonial....Park et john détournent les yeux....Lynn passe une langue gourmande sur ses lèvres...

En mémoire de toutes ces femmes que tu as torturées.....
.....la main de Joy devient punition...tranchant ce qui lui permettait de se conduire en porc....
John augmente la musique tant les hurlements de douleur résonnent dans le hangar....
Son cran d'arrêt dans une main....elle jette ce qui ressemble à des abats sur le sol.....
L'homme semble presque inconscient....des râles s'échappent de la plaie qui déchire son visage d'une oreille à l'autre...
Elle regarde Lynn qui enlève ses gants....

Il est temps de rentrer à la maison....
Oui....
Puis s'adressant à Gomez....
Toi non...tu seras dans le coffre....
Lynn hoche la tête....
Laisse-le se vider de son sang.....
L'aine?
Les aisselles aussi.....ne perdons plus de temps...sans pour autant bacler....

4 coups de lames...tranchant les artères sous les aisselles...ainsi que les deux artères fémorales.....

Elles se reculent....il n'est plus qu'une fontaine de sang....projetant des jets autour de lui...comme des trous dans un tuyau d'arrosage...

Une grimace mauvaise déforme le visage du Phénix....et deux mots viennent mourir sur ses lèvres....

Maintenant crève.....

Nash arrive en trombe devant le QG, descend de la caisse…avise Matt qui s’approche de lui…signe de tête…

-Y’a les ritales sur notre territoire…
Nash n’aime pas du tout ça,…sont déjà en guerre avec les hispaniques…faudrait pas être prit entre deux feux…
-D’après un indic…auraient pécho un gars de Galardo…son bras droit…Gomez
Ca se complique…Nash a fait de Galardo sa chasse gardée…si les ritales sont sur sa piste, va y avoir confrontation…il analyse rapidement la situation…
-Bon rassemble un petit groupe…chiens et armes…on va leur faire une petite démonstration…

Matt acquiesce de la tête…puis balance les infos par portable…tandis qu’ils se dirigent vers une tire…déjà une demi douzaine de mecs arrivent et remplissent deux caisses. Ils démarrent aussitôt…direction un entrepôt…

Arrivée sur les lieux en même temps de d’autres véhicules, ils se garent en demi cercle autour des trois Merco noires…à l’intérieur, de la musique violente…sûrement pour masquer les hurlement d’un gars…

Matt fait passer les instructions de Nash…ça s’organise rapidement…

A l’intérieur, la dernière goutte de sang coule le long du corps sans vie de Gomez…vient se fondre dans ses cheveux poisseux…puis rejoint la flaque rouge sombre qui coagule déjà…une odeur de fer rouillé à envahit le lieu, se mêlant au émanation d’huile et de vieille crasse…un calme tout relatif est retombé…

Mais…Ambiance …un sombre rugissement surprend les tortionnaires…une rumeur qui enfle, une rumeur qui devint vite assourdissante…une rumeur qui vient de dehors …de la rue.

Joy fait un signe de tête à Park et ce dernier se précipite aux doubles portes du hangar…commence à ouvrir…pour jeter un œil…mais recule bientôt…les portes continuant à s’ouvrirent lentement…

Un groupe imposant c’est invité à la fête…simplement éclairé par des feux mis dans de gros bidons de 200 l…sur lesquels des blacks, torse nu, tapent en cadence, de plus en plus rapidement,… de plus en plus frénétiquement. Entourant les percussionnistes, des hommes armés, flingues, pompes et armes lourdes de guerre…ils se découpent en ombre chinoises…disposés en arc de cercle…certains sont même montés sur les Mercedes…
De part et d’autres, deux hommes qui maintiennent des Doberman…excités par l’odeur de sang et le tapage…

Au milieu de toute cette faune, un ombre se découpe nettement…un homme qui leur fait face…tout de blanc vêtu, mains dans les poches de son blouson, capuche rabattue…on ne peut voire de lui que le bas de son visage…un jeune black lève le bras à ses cotés et la musique s’arrête soudainement…

Le silence retombe sur le quartier…seul les chiens continuent d’aboyer sourdement…une ambiance plombée est tombée…

Le personnage central prend la parole…sa voix est sourde, lourde et basse…elle porte suffisamment jusqu’au oreilles de nos amis italiens…

-Je suis surpris…une petite réunion s’organise dans notre quartier et nous sommes pas convié…Commence à se déplacer.
-Tsss, décevant de la part du Phénix…mais que vois-je…nous avons même un invité de marque…Arrive lentement à hauteur du seuil.
-Notre ami Gomez, lui, a été généreusement…ah attendez…il me semble qu’il a mal digéré la cuisine italienne…Redresse lentement la tête, bascule sa capuche en arrière.
-Humm, suis déçu…moi qui aurait aimé avoir des nouvelles de mon bon ami Galardo…va être furieux….

Il les toise l’un après l’autre, calmement, un léger sourire amusé sur les lèvres…mais n’a aucun geste menaçant…Derrière lui, les rangs se sont resserrés, mais ils restent à distance…dans la zone d’ombre. Il revint sur la femme habillé de façon distinguée…la salut d’un léger hochement de tête…il attends qu’elle parle…à tout son temps maintenant qu’il a le Phénix devant lui…

Les hommes de Joy se sont mis en retrait...obéissant à un hochement de tête...celui de Lynn, qui sait exactement qu'elle sera la réaction du Phénix....

Ambiance

Joy reste droite...un petit sourire sur les lèvres.....
L'homme n'a pas froid aux yeux....pourtant elle reste calme...une lueur amusée dans le regard....sait qu'on ne s'attaque pas à la mafia impunément.....et qu'une entente entre les deux camps ne peut être que positive....

Elle s'avance dans la lumière....frappe lentement dans les mains....applaudit l'entrée fracassante de Nash....aime son style...défie son regard....

Magnifique show que nous sert là notre nouveau videur....
Elle regarde Lynn, qui lui rend son sourire....
Les deux femmes doivent être totalement folles ou inconscientes....peut-être les deux....
Lynn?
La jeune femme passe une main dans ses cheveux, dégage une mèche rebelle qui lui barre le visage....et commence par déclamer ce qui ressemble à une fiche d'identité.....

Nash Pater....né le 22 septembre 1983....originaire de East Compton, fait partie du gang des Crips...vient de débarquer sur l'île, des rêves plein les yeux...son principal étant de nettoyer le Bronx, et préparer la venue de son meilleur ami T Curtis....

Joy un air faussement interloqué sur le visage lui répond, sans la quitter des yeux...
Un idéaliste!!!!!
On le dit loyal....mais impulsif....
Joy regarde alors Nash un sourire sur les lèvres....
S'est mis en tête de pourchasser Gallardo....
Bene...
Le jeune homme sourit lui aussi, nullement impressionné...il sait où est son avantage.....
Joy marche de manière distinguée vers le fauteuil....prend son temps...s'installe.....croise les jambes...

Leurs regards s'accrochent...se défient.....et pourtant l'un et l'autre savent qu'ils ne seront jamais ennemis....
Joy les deux paumes jointes à hauteur de sa bouche, plisse les yeux....détaille l'homme qui lui fait face....

Elle prend son temps...sa voix rauque aux accents italiens, se pose lentement dans l'atmosphère lourde du hangar.....

Monsieur Pater....je crois....que nous allons bien nous entendre.....
N'est-ce pas Lynn?
C'est dans l'intérêt de tous....
En effet.....

Elle pose un coude sur le rebord du fauteuil...se frotte le menton en souriant....

Qu'en pensez-vous Nash?

Mafia Nombre de messages : 85 Age : 42 Date d'inscription : 13/06/2007

L’entrée en masse de Nash et ses hommes dans le hangar les avait surpris, pas bon ça, certes elle attendait plus ou moins sa visite, le cortège de Joy dans les rue du Bronx n’était pas passé inaperçu, mais de la a ce qu’il rassemble une armée…. Ou était la faille ? Lynn était pourtant persuadée d’avoir tout prévu. Il lui fallait des infos de toute urgence, qui ils étaient, combien, leur équipement, enfin tout quoi. Pendant qu’elle récitait la fiche d’identité de Nash, tirée de l’énorme dossier qui reposait sur son bureau, elle listait les ordre prioritaires a faire passer sans attendre.

Les hommes derrière elle étaient tendus, ça non plus ça ne lui plaisait pas, si l’un d’entre eux faisait une connerie dans une situation aussi délicate on était bon pour une interminable guerre de gang. Tout le monde aurait énormément a perdre et les gains seraient ridicules en comparaison, Nash avait derrière lui tout le Bronx, une force qui, si elle était mobilisée correctement, aurait fait frémir n’importe qui et il avait l’air de savoir exactement comment les manœuvrer, sans parler des Crisp qui avaient de l’influence un peu partout aux states, elle lui colla mentalement une grosse étiquette « danger » sur le front, une de plus.
De l’autre coté Joy avait une grosse partie des italos-américains derrière elle, si le besoin s’en faisait sentir elle pouvait repeupler entièrement l’île avec ses hommes.

-Qu’en pensez-vous Nash ?

Lynn tourna la tête vers Pépino qui murmurait depuis un moment des mots doux au col de sa chemise, Joy s’occupait des négociations avec l’empêcheur de torturer en rond elle en profita pour se réfugier dans la semi pénombre a coté de Pépino. Elle entama la conversation a voix basse, dans le silence de l’entrepôt elle avait l’impression que sa voix résonnait aussi fort que les aboiement des chiens.

-Donne moi ma radio, et fait moi un topo vite fait.

Pepino lui tendit la petite radio et elle fit passer le fil de l’oreillette sous son tee-shirt et accrocha le micro a son poignet tout en écoutant les renseignements qu’il lui donnait a toute vitesse.

-Pas si nombreux qu’il en on l’air, c’est les feux qui nous trompent, le groupe de couverture va me dire exactement ce qu’il en est dans une petite minute. Ici on est une dizaine, Ludo et son équipe nous couvrent, sont quinze, Tom est en route, il a récupéré tout les hommes dispo, on va être une quarantaine dans quelques minutes, il ramène l’équipement lourd et des véhicules pour évacuer tout le monde.

-Bien, Tom reste dans l’ombre, pas la peine de dévoiler toute nos cartes d’un coup.

-…(Pépino, c’est Ludo)

Coup d’œil a Lynn qui lui fait signe de continuer.

-Raconte.

-…(Sont une trentaine ou a peine plus, deux chiens, équipement : armes de poing en tout genre et armes lourdes, ou est ce qu’ils ont trouvé ça bon dieu)

Lynn s’impatiente, elle n’a que faire des remarques de Ludo.

-Au même endroit que nous, abrège.

-…(Les trois voitures sont cernées, impossible de les bouger sans leur passer dessus)

-La deuxième route de replis est sécurisée ?

-…(Tout est bon de ce coté la.)

-Dit a Tom de se tenir prêt, en cas d’urgence je le veux ici en moins d’une minute.

-…(Je suis en place Lynn)

-Bien. Pépino, tu répartit tes hommes dans le hangar, Park et John pour couvrir Joy, les autres ne lâchent pas nos musiciens du regard, interdiction de tirer les premiers c’est bien clair ? Il est pas agressif, c’est juste une démonstration de force, pas la peine de paniquer. Et si j’entend un cran de sûreté qui saute….

Menace inutile, tous comprennent la délicatesse de la situation. Dans l’ombre derrière elle une dizaine de silhouettes se déplacent lentement, ils dégainent leurs armes mais laissent les crans de sûreté et les canons pointés sur le sol. Ils se tapissent dans l’ombre, trouve les coins les plus sécurisants ou l’angle de tir est le meilleur. On dit toujours Mieux vaut prévenir que Guérir. Tout le monde est prévenu, celui qui touche au phénix sera définitivement guéri.

Ambiance

En plus d’être belle, la bougresse à de l’aplomb…un charme de chien et des jambes interminables…voilà la première analyse de Nash à la vue de la superbe femme qui incarne le Phénix…

Mais elle est plus que ça en dehors de son enveloppe corporelle, de sa stature se dégage une impression de puissance…calme et féline…prête à vous dévorer de manière sauvage et violente au moindre faux pas…et puis le pouvoir…cela se sent chez elle, à plein nez, …rien qu’à voire ses sbires, prêts à agir si elle doit bouger une oreille…se ferait bouffer pour elle…leur vie ne compte pas…

Il y a ce second personnage qui très vite se mets dans l’ombre, cette seconde femme…tout aussi belle au demeurant…toute aussi dangereuse… il aimerait en savoir un peu plus…

Il sait que son entrée n’était pas prévue…et qu’il a fait mouche…il a réussit son coup…la mafia devra compté désormais avec les Crips…et il sait que le Phénix sait tout cela également…ils sont donc sur un pied d’égalité…et Nash n’a aucune intention de mettre le feu aux poudres…il doit donc s’assurer que ses hommes ne compromettent pas la rencontre…

Il sort ses mains de ses poches, les passe dans son dos…fais trois signes rapidement…puis écarte une main vide…et sort son gun de l’autre en le tenant par deux doigts…l’exhibe…avant de le poser au sol…Il sait qu’il risque gros...mais il doit s’assurer d’une confiance mutuelle.

Derrière lui, les hommes se retirent petit à petit…iront se poster plus loin, …au cas où…déjà des voitures démarrent lentement…quittent la scène…au final, il ne reste qu’un petit groupe de cinq hommes, et les chiens.
Il avance de quelques pas…ouvrant lentement son blouson…s’arrête puis écarte les bras…Un signe de tête de la femme de l’ombre…un homme vint rapidement…le palpe…Nada…

Du coin de l’œil durant la fouille, Nash remarque des déplacements dans l’ombre…ils assurent leurs positions défensives tandis qu’elle sert d’appât…

La femme sourit, elle a l’air amusé de la situation…semble disposée à entamer la conversation…Nash vint d’être libéré de la fouille…il reprend sa progression calmement…sent la présence de celui qui à fait la fouille, derrière lui…il n’est pas là pour faire le caïd…mais il n’a pas les foies pour autant…maître de lui, il passe devant le corps torturé, exsangue…regarde le travail…évite la flaque, ça fait tâche sur le blanc et ça part mal…se penche…contemple l’œuvre…sourit ironiquement…remarque les parties génitales manquantes…elles ne plaisantent pas…elles, Nash se doute que l’une et l’autre ont participé à l’interrogatoire…

-J’espère qu’il a parlé avec tout ça…Mais je n’attends pas de réponse pour l’instant…

Il se redresse et vient prendre une chaise aux cotés de la femme …la retourne un peu brusquement pour s’y asseoir à califourchon…à senti une réaction dans son dos…mais un imperceptible mouvement de leur chef à suffit pour calmer les ardeurs des ses hommes…elle les tient ferme…

-Chapeau…je dois avouer que vous avez un certain cran Madame…et que vous semblez tenir vos hommes… Regarde attentivement chaque un d’eux…lui fait ainsi remarquer qu’il a vu ceux qui sont posté dans l’ombre... Ce qui explique sûrement le fait que vous soyez toujours en vie…Reviens sur la seconde femme…semble donner des ordres…un faux air de famille…Et un sacré service de renseignements…j’aimerai disposé d’un tel réseau, mais mon arrivée sur l’île est récente…et puis il est si difficile de trouver du personnels qualifié de nos jours…En profite pour contempler la femme en face d’elle…encore plus de charme de près, si elle ne se tenait pas prête à bondir comme un cobra…

-Donc, j’éviterais de répéter ce que vous savez déjà...ça vous lasserai…mais dit m’en plus sur vous…nous serions ainsi sur un pied d’égalité…et nous pourrions ainsi discuter…qu’en pensez vous…

Ambiance

Le personnage a du cran....plutôt joli garçon...intelligent c'est indéniable...
Les secondes s'égrènent tandis que leurs regards restent accrochés l'un à l'autre....
Il n'est pas question de savoir qui impressionnera l'autre à présent...mais d'une sorte de dialogue invisible....
Lynn qui anticipe à chaque fois les pensées du phénix fait un signe à ses hommes...
La dépouille de Gomez, retombe lourdement sur le sol...ramassé sur lui-même comme un sac....grotesque....
Joy penche la tête sur le côté....s'adresse à l'autre jeune femme....lui donne carte blanche...

Renvoie le colis à l'expéditeur...arrange toi pour que cela soit fait dans les formes....que gallardo comprenne que celui qui n'est pas avec moi, est contre moi....
Lynn sourit....va visiblement user de son imagination pour lancer à Gallardo, un avertissement digne du Phénix...

Joy reporte son attention sur Nash....penche le buste vers l'avant...un sourire en coin....
Je déteste...le désordre....
Il hoche la tête lentement....ils se comprennent...déjà...se respectent...

Elle sort une cigarette de son étuis sans le quitter des yeux....Park s'avance...la lui allume.....elle a le sens de la mise en scène...cela amuse Nash qui n'a rien à lui envier de ce côté-là.....
Elle inspire la fumée....se penche vers l'avant sous l'air de la confidence....

Ce qu'elle lui dit sonne comme une réminiscence de son passé....la voix de celui qui lui a tout appris....de celui qui restera son maître à jamais....

*Appelez-moi Kim...Nous sommes appelés à nous voir souvent... Je préfère les relations amicales avec les personnes qui m'entourent... ça simplifie la vie...Et je ne suis pas du genre à me la compliquer inutilement...*

Appelez-moi Joy....Nous sommes appelés à nous voir souvent...Je prefère les relations amicales avec les personnes qui m'entourent...ça simplifie la vie...Et je ne suis pas du genre à me la compliquer inutilement....

Nash sourit....
La situation est cocasse....un entrepôt.....une odeur de sang, une armée de chaque côté qui se jauge.....deux leaders tranquillement installés, comme à une table de restaurant...

Elle s'enfonce à nouveau dans son fauteuil.....tire à nouveau sur sa cigarette.....laisse la fumée voiler son visage....plisse les yeux.....

Vous savez très bien qui je suis.....vous n'êtes pas du genre à intervenir si vous ne maîtrisez pas totalement les différents paramètres d'une situation...
Vous dire qui je suis, serait insulter votre intelligence...
Elle marque une pause....sa voix est rauque....son accent italien, subtil mais bien présent.....
N'est-ce pas ...Nash ?
Il hoche la tête lentement, sûr de lui...son regard bleu transperce Joy....

Le phénix se redresse lentement..chacun de ses gestes semble issu d'un cérémonial....elle bouge avec classe....sûre d'elle...triomphante dans sa beauté....consciente du pouvoir qu'elle dégage....
Au moment où il s'y attend le moins, elle entre dans le vif du sujet....

J'ai un code d'honneur...la trahison ne fait pas partie de mon vocabulaire....comme je vous l'ai dit...je déteste le désordre....
De son autre main elle tapote lentement le bras du fauteuil....
Une guerre des gangs....entraîne le désordre et le chaos....
Son visage s'assombrit....

Je n'aime pas Gallardo....je n'aime pas ses trafics....aussi....je pense que nous pouvons vous et moi joindre nos forces pour le rayer définitivement de la carte....
Elle lui sourit....
Pour ensuite vivre en paix dans le meilleur des mondes....

Mafia Nombre de messages : 85 Age : 42 Date d'inscription : 13/06/2007

Le jeune homme s’est installé comme a la maison et a renvoyé, discrètement les hommes qui l’accompagnaient. Lynn le regarde se poser avec un sourire. Une fois la surprise et l’inquiétude passée elle le trouve plutôt marrant le blondinet, il a le regard vif et perçant, trouve et fixe un a un tout les hommes déployés dans l’entrepôt, il a le courage d’avancer sans armes, il marque des points et il le sais.
Les hommes derrière elle sont nerveux, qui c’est ce type qui débarque sans qu’on l’invite et qui perce a jour tous leur mouvements comme s’il pouvait voir dans le noir ? Le bleu froid de ses yeux les inquiète.

Enfin, pas exactement tous. Après un rapide échange de coups d’œil Park et John donnent l’exemple et rangent leur artillerie Lynn d’un bref signe dit aux autres de faire pareil, Pépino s’installe sur une caisse, son éternel cure dent dans la bouche, il se fie entièrement aux réactions de Joy, elle est détendue pour lui tout va bien, il regrette seulement que la discussion ne se poursuive pas autour d’un verre.

Elle sens plusieurs fois le regard de Nash se poser sur elle, interrogateur, elle n’avancera pas, elle fait partie intégrante de l’ombre dans la quelle elle se cache. Les réponses qu’il n’aura pas la garderons en vie quelque jours de plus avec de la chance. Elle évolue dans un monde ou elle n’a pas droit a l’erreur et ou l’information tue aussi sûrement que n’importe quelle arme. Elle se contente d’un hochement de tête en guise de présentation.

Un signe et Le corps de Gomez s’écrase sur le sol au milieu de la flaque de sang qui commence a coaguler, jamais elles ne sont restées aussi longtemps sur le lieu d’une de leurs exécution, il est temps de commencer a préparer le départ, d’aller voir ailleurs s’il fait un peu meilleur…. Dilemme, il lui faut un endroit suffisamment sécurisé pour qu’elle n’ait pas besoin de renforcer la protection autour de Joy, mais il faut que Nash aussi s’y sente a l’aise pour que tout se déroule dans le calme. Dilemme.

A voix basse dans sa radio Lynn prend les infos et donne des ordres pour la suite du spectacle.

-Ludo, ça donne quoi dehors ?

-…(Ils se sont éloignés mais ils sont toujours dans le secteur, en tout cas ils ont rangé leurs armes.)

-Bien. Tom, tu reprend ta place, tu reste en stand-by, c’est calme et on va faire en sorte que ça le reste. Ludo, tu reste vigilant tu me préviens au moindre battement de cil étrange. Dorian et Joe, allez chercher la bâche, la voiture et emballez-moi notre ami, ça fait désordre la.

Un bref signe d’accord et deux silhouettes se détachent de la pénombre et longent les murs jusqu'à la sortie, ils passent devant les cinq hommes et leur chiens les mains bien en évidence, ils s’arrêtent et les informent rapidement de ce qu’il vont faire. Quelque secondes plus tard un moteur démarre et une merco entre lentement dans l’entrepôt, les deux hommes en sortent une grande bâche noire et un rouleau de scotch. En deux minutes ils ont fini leur sale besogne et il ne reste plus que cette grande tache sombre dont l’odeur énerve les chiens.

-Pépino ?

Il hoche la tête et avance doucement vers Joy et Nash, désinvolte.

-Joy, on peut pas rester ici, il se tourne vers Nash avec son éternel et étrange sourire, peut être que le jeune homme peut nous indiquer un endroit plus approprié pour la suite de la discussion ?

Ambiance

Les nerveux avaient rangés leur artillerie pendant que leur patronne se lançait enfin dans une conversation intéressante…Joy flatte son ego, ne prodigue aucune menace…bien au contraire…recherche une forme de coopération…autour d’eux, un calme tout relatif est revenu dans le hangar…mais Nash sait que la moindre étincelle remettrait indéniablement le feu au poudre…sous les allures désinvoltes de certains des ritales se cachent des experts de la gâchette…Nash en ait persuadé…sont tous pro…

Le corps de l’ex bras droit de Galardo est rapidement mis sous cellophane…puis disparaît dans le coffre d’une wago…un garde du corps s’approche…

-peut être que le jeune homme peut nous indiquer un endroit plus approprié pour la suite de la discussion ?

Nash hoche la tête lentement…il est évident qu’ils doivent évacuer les lieux…

-J’peux peut-être vous reconduire jusqu’à votre p’it chez vous, nous pourrons parler en chemin…

Il se lève…mais les mains dans ses poches…attends sa réaction…
Elle semble réfléchir rapidement…l’autre femme tente une approche…mais Joy lève la main, l’arrêtant dans son élan :

-Et bien soit…Vous et moi…seuls dans votre voiture…

Elle décroise ses longues jambes, se lève au moment où Nash lui tend la main…elle accepte et pose la sienne pardessus…elles sont toutes les deux sèchent…signe de détente…aucun signe de stress…même si tous leurs gestes sont calculés…tout les deux se sentant en équilibre précaire…les deux pieds sur un mince filin tendu au dessus d’un précipice insondable….il accompagne donc son mouvement…toujours la sensation que l’on se tient prés à parer à toutes éventualités dans ses rangs…

Mais quel couple anachronique tout de même…Ils avancent à une allure modérée…laissant à tout un chacun le temps de prendre leurs dispositions…Ils se zieutent du coin de l’œil, légèrement amusé par la tournure des évènements…elle, la femme d’affaire Italienne, grande classe, tenue sobre et bourgeoise, et lui le caïd du ghetto, deux cultures antagoniste, celle du classicisme et celle de la rue, du Hip-hop, qui marchent de front…

Un des hommes du gang avancent la vieille caisse de Matt…tandis que celui-ci récupère le gun de Nash…Le premier garde du corps de Joy fouille la caisse…tout semble en ordre…

Nash se mets au volant tandis que Matt ouvre la portière passager…puis libère le passage à la femme…elle dégage une telle aura, que Matt en recule, impressionné…Il jette un regard de désespoir à Nash…quel folie commet-il encore…son boss est fou…il en est persuadé…mais quel classe en même temps…

Autour d’eux, alors que Nash mets le contact, tourné vers Joy…sourire ravi en coin…tout le monde s’agitent…les portière claquent…les moteurs s’échauffent…une certaine effervescence règne en comparaison au calme de l’habitacle…

Autoradio

Nash démarre lentement et quitte la zone des entrepôts, prend la direction de l’autoroute…un étrange cortège qui le Bronx…des Mercedes encadrants des bagnoles de banlieusards…dont une qui en à prit la tête…

Nash est assis de trois quart et conduit d’une main…le visage retourné vers Joy…jetant des coups d’œil sur la route…mais vu l’allure…ils ne se sont pas adressé la parole depuis leur départ…une sorte de tension à disparut depuis que les deux gangs se retrouvent sur la route…comme si leurs faits et gestes étaient plus jugés…comme s’ils n’étaient plus obligés de jouer un rôle…

Nash regarde derrière lui, par le rétro…une des Merco le colle…ils flippent un peu trop…il sourit…et recentre son attention à la magnifique créature à ses côtés…il sait cependant pourquoi ils sont là et lance la conversation :

-Comment voyez-vous les choses, Joy…en ce qui concerne Galardo, d’une part…

-J’ai pas l’intension de lâcher l’affaire…et ch’ais que vous non plus…reste à savoir qui le bute…

-Puis, y’a le territoire du Bronx…vous avez des vues dessus ?...j’en doute…d’autres chats à fouetter, n’est-ce pas ?...Racontez moi tout…de tout façon, rien ne transpirera de la wago…

Sourit à sa blague vaseuse…juste détendre l’atmosphère…Nash voit le panneau d’entrée du périph…s’y engage…

Ambiance

La voiture de Nash roule à toute allure, fend l'air chaud de Heaven.....Joy glisse ses deux mains dans son chignon afin d'en extraire les épingles, laissant l'air des vitres ouvertes s'engoufrer dans sa chevelure chatain.....
Nash est de ces personnes dont la loyauté se lit dans un regard....elle l'a senti, ses yeux bleus sont limpides comme la mer....

Il la regarde en coin...elle lui sourit....un sourire différent....doux....son visage est détendu.....les deux personnalités du Phénix se mettent à jour...ce que craignait Lynn.....
Et si Juliana faisait son apparition? Comment allait-il réagir? Etait-il au courant? Dans le milieu on la savait dérangée....mais savait-il jusqu'à quel point ?

La jeune femme qui suit dans une autre des mercedes décide pourtant de laisser l'escorte à Pepino....elle a un colis à livrer, et malgré le mois de décembre...il fait chaud...trop chaud pour un corps enfermé dans un coffre....

Joy sent que Juliana prend le contrôle......pourtant ne craint pas de la laisser entre les mains de Nash....
Elle le regarde....pose son coude sur la portière.....ne se départit pas de son sourire, tandis que sa voix rauque se pose sur la musique pourtant omniprésente dans l'habitacle.... elle roule de temps en temps les r....mais tâche toutefois de brider cet accent Italien qui lui donne pourtant un certain charme....

Je te laisse t'occuper de Gallardo.....toutefois s'il croise mon chemin...je ne te promets rien....
pour le reste....je veux que les italos et les asiatiques puissent continuer tranquillement leur business.....je veux la paix...rien d'autre....

Il hoche la tête....cette fois Juliana est bien là.....

Elle se transfigure...son sourire éclaire son visage...elle se passe une main dans les cheveux....puis ajoute....

On me dit folle dans le milieu...psychologiquement dérangée.....
On l'est tous....
Elle lui sourit....
Oui....sans doute.....
Son regard s'assombrit d'un voile de tristesse.....
cette femme, cette panthère est à présent d'une fragilité déconcertante....
Alors? Je te dépose où?
Ils se tutoient à présent....comme si c'était naturel....
Au moment où elle veut répondre....son mobile sonne.....
Nash diminue instantanément la musique....elle porte le mobile à son oreille....

Vanzetti ?
Madame Young?
Oui...
Votre époux vous attend à l'ambassade....
Nash voit son trouble....la femme si dure devant un corps qui se vide de song sang est troublée par un simple coup de fil...
Maintenant?
Quand vous le désirez....Kim-Ho sort peu de l'ambassade....
Une lueur brille dans son regard....du venin....la jalousie qui s'insinue lentement dans ses veines comme un poison....
Joy est là....prête à cracher son venin à cette garce qui ose l'appeller par son prénom, alors qu'elle-même doit à présent prendre rendez-vous pour voir son propre mari.....
Elle se fait violence....ferme les yeux...aimerait charger toute sa haine dans les quelques mots qui tardent à sortir de sa bouche....
Bien....dites-lui que j'arrive.....
Entendu....
Elle referme son telephone avec rage......
Serre les poings...
Puis se rend compte que nash la regarde...il lui reste un coup de fil à donner....

A nouveau elle prend son téléphone, active ses doigts fins sur le clavier...
La conversation se fait en coréen....elle s'adresse à Chris, lui donne des instructions....qu'il réunisse toute les dossiers de madisson Avenue....

Elle referme le clapet...inspire profondément....puis se penche vers l'avant pour remettre la musique....
sans trop savoir pourquoi...et comme s'il la connaissait depuis toujours, il lance...

Ca va ?
Elle hausse les épaules...semble désemparée.....puis redresse le menton, par fierté ou pour garder la face sans doute....
Oui....elle sourit....
Je vais voir mon mari...donc tout va bien....
Un petit rire cynique.....une hésitation...et si elle repassait chez elle afin de se faire belle?
rabat le pare soleil déglingué....vérifie son maquillage dans le miroir....puis le rabat rageusement....

Elle le regarde, et le plus simplement du monde....

Tu veux bien me déposer à l'ambassade de Corée à Milany Beach s'il te plait?

Avant

-44-

Ambiance

On l’avait prévenu que le plan d’enlèvement s’était bien passé. Jusqu’à cet instant la Blake était resté tranquillement chez lui, enfin tranquillement était un terme qu’on ne pouvait attribuer à son état actuel. Mais il avait su être patient.

Alors qu’il avait attendu que ses hommes l’appellent pour lui dire que l’homme était en leur possession ses pensées étaient partis jusqu’à deux petites chambres de l’hôpital ou se trouvaient les deux personnes qui comptaient le plus pour lui.
Cet homme était coupable, coupable de l’accident, coupable du délit de fuite coupable pour tout, et quelque soit les circonstances qu’il pourrait avoir jamais pour Blake il ne deviendrait une victime, il serait à tout jamais le coupable des actes qu’il avait commis.

Quand Blake reçut le second appel lui indiquant que l’homme était à l’endroit prévu, Blake se prépara et quitta l’immeuble. La nuit était depuis longtemps tombée dans les rues du Bronx. De toute façon ici même le début de soirée donnait la sensation d’être déjà étouffée par la nuit noire, pesante, que le quartier pouvait provoquer si on n’y était pas habitué.

Blake avait fait des repérages pendant que ses hommes avaient cherché l’objet de la haine de Blake. Il avait voulu trouvé un entrepôt, un garage, un immeuble délabré, n’importe qu’elle structure qui lui permettrait de faire ce qu’il avait prévu sans être dérangé. Les nombreux lieux possibles étaient déjà squattés par des petits dealeurs à la sauvette, ou des prostitués faisant des passes rapides et pas du tout digne de confiance.

Pour Blake ca n’allait pas, il voulait un endroit dans le Bronx loin de toute civilisation, un endroit ou même le dernier rat n’oserait venir pointer le bout de son museau de peur que la mort ne l’attrape par surprise que la faux ne lui vole son âme.

Il avait passé du temps à déambuler de nuit, car de jour on ne pouvait pas réellement savoir, de jour le Bronx était certes sombre mais pas plus inquiétant que cela. Le melting Pot du quartier le faisait vivre du mieux qu’il le pouvait la journée.

Mais dans un coin quartier, vers un vieil embarcadère qui devait surement à l’époque être un second port de l’île, il trouva son bonheur. Cette zone avait été complètement laissée à l’abandon. De vieille carcasse de bateaux traîner ca et la, de la ferraille partout, et un vieil hangar, ou entrepôt devenu orange par la rouille semblait dépourvu de vie depuis bien des années.

Blake était venu à plusieurs reprises, plusieurs jours de suite pour être sur d’avoir trouvé le lieu idéal. Jamais il n’avait croisé quiconque. Comme si la population évitait consciemment ce lieu de peur de ce que l’on pourrait y découvrir.
Satisfait, il décida d’aménager l’intérieur du hangar, en réparant basiquement l’installation électrique, avoir une arrivée d’eau.

Le jour ou ils avaient eu le tuyau sur la possible localisation de leur proie, il avait amené divers objets et divers produits. Il avait veillé à ce que tout soit prêt, et ce soir tout l’était.

Il fit à pied le chemin le séparant de chez lui à l’entrepôt, pour être sur de n’être suivit. Au loin il vit le hummer volé quelques heures plus tôt.
Aucun lien avec eux, aucune trace, rien ne pouvant permettre de faire le rapprochement. Une faible lumière le guida jusqu’à la porte comme un phare guidant son marin à bon port.

Oui Blake arrivée à bon port, celui de sa vengeance qu’il allait pouvoir bientôt assouvir en regardant impassiblement un homme mourir sous sa direction.
Il ouvrit la porte qui grinça légèrement. Sur la droite faisant le guet Spiny, un peu plus loin Dready assis sur une chaise faisant face à un homme, à leur cible. Et derrière lui deux autres hommes du gang.

Les autres avaient été déployés un peu partout à l’extérieur pour garder leurs arrières, on n’était jamais trop prudent.

Blake posa sa casquette sur le coin de la chaise ou se trouvait Dready, il ôta aussi son manteau. Il s’approcha alors de Patrick.
Blake sentit de suite l’odeur de la peur. Cette odeur particulière qui semblait suinter de tous les pores de la peau. Il avait peur, il tremblait comme une feuille.
Blake sentait qu’il serait déjà déçu par le manque de caractère de courage et de force de celui qui était la cause de tout cela.

Blake se positionna derrière lui… Lui enleva le bâillon, et l’homme se mit à hurler à la mort comme si sa vie en dépendant, non sa vie en dépendait bien…
Blake s’approcha alors du cou de l’homme qui était ligoté à la chaise. Patrick sentait son souffle un souffle trop calme, une respiration bien trop pesée pour être saine à son gout. Il criait à s’époumoner dans l’espoir que l’on vienne le sauver.

Cri, Cri comme une petite pucelle en détresse… Tu pourras crier de toutes tes forces rien n’y fera, personne ne viendra, car personne ne t’entendra… Ce toit sera ton dernier toit…

NON !!!!!!!!