The Lion Casino

-29-
Ambiance

Lucrezia comme a son habitude était arrivée comme une tornade dans son bureau. Quelques secondes avant son arrivée elle avait eu un coup de téléphone de Franck qui l'avait vu sur les moniteurs de surveillance.
Elle lui avait vaguement parlé de son divorce en cours et de son aversion pour la nouvelle amie de Greg, avant de parler en détail du sujet qui l'intéressait au plus au point.

Cette histoire de port était une aubaine pour les affaires. Leurs importations et leurs exportations seraient légitimes et en plus les contrôles seraient sous leur responsabilité donc peu même pas de risques encourus pour la famille. C'était une bonne idée et cela permettrait à la famille de faire prospérer les différents trafics.

Ton idée me plait beaucoup, par contre il faudra aussi mettre Bella et Lara au parfum, tu sais que maintenant elles gèrent un domaine dans les affaires familiales.

Lu acquiéça de la tête. Depuis le départ de Juliana, tout se passait bien et tout était encore régit par des femmes.

Pas de soucis, c'est normal.

Cori détailla les chiffres contenus sur les documents. Il allait y avoir des manipulations financières à faire mais cela ne l'effrayait pas elle avait l'habitude et c'était devenu son lot quotidien. Elle prit les derniers feuillets du dossier, ceux ci étaient le nom des sociétés écrans de Lu. Pour la majeur partie des sociétés d'import export, avec des rapports d'activités et des bilans comptables falsifiés, mais invisibles si on ne connaissait pas les marches à suivre pour détecter le faux du vrai.

Pour ce qui est du blanchiment ne t'en fait pas tu me connais se sera fait dans les règles de l'art. En plus une partie sera blanchi via les besoins du casino, mais étant en charge aussi des banques j'ai de nouveaux stratagèmes pour rendre ton argent plus que légal.

Lucrezia fut étonnée, qu'elles nouvelles techniques de blanchiment Cori avait elle trouvé ? Cori se leva et vint se mettre devant la fenêtre et lui expliqua comment à l'aide de prêt accordé elle pouvait faire en sorte que l'argent soit légal sans que jamais il ne quitte les mains de Lu. En se retournant elle vit sur le visage de Lu un sourire de satisfaction. Cori savait qu'elle aimait travaillé avec des gens qui savaient ce qu'ils faisaient, et il en était de même pour Cori.
Alors que Cori allait chercher des rafraichissements dans son mini bar du bureau, on frappa à la porte qui donnait sur la salle de surveillance du casino.

Entrez !

Cori on a un soucis avec l'avocat.

Cori se releva d'un bond et alla en direction de Franck pour savoir ce qui se passait. Une fois au courant des faits, il lui remit un document qu'elle examina.

Alors qu'est ce qui se passe ?

Merde... Ton avocat se met à fouiner sur toi !

Lu écarquilla les yeux...

Quoi ?

Il a appelé en Sicile depuis l'hôtel enfin depuis son portable, il ne sait pas que nous pouvons intercepter ses appels persos. Il cherche des renseignements sur ta famille...

Le visage de Lu se renferma, à l'expression qu'elle dégageait, Cori savait qu'elle était en train de fulminer...

Que veux tu que nous fassions ? Ici il doit se croire en sécurité vu qu'officiellement je ne suis de la famille que par une adoption privée...

Elle jouait distraitement avec son stylo et son crayon à papier en annotant les commentaires de Corinna. Elle aimait travailler en famille. On pouvait avoir confiance, ce qui était rare dans ce métier. Et puis les compétences de chacun était la clef de la réussite. Lucrezia et surtout Snivi pour le moment, gérait la sécurité et le commerce international, Corinna tout ce qui touchait le financier, et Bulla ainsi que Lara géraient l’île. Lucrezia se chargeait donc d’appliquer sur l’île ce qu’il était nécessaire pour faire prospérer les Affaires. Tout était parfaitement réparti. La construction du port mettrait un an environ mais le lieu de leurs combines avait bénéficié d’une dérogation. Lu avait dû monter au créneau avec Washington, mais elle n’avait pas trop eu le choix. Les sous terrains étaient déjà creusés et si une inspection était passée par là, les conséquences auraient été très dangereuses.

Lorsqu’on frappa à la porte, Lu sursauta. En se retournant, elle vit Franck rentrer depuis la salle de surveillance. Corinna examinait un dossier. C’était étrange. Elle attendit tout de même patiemment. Son instinct lui disait qu’elle était directement concernée mais au cas om cela ne concernait que la sécurité du casino, elle s’abstint de tout commentaire.

Elle la voyait hocher de la tête mais incapable de savoir de quoi ils parlaient. Quand Cori revint à sa hauteur, elle sut que son instinct avait dit vrai.

Alors qu'est ce qui se passe ?
Merde... Ton avocat se met à fouiner sur toi !
Quoi ?
Il a appelé en Sicile depuis l'hôtel enfin depuis son portable, il ne sait pas que nous pouvons intercepter ses appels persos. Il cherche des renseignements sur ta famille...

Lucrezia restait dubitative. Comment pouvait il commettre une si grosse bourde.

Que veux tu que nous fassions ? Ici il doit se croire en sécurité vu qu'officiellement je ne suis de la famille que par une adoption privée...

Lucrezia ne répondit pas de suite. Elle se leva lentement et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit à la volée.

Sniv…

Elle s’arrêta net.

Ils sont où ?

Samuel leva les épaules. Il ne savait pas et semblait s’en moquer. D’un geste rageur, Lu prit son portable et sélectionna le nom de Snivi.

Rapplique de suite.
…
Pas de MAIS ! JE donne les ordres ! Tu ne les remets pas en question compris !

Elle raccrocha et lança un regard noir aux alentours. Le timbre de sa voix était sinistre.

Ce qu’on fait ? S’il est venu exprès pour avoir ma peau, on ne peut pas le tuer. Il a du prévoir le coup.
Mais on pourrait le passer à tabac. Tu connais les filles, elles s’en donneraient à cœur joie.
Tu as raison, mais il vaut mieux que les italiens ne se fassent pas remarquer.
Nos amis coréens pourraient peut être intervenir.
Il connaît ma parenté avec Juliana. Et donc les Coréens. Ne nous leurrons pas.

Les deux femmes semblaient chercher chacune une solution. On frappa à nouveau à la porte alors que Cori continuait :

Et si on mettait un contrat ? Un sabotage ? Ou alors on fait en sorte qu’il tombe pour corruption ou un truc du genre ? Entrez !

Snivi et Daniele entrèrent sous le regard noir de Lu.

Vous étiez où ?
Tu sais pas la meilleure ?
Non ? Annonce.
Samuel… Il parle italien.
Je te demande pardon ?

Sa machoire allait tomber. Comment se pouvait il… Et son cousin qui espionnait en Sicile.

Elle se tut et ferma les yeux, sa tête reposant entre ses mains.

Laissez moi réfléchir.

Elle entendait le tictac de sa montre qui lui indiquait que le temps passait. Et elle cherchait une solution.

Bien… Corinna. Ce soir je dinerais au restaurant avec mon avocat. Snivi fait lui passer le message que je veux le voir. Cori, rejoins nous pour le dessert. Nous serons ici, au casino. Tu pourras mieux l’espionner. On va tenter de lui tirer les vers du nez. Daniele, tu ne quittes pas d’une semelle Samuel. Que deux hommes soient à ses fesses 24h/24. Vous renforcez la sécurité autour de Léonora. Vous l’envoyez passer la nuit chez Greg d’ailleurs.
On prévient Juliana et Lara ?
Non. Ça ne les concerne pas encore.
Et toi ? tu vas faire quoi d’ici ce soir ? Je te connais. Tu ne vas pas tenir deux minutes.
Je vais travailler sur le passé des deux cousins. Et sur le projet du port. Il ne doit pas prendre le moindre retard. Tu veux bien m’aider ? Il va aussi me falloir une robe pour ce soir.

-30-
Ambiance

Lucrezia fulminait de savoir que son avocat avait surement autre chose en tête que simplement de régler son divorce avec Greg et Corinna n’aimait pas plus de savoir qu’un homme tournait de trop autour de la famille… Il y a des choses qu’on n’accepte pas quand on a du sang italien dans les veines et se mêler des affaires des autres en faisait parti.

Pour le moment elles allaient voir comment la soirée se déroulerait… Alors que les hommes de Lu avaient reçu leur consigne, Cori fit appeler Franck.

Franck je veux tout de suite que tu appelles nos contacts en Italie. Tu me réveilles qui tu veux mais je veux savoir à qui il a appelé, et ce qu’il a appris. Et je veux cela dans les heures à venir.

Franck partit en salle de surveillance, pour passer les coups de fils, récupérer le nom de l’interlocuteur en Italie de l’avocat et savoir ce qui avait été dévoilé, si toutefois quelque chose avait été dévoilé.

Dis cela ne te gêne pas d’envoyer Leonora chez Greg alors qu’il pourrait y avoir sa nouvelle amie ?

Il n’a pas intérêt à ce qu’elle soit présente et il le sait !!

Lu avait l’impression qu’en ce moment tout et tout le monde était contre elle. Le répit elle n’y avait pas le droit… Cori demanda à ce qu’on lui apporte le double des clés de sa chambre. Une fois les clés en main elle tendit le trousseau à Lu.

Tiens dans mes armoires tu devrais trouver quelque chose pour ce soir qui t’ira. Pour les chaussures va à la boutique de l’hôtel, je vais les prévenir.

Cori alla s’assoir sur son bureau pour appeler la boutique de l'hotel puis commencer à mettre en place ca stratégie de blanchiment d’argent pour les affaires de Lu quand une idée lui vint en tête.

Au fait j’ai peut être une idée pour ton avocat.

Les épaules de Lu se détendirent légèrement, et elle vint prendre place dans l’autre fauteuil du bureau.

Je t’écoute.

On ne peut pas faire intervenir un membre de notre communauté, ni même un membre des triades vu les liens que l’on a avec eux.

Oui…

Corinna se mit à sourire… Il y avait peut être un moyen, elle devrait la jouer fine mais bon rien n’empêcher d’essayer…

Officiellement et aux yeux de tous nous n’avons aucun accord avec les Yakuzas… Cependant je pense que nous pourrions leur demander un petit service suite à un échange de bons procédés…
Qu’en penses-tu ?

Cori vit alors le visage de Lu ou se dessinait un léger sourire… La famille avait des idées et des ressources et encore une fois elle le prouvait.

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Officiellement et aux yeux de tous nous n’avons aucun accord avec les Yakuzas… Cependant je pense que nous pourrions leur demander un petit service suite à un échange de bons procédés…
Qu’en penses-tu ?


Lu et Corinna avaient longuement parlé. Lu avait conscience que les négociations ne seraient pas évidentes avec eux. Ils étaient durs en affaire. Et puis s’il fallait se débarasser de l’avocat – sait-on jamais – il y aurait une dette très couteuse envers eux. Elle souriait toujours. Dans ses pas Snivi. Daniele était parti occuper Samuel.

On fait quoi ?
Je vais trouver une tenue dans la penderie de Corinna.

Elle entra dans le loft aménagé. Tout respirait Corinna. C’était stylé, italien, chaleureux et si proche de la famille. ça aurait pu être un loft fait pour et par Lu. Elle pénétra directement dans la chambre et ouvrit les penderies en grand. Ses yeux brillaient d’une joie enfantine.

Toi tu as une idée en tête.
Tu me connais trop bien tu sais ?

Snivi se positionna dans son dos, l’enlaçant, son visage enfoui dans ses cheveux.

Pas assez. J’ai toujours l’impression de ne pas être assez proche de toi.

Un instant Lucrezia laissa glisser sa tête en arrière, reposant sur l’épaule de Snivi, dans un geste de confiance si rare. Et puis son regard changea et elle se tendit.

Désolée mais là on est en affaire Snivi. Ce n’est pas le moment de se compter fleurette.
Tu m’en veux de déménager ? Ou alors de ne toujours pas avoir divorcé contrairement à toi.
Tu es libre de tes choix. Maintenant avertis Thomas Cohen que nous dinons. Tenue chic de rigueur.

Snivi la fixait, incrédule. Comment pouvait-elle changer si radicalement. Se comporter comme une femme amoureuse puis en cette femme froide, cynique et si cruelle.
Finalement il se résigna et lui tourna le dos.
Lucrezia souffla. Il lui faisait oublier trop de choses. Et pourtant… Elle était incapable de se séparer de lui… Désespérée quand il n’était pas là. La priorité devait rester les Affaires… pour la famille… pour sa fille.

Elle refoula les picotements dans les yeux et écarta consciencieusement les cintres pour en dégager différentes tenues. Finalement elle trouva son bonheur. Les formes de Lu étaient un peu plus épanouies que Corinna surtout depuis sa grossesse. Pourtant la robe lui allait comme un gant. Elle appela la boutique du casino et décrivit la robe. Les escarpins assortis furent apportés en un temps record et presque magique. Lorsqu’elle vit la merveille qui allait chausser ses pieds, ses yeux reflétèrent une joie profonde. Elle allait prendre soin d’elle. Passer une soirée agréable aussi.

On frappa à la porte et Lu sursauta. Elle réalisa qu’elle n’était plus armée avec sa nouvelle tenue. Un livreur apparut sur le pas de la porte. Il tenait une boite assez petite, presque carrée. Lucrezia remercia le livreur, lui offrit 20$ et lui claqua la porte au nez. Elle se dépêcha de tout déballer. Il y avait un message de Daniele.

Citation :

On ne sait jamais.

Elle sortit alors un glock du carton et esquissa un sourire. Cette arme miniature serait parfaite au cas où.

Elle revêtit alors la robe et se regarda dans le miroir. Elle était très longue et noire, avec une multitude de voiles qui se soulevaient à chaque pas. En haut, elle portait un col en « V » un peu audacieux. Aux épaules, il y avait deux magnifiques broches en diamant. Et le dos était très largement nu, jusqu’à la naissance des fesses.

Corinna entra au même instant, alors qu’elle enfilait les escarpins. C’étaient de fines sandales. Les talons vertigineux semblaient être en argent véritable. Elle se félicitait de l’achat malgré la fortune que ça venait de lui couter. Une lanière fine à la cheville, raccrochée à celle au bout des orteils. Et sur les trois bandes de cuir noir, des brillants.

Magnifique.

Corinna semblait très enthousiaste.

Dommage que ce soit seulement sur un piège. Snivi aurait été enchanté.

Lucrezia refusa de relever la dernière remarque.

Attends, laisse moi tenter…

Corinna se concentra sur les cheveux de Lu pour en ressortir un chignon magnifique, laissant les boucles sauvages ressortir.

Il te manque juste les bijoux idéaux.
Encore !

Lu laissa échapper un cri d’impatience en entendant frapper à la porte. Elle l’ouvrit à la volée, agacée, devant un Snivi qui semblait soudain intimidé.

Quoi ?
Euh… j’peux entrer au moins.
Bien sur.

Elle s’effaça pour le laisser passer. Il se figea devant Corinna.

Euh… pour l’avocat c’est bon et… hum… très bien la tenue.

Lucrezia retourna dans la chambre. Elle espérait que Corinna aurait les bijoux nécessaires.

Je crois que ce que je viens d’acheter te sera idéal.
Hum ? Attends. Deux secondes.
Tiens.
Quoi ?

Lu se retourna surprise. Une autre boite.

C’est quoi ?
Eh bien ouvre. Tu verras.

Il avait le sourire d’un adolescent.

Lu déballa la boite. Cette fois une étrange appréhension la gagnait. Son instinct ?
Elle écarta la voile rouge transparent et…

Ho mon Dieu.

Au fond de la boite se tenait une rivière de rubis, accompagnée des boucles d’oreilles, bracelets et bagues qui allaient avec.



Je… je me disais que les diamants étaient trop froids pour toi.

Hum… désolée de vous déranger les tourtereaux mais… c’est l’heure non ?

-31-
Ambiance

Lucrezia avait quitté la chambre pour prendre la direction du restaurant et retrouver l'avocat pour diner. Corinna était quand à elle rester pour se préparer pour diner aussi. Avec Snivi elle avait vu pour une table d'ou ils pourraient avoir un oeil sur le déroulement de la soirée sans être dans l'angle de vue du compagnon de table de Lu.

Corinna choisit dans sa penderie, une robe marron, arrivant au dessus des genoux devant et longue derrière. Elle releva ses cheveux avec une pince et fit retomber les pointes en cascade... Le résultat lui plut et après une retouche maquillage elle sortit à son tour pour retrouver Snivi qui l'attendait.

En parfait gentleman il lui tendit le bras qu'elle accepta. Ils se dirigèrent vers le restaurant, et la serveuse les voyant les conduisit comme tout client à leur table. Ils prirent place et virent la table de Lu et de Thomas. Snivi avait les yeux rivés sur Lu qui arborait magnifiquement le présent qu'il lui avait auparavant fait.

J'ai appris pour ton déménagement.

Snivi revint enfin sur terre et remarqua qu'il avait une personne face à lui.

Pardon ?

Je disais que je savais pour ton déménagement, mais bon je pense qu'un chimpanzé à ma place serait tout aussi indiqué...

Snivi ne comprit l'allusion de Cori et l'indiqua par un lever de sourcil...

Tu n'as d'yeux que pour Lu...

Mais non c'est simplement professionnel...

Cori se mit à rire alors qu'on leur apportait les cartes des menus.

Oui un professionnalisme à outrance... Snivi je suis une femme et je te rappelle que nous avons un don pour cela. Soit honnête avec toi même et avec elle.

Snivi se cacha derrière son menu...

Tu connais Lu, la satisfaire n'est jamais évident...

Est ce une raison de renoncer ?

Les paroles de Cori trottèrent dans sa tête et il se tourna vers Lu pour la voir sourire. Elle donnait le change réellement bien, comme actrice elle avait toujours été très douée et elle le prouvait encore ce soir face à Me Cohen.
Elle allait divorcer, il déménageait et était toujours marié... Rien n'était simple et chacun d'entre eux faisait un pas en avant pour par la suite en faire deux en arrière....

Tôt le matin

Luciano venait de débarquer à Heaven, on lui avait dit qu'il trouverait ce qu'il cherchait ici alors il avait fait ses bagages et avait pris le premier avion pour Heaven.

Il était arrive tôt ce matin et n'avait pas vraiment pris le temps de se reposé depuis qu'il avait mis pied à terre, tout d'abord ou l'avait contrôler à la douane, ayant vue qu'il possèdait un permis de port d'arme et qu'il avait des papiers de l'armée, il avait fouiller ses bagages de fond en comble pour espérer trouver une arme ou bien de la came importer, mais Luciano repartit avec le sourire chose que n'avait pas les douaniers en ayant pas le choix de le laisser partir n'ayant rien trouver, clean absolument clean... Enfin ses bagages lui ne l'était pas vraiment... enfin ses attentions.

Il avait prit un taxi direction l'hotel le plus proche pour y déposer ses bagages qui l'encombraient plus qu'autres choses puis il avait prit un second taxi pour allez chez un concessionnaire automobile, il lui fallait un véhicule...

Après avoir acheter son véhicule, une Audi A4 sport toutes options avec vitre teintes, il avait le véhicule maintenant il lui fallait de l'armement de tout genre, cela pouvait servir surtout pour un homme comme lui.

Il alla à l'armurerie, il acheta un desert Eagle avec chargeur modifier, un colt 9 mm avec silencieux, un fusils d'assault Mp4 avec lance grenade sous le canon et un fusil à canon scié, un couteau de chasse et un revolver pour sa chambre en complément du desert eagle qu'il aura en permanence sur lui et une caisse de munition pour le tout, vous devez certainement vous demandez d'où vient tout cette argent ? Et bien la réponse est simple c'est un ancien militaire un officier pour être plus précis il touche donc une retraite militaire, retraite qu'il n'a jamais toucher puisqu'ensuite il était agent à la Nsa, il a toucher gros et n'y a quasiment pas toucher puisqu'il était garde du corps par la suite et tout lui était payer par son boss donc autant vous dire que Luciano à un sacré compte en banque et ce qu'il vient de dépensé en une journée n'ai rien du tout...

Il sortit de l'armurerie, il mit le fusil d'assault dans le coffre avec le silencieux, le dessert eagle il le mit derrière lui à sa ceinture et le fusil à canon scié sur le siège côté passager pour le moment.

Il retourna à l'hotel tout en réfléchissant où devait-il chercher pour trouver le genre de boulot qu'il recherche ? Puis il se dit que s'il y avait beaucoup de mafieux ou personne de ce genre c'est au casinon qu'il en trouverait une partie...

Il enfila son costard et prit son étui pour y inserer le desert eagle ainsi que deux chargeurs complémentaires.

Arriver au casino.....

Il se garra sur le trottoir en face de manière à avoir une vue d'ensemble...

* Très jolie, c'est un bon ramasse pigeon et surtout un bon endroit pour faire des rencontres interessantes *

Il resta sagement dans son siège observant l'entrer, content le nombre de garde et la façon dont il se comportait... Ils n'avaient pas l'air de contrôler les personnes qui rentraient mais lui ne le sentait pas trop...

* Si je rentre armé et que je me fais contrôler, ils risquent de m'interdir d'entrer... *

Luciano n'avait pas peur, il garda son arme et sorti du véhicule le verrouillant... Il traversa la route calmement et arriva devant l'entrer...

Etant donné la corpulence de ce dernier l'un des gardes l'interpella...

" Hey... Vous !!
- Oui ? "

Le regard froid de ce dernier se posa sur le garde qui n'était pas menu mais ce dernier faisait tout de même une tête de plus, le garde faisant un peu tache.

" Vous n'ètes pas un habitué !
Pour être habituer, il faut déjà pouvoir entrer, je viens claquer du poignon cela te dérange ? "
Le garde ne pouvait trop rien dire sur les paroles de Luciano car il n'avait pas vraiment tord.

" De plus je suis attendu et j'ai horreur d'être en retard, donc ou tu me dis de me barrer et je donne pas chère de ton temps de survi ou bien tu me laisse tranquillement rentrer et tout le monde sera content... "

Le garde n'aimait pas le ton que prenait le costaud mais le fait que ce dernier soit direct et qu'il n'ait pas peur de la réaction du garde montrer dans un sens que Luciano avait l'air sincère alors le garde le laissa entrer.

" Bien allez y, je vous ai à l'oeil
-C'est moi qui t'ai à l'oeil mon petit ! "

Luciano rentra calmement...

* Et bien je n'aurais pas cru que je rentrerais... *

Il s'arrêta calmement et réfléchit

* Il faut que je trouve un pigeon bavard qui m'indique les bons coins *

Ce ne devrait pas être compliquer pour lui.

Contrairement à ce qu?elle aurait imaginé, elle s'amusait. Ce petit jeu du chat et de la souris était un vrai défi. A ses nerfs, à son intelligence et à son ego. Jamais ce misérable petit avocaillon ne parviendrait à la faire tomber. Jamais. Ça allait devenir son credo. Son instinct disait à Lucrezia qu'il en savait beaucoup plus qu?il ne voulait bien le dire.

Un doux sourire s'affichait sur son visage. Il était si mignon à croire qu'il aurait sa tête. Combien avaient dit ça avant lui ? Personne ne touchait à la famille. D'ailleurs Lu se sentait intouchable.

Le diner s'avançait sur un ton léger et anodin. Pourtant les yeux brillants de chacune des deux personnes assises à cette table démontraient le contraire. C'était un duel à distance. Une lente guerre des nerfs. Lu allait devoir prendre sur elle.

Parfois elle jetait des coups d'œil à l'autre table. Les sourires et les gestes de Corinna la guidaient parfois pour maîtriser le langage de son corps. Il fallait paraitre l'innocence même.

Quant à Snivi, Il semblait avoir été possédé par le diable. Le regard en feu, prêt à bondir, il s'inquiétait trop.

Un bout de son cerveau lui disait qu'il était trop jaloux mais elle rejeta très loin d'elle cette idée. Les sentiments ne devaient pas - ne devaient plus - compter. Elle n'avait que deux priorités : les Affaires de la Famille et Léonora.

Son téléphone vibra. Machinalement elle ouvrit le clapet, sans regarder qui appelait.


J'ai à l'œil son roquet.

Je suis en plein diner, désolée mais l'interview n'est pas possible pour ce soir.
Il dine aussi tiens. Devine avec qui ?
Et bien donnez moi le nom de mon futur interlocuteur.
Cassandra Flint.

Lucrezia toussota.

Un souci ?
Non non ! Une mie de pain. Vous disiez donc ?
La fille de Flint est donc à Heaven.
D'accord. Le nom me dit vaguement quelque chose. Et où ?
A la villa de la demoiselle.
C'est noté. Je demanderais à mon chargé de presse, Monsieur Samuel Cohen de prendre contact avec vous. C'est lui qui sera en charge du dossier communication. Vous verrez, je ne doute pas qu'il soit très bavard.

Lucrezia raccrocha, confiante.

Vous faites donc trimer mon cousin ?
Oh ! une vraie torture.
Je vous imaginais plus... Douce.
Ne vous fiez pas aux apparences.
Ah ? Et qui y a-t-il sous cette apparence de dure femme d?affaire italienne ? Qui y a-t-il sous cette croqueuse d'hommes qui n'est finalement qu'une parvenue ? et sous cette politicienne qui ne jure que par des mœurs rigides ?
Parvenue ? huuuum?
C'est la seule chose que vous relevez.
Vous ignorez qui est ma famille.
Au contraire ! Je ne le sais que trop bien ! Riche, tristement célèbre - je pense aux amours contrariées de votre cousine - et surtout terriblement ma...magnifique.


Du coin de l'œil Lu vit Corinna sursauter et Snivi prêt à lancer son couteau. Comment était elle parvenue à garder son sang froid ? Elle l'ignorait mais elle n'avait cillé, pas bouger d'un millimètre. Elle esquissa même une moue, imitant les stars qui aimaient tant les compliments. Une œillade en coin, il ne manquait plus qu'une légère rougeur aux joues et le tableau aurait été parfait.

Nous en étions où avant que ce journaliste ne m'interrompe ?
Qui est ce ?
Qui ?
Le journaliste.
Un journaliste.
Je vous demande son nom.
Pourquoi faire ?
Un mensonge est si vite arrivé !
Suggéreriez-vous ?
Tout à fait, cette personne peut se faire passer pour un journaliste et n'être qu'un paparazzi ou pire ! L'avocat de votre ex mari. Vous devez désormais être très prudente, tant dans vos paroles que dans vos gestes ; mais j'ai confiance. Samuel saura vous y aider.

Lucrezia se mordait la lèvre. Elle devenait parano ? Elle voyait des allusions dans les moindres phrases anodines. Pire. Elle se sentait presque coupable. S'en était trop pour elle.

-32-
Ambiance

Corinna était surprise par l'annonce que snivi venait de lui faire à tel point qu'une partie du restaurant pu entendre son étonnement.

Quoi ?

Snivi lui fit un signe de la main lui demandant de baisser d'un ton...

Danny est vivant ?

Corinna n'imaginait pas comment Lu avait encaissé la nouvelle... et surtout comment elle pouvait supporter toutes ces nouvelles jaillissants les une après les autres. La mort de son frère, son époux défunt qui ne l'était pas, son époux qui voulait divorcer parce qu'il s'était entiché d'une nana, et maintenant un avocat qui risquait de faire trop de zèle...

Mais, mais il devient quoi ?

Bah apparemment il est rentré dans les ordres dans un monastère sur les hauteurs...

Corinna n'en revenait pas... Tout à sa réflexion, Corinna essayait de suivre ce qui se passait à la table de Lu et de l'avocat. Elle menait le rendez vous de front même si parfois elle était trop vive sur ses réponses...
Snivi quand à lui était prêt à réagir au quart de tour... L'aura qu'il dégageait aurait pu faire fuir n'importe qui de peur...
Corinna se mit alors à penser au projet du port, et l'idée que l'avocat puisse écouter de prêt même de trop prêt à se dossier l'inquiéta. Ce qui était d'autant plus dangereux qu'il pourrait l'air de rien essayer d'en savoir plus en tirant les vers du nez de son cousin.

Snivi tu n'as pas peur du fait que Samuel soit le cousin de l'avocat ?

Un sourire étira les lèvres de Snivi...

Ne t'en fais pas pour cela... Lu s'en occupe déjà...

Si Lu s'en occupait alors il n'y avait en toute logique aucun risque... Enfin pour la famille parce que pour le pauvre Samuel se serait loin d'être le cas. Le dîner avancait bien et les desserts arriva au moment ou le téléphone de Corinna se mit à sonner...

Excuse moi c'est Lara.

Cori se leva pour se mettre dans un coin ou il y aurait moins de bruit pour entendre son interlocutrice.

Oui Lara ?
Il faudrait que tu viennes à la maison, j'ai quelque chose à t'annoncer, ainsi qu'à Bella.
Ok pas de soucis, je suis en train de diner, un diner d'ailleurs spécial, mais dès que c'est fini je vous retrouve.
A tout à l'heure.
Ciao.

Corinna raccrocha et alla reprendre sa place face à Snivi.

Alors quoi de neuf ?

Si tu veux mon avis, Lu mène plus que bien sa barque, mais à cela rien d'étonnant... Mais elle la mène peut être trop bien à mon gout...

Cori ressentit dans la phrase de Snivi une pointe, même plutôt une énorme pointe de jalousie de Snivi... Si Lu agissait comme à l'accoutumée, il était fort possible que Snivi en silence vienne à ronger son frein...

-33-
Ambiance

Après le coup de téléphone de Lara, et juste après avoir repris place face à Snivi, son mobile sonna à nouveau. Elle s'excusa à nouveau et se déplaca au même endroit que précédemment...

Corinna ? abbiamo un problema….

Si ce problème est une personne emmenez la dans une arrière pièce, Jimmy vous laissera passer.

Bene.

Arrivo.

Elle raccrocha et s'en retourna vers Snivi qui était toujours pendu aux propos de Lu et de l'avocat par l'oreillette...

Tient toi droit, penchez tu n'entendras pas mieux.

Elle eut pour réponse un grognement de Snivi.

Bon je dois te laisser, une autre affaire m'appelle et après j'irai directement à la villa retrouver Lara.
Tu m'excuseras auprès de Lu, et tu lui diras de me tenir au courant.
Bonne fin de soirée, enfin pour toi autant que cela puisse l'être...

C'est dans un nouveau grognement de Snivi qu'elle quitta le restaurant en direction des couloirs privés du Casino. Pépino savait ou il devait emmener l'homme pour une affaire « privée ».
Ses talons claquaient au sol, elle arriva devant la porte que Jimmy gardait et il lui ouvrit celle ci pour la laisser rentrer. Elle vit à l'intérieur Pépino, John et surement la personne qui était le problème dont Pépino.
Corinna s'approcha de Pépino et se mit à lui parler en italien pour lui expliquer la situation. L'homme était entré dans le casino comme dans un moulin maltraitant ou tout du moins parlant dans des termes peu aimables à un des employés...

Bene, grazie Pepino.

Elle s'approcha de l'homme qui était assis à la table... Cori n'était pas grande mais à l'aura qu'elle dégageait on savait que c'était une personne qui ne s'en laissait pas compter, et surtout qu'elle avait de l'influence, le genre de femme dont il faut se méfier aussi bien dans la vie que dans un lit si le malheur vous prenait d'en vouloir trop...

Alors comme cela on se croit chez soit ?

L'homme ne décocha pas un mot, mais crispa la machoire sachant qu'il n'était pas en position de force dans la pièce...

Sache qu'ici tu es chez moi. Je suis la maitresse des lieux et je décide qui est le bienvenue de qui ne l'est pas... Ton esclandre est mauvaise pub pour nous, et la mauvaise pub, c'est mauvais pour les affaires...

L'homme la regardait dans les yeux mais n'osait lui répondre sachant qu'il n'arriverait à dire clairement les raisons de sa présence sans qu'on lui rit au nez...

Tu joues encore les statues ? Très bien on va voir ce que l'oeuvre d'art vaut...

Elle s'éloigna vers la porte et avant de l'ouvrir elle se tourna vers Pépino et lui parla en italien...

Tu sais ce que tu as à faire de l'importunt... J'ai des affaires plus importantes à régler... S'il daigne enfin parler tiens moi au courant...

Bene Corinna...

Ils la saluèrent de la tête pendant qu'elle quittait la pièce toujours très droite, et très impressionnante, ses talons donnant l'impression de claquer comme si elle giflait l'homme qui s'était permis de remettre en cause sa suprématie dans son casino.
Elle demanda à Jimmy de rester ici jusqu'au bout pour finir de se débarrasser de l'homme si besoin...

Elle monta à son bureau prit ses affaires, appela Franck pour qu'il la rejoigne devant la porte principale. Ils grimpèrent dans la voiture direction la villa...

Avant à la villa
-35-
Ambiance

Corinna, Lara et Bella, avait passé la soirée à parler des projets qu’ils avaient en vue. Beaucoup de travail en perspective…
Corinna dormit dans sa chambre, d’un sommeil pour une fois reposant. Elle n’aurait su dire pourquoi dans la villa elle se sentait détendu. Franck ne dormais pas avec elle, avec la masse de travail qu’elle avait, elle avait mis entre parenthèse leur histoire, et bien qu’elle eut senti à plusieurs reprises son malaise, il faisait bonne figure.

Au petit matin, elle se leva, prit une douche et s’habilla et maquilla avant de partir. Il était à peine 7h mais les affaires au casino n’attendaient pas. Avant d’aller au casino elle voulait passer voir quelques dirigeants de banque. Elle avait laissé un message sur leur répondeur disant qu’elle viendrait à partir de 7h30 et qu’ils se devaient d’être à leur poste pour la recevoir. Elle monta dans sa voiture, Franck à ses côtés et elle démarra en trombe.

Toute la matinée, elle alla voir les banques et la gestion de celle-ci. Elle aimait les visites surprises ou annoncées de dernière minute, cela montrait aux directeurs qu’il fallait toujours être opérationnel et sur le qui vive…
Lors des ses recherches pas d’irrégularité notable, mais des failles sur des comptes de riches clients, hors de tout soupçon, qui seraient de parfaits pigeons pour blanchir de l’argent à leur insu. Elle travaillait sans cesse sur de nouvelles idées pour que l’on ne puisse remonter jusqu’à eux.

Si elle utilisait toujours la même technique cela finirait par mettre la puce à l’oreille de certaines personnes. Corinna avait alors opté pour un système aléatoire. Pendant une période, une technique, puis une autre, puis encore une autre et âpres elle les mélangeait toute. Ce que certains ne savaient pas c’est qu’à la brigade financière de l’île elle avait désormais un indic qui la prévenait quand on commençait à s’intéresser de trop près à ses fonctions financières. Elle avait réussir à le détourner grâce au penchant qu’il avait pour le jeu.

Un jour il était venu et avait perdu au table de jeux plus qu’il ne pouvait payer. Il avait alors été pris en charge par un des responsables avant que son dossier ne remonte jusqu’à Cori. Quand elle avait vu qu’il travaillait à la brigade financière elle avait sourit, elle pourrait se servir de lui. Aujourd’hui pour pouvoir jouer et surtout ne pas être dénoncé il était obligé de travailler pour elle, en la prévenant seulement des gestes et mouvements qu’avaient la brigade…

Quand elle eut finit son tour, elle reprit la voiture et partit en direction du casino. Elle arriva à son bureau peu de temps avant midi et demanda à rester un peu seul pour pouvoir mettre de l’ordre dans les affaires courantes : courrier, e-mail, demande de gros joueurs et arrivées de personnes importantes. Elle n’avait eu aucune nouvelle de Lu mais elle savait que Snivi ne devait pas être loin et elle ne risquait rien, enfin à elle seule elle était un risque…

Elle reçut alors un coup de fil de Shin qui l’invitait à dîner. Après avoir raccroché elle fut des plus étonnée… Y avait-il un problème avec les travaux sur le club dont il voulait lui parler ? Elle ne savait pas, mais dans le doute elle irait au rendez vous.

Sa pendule sonna midi, et elle se dit qu’elle avait largement le temps de se mettre à jour sur le travail du port, du blanchiment et de la future organisation des transports pour le nouveau projet avant le diner de ce soir.

Elle se fit faire monter une salade pour le déjeuner et se mit à potasser les différents dossiers du bureau quand son interphone sonna.

Mlle Mancini, un coursier pour vous.

Faites le monter, merci.

Quand on frappa à la porte, elle indiqua qu’il pouvait entrer, et elle distingua avant le coursier un magnifique bouquet…

Veuillez signer ici s’il vous plait.

Elle signa le registre, prit les fleurs, et le coursier s’en alla…

Il y avait une carte sur laquelle on pouvait lire :

Dans l’attente du diner voici quelques roses à votre attention
Lee Shin.

Corinna apprécia le geste, même si elle ne savait pourquoi elle avait le droit à un tel cadeau. Franck fit alors son apparition dans le bureau. Cori lui tendit le bouquet.

Tu pourrais s’il te plait les mettre dans de l’eau ?

Corinna retourna s’assoir mais Franck ne bougea pas.

Tu voulais me parler de quelque chose ?

Franck se mordit la lèvre intérieure avant de répondre.

Je peux savoir qui c’est ? Si c’est un nouvel amant tu aurais pu me le dire non ? Cela aurait évité tes mensonges sur le fait de m’éviter…

Cori fixa alors Franck d’un regard noir…

Non mais attends tu te prends pour qui pour me parler ainsi ? Déjà on a le droit de me faire des cadeaux et de deux cela ne te regarde pas… Libre à toi de me croire ou non sur notre histoire, mais en tant que ta patronne j’aimerai du respect !

Son ton était sec et cassant, il venait de la blesser… Il ne se rendait pas compte que même s’ils ne passaient pas de temps ensemble, elle serait suffisamment honnête pour ne pas se jouer de lui…

Maintenant laisse moi bosser…

Franck serra les dents hésita à répondre, décidant finalement de sortir et de laisser la discussion en plan.

-36-
Ambiance

Corinna avait travaillé toute l'après midi à mettre ses affaires en ordre et quand elle avait appelé Franck pour savoir ce qu'il en était au niveau surveillance de la chambre d'hôtel de l'avocat de Lucrézia, elle avait senti qu'il ne digérait pas le fait qu'elle l'ait envoyé bouler auparavant.

Alors que l'après midi touchait à sa fin elle recut un coup de téléphone. La secrétaire de Lee Shin la prévenait que son patron ne pourrait honorer leur diner de ce soir pour des raisons professionnelles, et qu'il était navré de lui faire faux bond au dernier moment. La secrétaire lui assura qu'il prendrait rapidement contact avec elle pour planifier un autre rendez vous.
Cori raccrocha et fut légérement décue elle qui se faisait une joie de pouvoir s'évader ne serait ce qu'un instant de ses responsabilités...

Les jours passèrent avec leur lot quotidien de petits fraudeurs au casino et corinna n'eut pas une seconde à elle. La disparition de l'avocat suite à l'explosion qui avait eu lieu au port ne l'étonna guère sachant qui se trouvait derrière cela.
Pour que tout soit au mieux elle avait emmené avec elle Jimmy pour nettoyer et faire disparaître toutes traces de la présence de l'avocat dans l'hôtel.

Elle empaqueta tout ses effets personnels et les envoya par coursier à la tour de Rossi à l'attention de Lu. Si des choses pouvaient leur être utile cela se trouvait peut être dans les carnets et papiers qu'il gardait planqués dans sa chambre.

Quand tout cela fut fait elle retourna à son bureau pour lire les derniers documents au sujet du financement des travaux à Eden Island. Elle avait travaillé depuis le début sur les comptes et sur les paiements discrets pour certaines constructions qui devaient avoir lieu à l'insu de beaucoup. Elle contacta les banquiers pour les prévenir que le lendemain elle passerait au siège pour avoir accès aux ordinateurs.

Les journées passaient de plus en plus vite. Le projet Eden l'occupait au niveau des versements des divers parties en présence. Elle était passée au siège bancaire leur appartenant et elle jongla via différents comptes offshore pour cacher ce qui pouvait se tramer.

A son retour elle vit qu'elle avait un message de Bella.

Cori, c'est Bella. Je sais que tu es occupée mais c'est assez urgent, c'est pour ça que je laisse un message sur ton répondeur. Il n'y a pas de bonne manière de dire ce que j'ai à dire, je ne vais donc pas essayer de faire dans la dentelle. Kim est mort, son corps n'a pas été retrouvé, c'est pourquoi Juliana est partit en Corée pour tirer les choses au clair. Quand tu as mon message, rappelles moi ou passes à la villa s'il te plait

A l'écoute du message, Cori s'effondra dans son siège... Ses yeux bougeaient de droite à gaucher cherchant une sortie à l'annonce qu'elle venait d'apprendre.
Franck dans le bureau à ses côtés s'inquiéta pour elle...

Cori... Que se passe t il ?

Je... Une mauvaise nouvelle... Je dois prendre mes dispositions... Va chercher la voiture j'arrive.

Franck quitta la pièce ne comprenant pas ce qui se passait. Cori prit son portable et laissa un message sur la boite vocale de Juliana ne réussissant pas à la joindre...

Bonjour jul, je... je viens d'apprendre la mauvaise nouvelle... Sache que je suis avec toi de tout mon coeur. Que nous veilleront comme toujours sur la famille et sur ses affaires. Si tu en as le courage et la force donne nous des nouvelles... A bientôt.

Elle raccrocha, prit sa veste et descendit de suite devant le casino. Franck avait pris place côté passager et Cori prit le volant et elle démarra sur les chapeaux de roues en direction de la villa... Désormais elles allaient devoir s'employer à cacher l'absence de Juliana...

Suite

Avant réunion
-40-
Ambiance

La réunion s’était achevée tranquillement en parlant des affaires en cours, en évoquant le projet Eden Island. Bien que Juliana absente, les investisseurs attendaient toujours des résultats et les travaux avançaient doucement mais surement.
Cori pensa qu’il faudrait qu’un jour elle aille y faire un tour pour voir à quoi tout cela ressemblait. Elle avait déjà fait faire une suite pour elle au cas où.

A peine la maison de Park quittée, elle salua Bella qui devait surement quelques affaires à régler, pour reprendre la direction du Casino.
Elle monta dans sa voiture accompagnée de ses deux nouveaux compagnons de route : Luca et Milo.

Ils arrivèrent assez rapidement au Lion’s, et ils suivirent Corinna jusqu’à son bureau. A peine arrivée, on frappa à la porte et elle indiqua que la personne pouvait entrer. Elle ne fut pas surprise en voyant Franck, cependant lui fut surpris en découvrant ces deux hommes aux côtés d’elle. Il prit sur lui et avança avec les derniers dossiers en cours au sujet des gros clients du casino.

Il faudrait que tu regardes certains de cela, on a des gros poissons bien ferrés mais avec la concurrence il faut réussir à les garder.

Elle hocha la tête en signe d’assentissement.

Ah oui on a prit un voleur aussi ce matin en train d’épier des vieilles dames d’endormir leur vigilance, et de subtiliser une pièce par ci par la pour après pouvoir jouer aux machines à sous. Jimmy l’a installé dans une pièce au sous sol. Que veux tu qu’on en fasse ?

Corinna s’installa au fond de son fauteuil.

Milo, Luca, vous venez d’arriver mais vous savez vous occupez des petites gênes de son espèce… Cela vous permettra de vous faire la main avec le genre de faune que l’on trouve sur l’île.

Elle leur fit un magnifique sourire qu’ils lui rendirent ce qui exaspéra encore plus Franck.

Je vous montre ou c’est.

Ils quittèrent tout trois le bureau de Corinna, et celle-ci commença à regarder ses e-mails. Elle s’arrêta particulièrement sur celui de l’architecte qui bossait pour la boîte de nuit, lui indiquant que les travaux étaient sur le point d’être achevé, et qu’il voulait savoir si tout allait comme il fallait ou si des modifications de dernières minutes seraient à prendre en compte.
Elle se mit alors un rappel pour passer un coup de téléphone au co propriétaire de la boite quand elle aurait écoulé une partie des dossiers que Franck avait déposé sur son bureau.

Toute sa matinée fut ponctuée entre coup de téléphone, organisation du confort des gros clients en en discutant avec Vanessa et Ed.
De nouveaux allaient aussi faire leur apparition et elle voulait les appâter comme il fallait, elle donna alors les consignes à son hôtesse Ellie pour que tout soit parfait.

Quand dans le milieu de l’après midi elle eut une minute de répit, elle prit son téléphone pour essayer de joindre Shin Lee à son bureau. Elle tomba sur sa secrétaire, se présenta et lui indiqua la raison de son appel, en lui demandant de bien vouloir qu’il la recontacte.

Une fois cela fait elle décida de s’octroyer un bain de foule dans le casino. Elle prit son portable et fit le transfert de sa ligne fixe sur son portable pour avoir tout les appels qui pourraient arriver.

restaurant italien

-44-


Alors qu’elle était sur la place passager de sa voiture, Corinna regardait par la fenêtre le regard perdu dans le vague. Elle repenser à l’agréable moment qu’elle venait de passer en compagnie de Shin. Un sourire s’esquissa sur son visage, un sourire qui illumina ses prunelles. Luca qui conduisait vit sa cousine avec le visage radieux, et se mit à son tour à sourire.

Apparemment le repas c’est bien passé…

Corinna tourna la tête vers Luca et le sonda de manière interrogatrice.

Qu’est ce que tu sous entends par la ?

Rien mais je suis content de voir que cela t’a détendue…

Corinna tourna la tête vexée de s’être faite ainsi prendre en marmonnant quelque chose d’inintelligible.
Elle devait pourtant s’avouer qu’au milieu de tout les derniers faits qui s’étaient produits c’était la première fois qu’elle se sentait sereine, apaisée et qu’elle n’avait pensé à rien de tous les soucis qui la préoccupait depuis quelques semaines.
Ils arrivèrent au casino, et pendant que Luca allait garer la voiture, Cori se dirigea vers sur bureau, Milo la suivant de près.

Elle fit un détour par la salle de jeu, table de black jack pour voir comment ca se passait en ce moment. Elle alla directement vers Ed pour lui demander si aucun problème n’avait eu lieu en son absence. Il la briefa sur quelques incidents comme des bagarres de jeunes gens éméchés, mais rien de vraiment très sérieux.
Elle prit alors l’ascenseur privé et arriva dans son bureau. Sur son bureau trônait divers dossier, dont des demandes de location de salle pour des séminaires.

Elle étudia chaque dossier, remplit les conditions, signa les documents et appela sa secrétaire pour qu’elle fasse le nécessaire pour que le planning des locations soit mis à jour. Sa secrétaire lui donna alors ses divers messages que Corinna n’avait pas eu lors de son absence. Un des messages l’interpella.
Na-Yung avait essayé de la joindre mais sans y parvenir. Elle regarda son téléphone, et vit plusieurs appels en absence.

Milo était assis dans le canapé, lisant un magazine de voitures quand au moment ou Luca entrait, ils l’entendirent se mettre à jurer en italien.

Qu’est ce qui se passe ?

J’ai raté un appel de Na-Yung.

Elle décrocha son fixe et appela sur le fixe de la demeure de Park, étant sûre de la trouver la bas.

Na-Yung ?
Oui c’est Corinna tu as essayé de me joindre ?
QUOI ?!?
C’est grave ?
Comment cela tu n’en sais rien ?
Et Park ou est il ? La bas ? Même sur son lit de mort, elle lui ferait la peau s’il venait la chaperonner.
Bella est au courant ? Peux tu la prévenir ? Merci.
J’appelle Park pour avoir des nouvelles.

Corinna se leva et se mit à faire les cent pas dans le bureau…

Cori ?

Lara est à l’hôpital… Je ne sais pas ce qu’elle a… Il est quelle heure à New York ? 22h…

Cori prit son téléphone et composa le numéro de Park. Elle tomba sur sa boite vocale.

Park c’est Corinna… Je viens d’apprendre par ton ombre de ce qui se passe, tu ne pouvais pas prendre toi-même la peine de m’appeler ? Tu te prends pour le grand Manitou ? Appelle-moi et donne moi des nouvelles. Tu as beau être le chef désormais de la triade sur l’île ca ne te donne pas le droit de nous évincer ainsi…

Elle ne le salua même pas et raccrocha son téléphone. Au son de la voix de Cori on pouvait entendre l’inquiétude qui prenait le pas sur la raison. Non il ne devait rien arriver à Lara. Ce n’était pas possible. Kim mort, Juliana partit on ne savait ou mais surement en main avec un danger extrême et Lara qui elle aussi était mal…
Tout partait de travers et Corinna se sentit d’un coup aussi seule qu’elle était impuissante.

1.

Ambiance

S'il est une chose que Sherryl adore depuis qu'elle a mis les pieds la première fois dans cet univers feutré, c'est l'excitation latente qui règne dans les casinos. Et au Lions, elle vient de trouver son petit paradis personnel. Voilà une semaine qu'elle vient chaque jour, profitant du budget, pour ainsi dire illimité, qui lui a été alloué pour sa soit disant mission afin de se parer de ses plus beaux atours.

Depuis plusieurs jours, elle s'assoit ça et là à une table, pratique ses petites habitudes, les adaptant aux lieux afin de ne pas se faire repérer. Les propriétaires de casinos, étrangement, n'apprécient pas tellement les oiseaux tels qu'elle qui se fient sur un instinct sans faille des chiffres pour compter les cartes et jouer de la probabilité afin de rafler la mise neuf fois sur dix.

Ce petit jeu commence à la lasser, elle n'est pas habituée à se contenir et déteste être bridée, à fortiori par elle même. Ses yeux noisette, ourlés de longs cils, leur donnant une profondeur troublante, se posent enfin sur celui qu'elle espère croiser sans toutefois se donner la peine de le chercher. Elle s'est laissée dire que son contact est un flambeur... où donc le trouver à coup sur si ce n'est ici ?

Sa silhouette aux formes avantageuses est galbée dans un fourreau de soie rouge, fendu sur tout la longueur de ses jambes musclées, jusqu'à la hanche, dégageant sa peau bronzée à chaque pas. Ses hanches se balancent à un rythme hypnotique tandis qu'elle parcourt les allées comme si elle était chez elle.

Durant plusieurs tours à la table de poker, elle s'est attardée à observer le jeu, une moue ironique sur le visage. Il se sent épié, son jeu s'en ressent. Quelques erreurs ça et là permettent à l'asiatique de rafler un tour. Son regard acéré relève quelques détails sur leurs attitudes respectives, emmagasinant tout cela en même temps que les cartes qu'elle peut apercevoir, structurant dans son esprit le jeu.

Le bridé est plus confiant, mettant sa méfiance au tapis pour fanfaronner et ainsi prendre des risques inutiles et dangereux qu'il n'aurait pas osé sans sa précédentes victoires. A chaque fois que ses perles brunes se posent sur le dos du grand noir, elle aperçoit ses épaules légèrement plus nouées qu'auparavant, ses doigts qui jouent avec ses lunettes.

Ses pas la rapprochent de la table avec lenteur, décrochant un sourire renversant à chaque homme en présence. L'asiatique lui fait de l'œil, elle feint de ne pas le voir pour se pencher par dessus l'épaule de son vis à vis. Ses lourdes boucles brunes cascadent de son dos pour effleurer le bras de Tony.

Ignorant royalement le reste de la table, elle accentue sa position, offrant une vue qui ne manque pas de réjouir certains qui, étrangement, ont quelques difficultés à la regarder dans les yeux en cet instant. Sa bouche se rapproche de l'oreille du black, son souffle effleurant sa peau. A l'instant où les doigts de celui ci frôlent le coin de sa carte, elle l'arrête d'un soupir plus que d'un mot, seulement perceptible de lui et de lui seul.

Stop...

Il frémit à peine sous le conseil, reste à l'écoute tandis que la main de la brunette se pose sur son épaule, complice, du moins, en apparence.

Annoncez... table... l'asiat' va relancer... Renchérissez... il demandera à voir en annonçant le bluff...

Les doigts s'écartent des cartes à jouer, il s'exécute, curieux de savoir ce que valent ces conseils, après tout, il n'a guère à perdre sur ce coup là.

La prochaine brûle... Alexandre.

Sherryl se recule, s'accoude sur le dossier de son partenaire pour l'occasion et observe, neutre, le déroulement des opérations. Chaque réaction est celle qu'elle a prévu. La scène se passe ainsi qu'elle l'a visualisée en son esprit. Certains parleraient de clairvoyance, elle préfère y voir juste la marque de l'intelligence.

Le pot est parti dans la main prévue. Le joueur annonce son retrait de la table et se relève pour se tourner vers elle, le regard masqué par ses solaires. Elle dénoue ses bras de sa poitrine pour poser la main sur celui de Tony. Un sourire narquois fleurit sur ses lèvres tandis qu'elle l'entraine à pas mesurés, légèrement à l'écart.

Hello Cow Boy, alors, ça y est, j'ai toute votre attention ou vos jetons vous brulent ils les doigts ? Faut qu'on cause ! Connaissez un endroit tranquille où les murs ne sont pas troués d'oreilles et d'yeux ?

-49-

Ambiance


Corinna accompagné de Lucas avait sillonné les rues de l'île de long en large, sans trouvé la trace du hummer. En perpétuel contact avec Milo qui n'avait plus de bonnes nouvelles à donner à sa cousine.
Cori ne savait pas ce qu'elle devait faire, elle avait de par son départ défié dans un sens sa soeur, mais les propos que Lara avaient tenu, son départ, se retirer des affaires. Elle voulait avoir le coeur net, qu'est ce que cela signifiait clairement.

On rentre. Direction le casino, j'ai besoin de réfléchir à tout ce qui s'est passé.

Cori et Luca arrivèrent avant Milo. Elle n'attendit pas et partit d'un pas précipité et décidé dans son bureau. Elle prit place dans son fauteuil, le fit pivoter pour se retrouver face à la fenêtre. D'ici elle avait une vue magnifique sur l'île. Elle resta jusqu'au levé du soleil, dans cette position.

Que devait elle à présent faire ? Si seulement elle avait eu la moindre idée. Alors qu'elle s'interroger sur la suite des événements elle reçut un message de vince, indiquant que tout allait pour le mieux, que Lara avait besoin de se retrouver un peu.
Cori renvoya une simple phrase.

Bene, si elle a besoin je suis la.

Elle savait qu'il ne servait à rien de s'imposer, dans la famille on ne montrait jamais rien, les sentiments, la colère, la déception, en général on essayait de le garder pour soit, et de régler seul ses problèmes.
Cori se réinstalla derrière son bureau, sa main se dirigea vers son combiné téléphonique, elle le souleva, commença un numéro avant de reposer brutalemment l'appareil.
Elle devait mettre cette soirée dans un côté de sa tête. Elle ferait ce qu'elle avait toujours fait son travail, quoiqu'il arrive, la petite et frêle Cori n'était plus. D'ailleurs elle avait la sensation que cette personne avait disparu depuis des années lumières.

Ou était donc passé l'innocence de cette jeune fille. Cette adolescente aux boucles qui jouaient avec le vent, quand elle courait dans le jardin de la famille en Italie. Ou se trouvait la simplicité de ces gestes, de ces paroles.
Qu'était elle devenue... Personne ne pouvait le dire. Souvent elle avait cherché comment tout cela était arrivé, mais à chaque fois qu'elle était sur le point de trouver la cause, les raisons, elle avait tout enfouie au plus profond d'elle, et aujourd'hui encore, elle ne voulait sonder plus profondemment son coeur et son esprit.

Elle ne pouvait se laisser aller, se laisser attendrir par des sentiments passés, des souvenirs douloureux, qui l'auraient rendu plus fragile.

Les deux jours qui suivirent, elle se noya dans le travail, sans essayer de sortir de son bureau, n'émergeant que rarement pour prendre le temps d'avaler un morceau, prendre une douche et se changer. Avec la fin d'année approchant, elle savait que les bilans comptables étaient pour bientôt. Elle voulait que tout soit à jours, que toutes les tractations de la famille soit sure, que les sociétés offshore soient assez solides pour passer inapercu. Que les dons, permettant les réductions d'impots soient bien pris en considération.

A la fin du deuxième jour, le peu de sommeil engrangé se voyait sur son visage. La jolie italienne n'était que l'ombre d'elle même. Elle s'était réfugiée dans le travail pour ne pas avoir à faire aux autres membres de la famille.
Elle n'avait eu de contacts avec Milo et Lucas qui s'étaient relayés auprès d'elle. Ils avaient bien essayé de la forcer à prendre du repos, mais rien n'y faisait. Franck était passé mais comme pour les deux autres, il avait été remercié sans ménagement.

La nouvelle année pointait son nez... Qu'allait elle apportait de bon à la famille ? A elle-même ? Tant de questions, si peu de réponses...

ambiance

La nuit a pris ses quartiers sur L’île du Paradis … Les spots de lumière balayent la noirceur du ciel … Sur l’avenue la plus chic de toute l’îles, la faune nocturne prend d’assaut son pavé … pour se rendre dans des bars et boites toute plus branché les unes et les autres … Il y en a pour tout les goûts…. Mais les plus fortunées vont pour la plus parts dilapider leurs jolies billets verts au Casino de L’île. « The Lion » … Les voitures de luxes et de sports défilent ce soir entre les mains des voituriers du Casino… Avec de la chance, ces derniers reçoivent de généreux pourboire …

En voici une bien particulière de voiture … Une Nissan noir aux dessin tribal sur les ailes arrières. Entièrement tunné dans les moindre détails…Les regards se lèvent pour observer les lignes arrondie du monstre de mécanique qui cache dans ses entailles bien des secrets…. La voiture s’arrête devant l’entrée, deux voituriers se dirigent d’un même pas vers le véhicule … La portière passager s’ouvre et une jeune femme en sort… Des boucles soyeuses tombent en cascade sur ses épaules lorsqu’elle passe sa mains dans ses cheveux pour replacer des mèches rebelles qui lui tombe sur son visage … Elle ferme la portière d’un claquement et contourne sa véhicule … Un troisième voiturier s’était joint au deux autres qui se tiennent droit comme des piquets. Cette jeune femme n’est pas une cliente comme les autres …

Jimmy fait attention a mon bébé..

Elle lance son trousseau de clé en direction du jeune voiturier qui les attrape au vol…

Bien Melle De Lucas …

Les jeunes hommes s’empressent de contourner la voiture pour s’installer au volant du petit bolide … sous l’œil envieux de ses deux collègues…Deux hommes, en costume sombres l’air patibulaire apparaissent au coté de Lara qui se dirigent d’un pas sur vers l’entrée … dans l’une de ses mains se balance une mallette argentée … La porte lui est tenue pour un portier qui la salut… Deux autres hommes complète sa protection … se tenant a une distance suffisamment proche mais sans entraver sa progression dans le hall d’entrée … Une partie des cameras de surveillances suivent pas a pas le chemin qu’elle prend…

Devant eux se dessine la salle de jeux … table de black jack, de baccara, machines a sous s’alignent a perte de vue… L’ambiance est excitante et électrique a la fois … Une alarme de machine a sous hurle dans la salle suivit des cris de joie … Une chanceuse cliente vient de gagner un petit pactole …. A lors qu’a une table de Back jack un client moins en vaine se retire tête baisse vers ses chaussures bon marché après avoir claquer son salaire du mois aux jeux…. La chance au jeu ne sourit pas a tout le monde… la demoiselle est capricieuse … Mais tout cela est égale a Lara qui ralentit pas le rythme de son escorte ….

Les camera ne sont pas les seules a suivre de leurs bionique l’un des trois tête du triumvirat … Franck Palusio le responsable sécurité du Casino et son second Jimmy Cannon sont accoudée a l’une des balustrade qui surplombe la salle de jeux …

Wouaaouuu !!! Quelle femme !!!
Frank se redresse et croise les bras tout en suivant la jeune femme du regard ….

Arrête de te faire des films vieux …. T y survivrai pas, elle serait capable de te bouffer …

Jimmy se redresse à son tour et se retourne vers son ami …. Un sourire en coin….

Je demande que ça qu’elle me mange tout cru …

Puis prit un air sérieux devant l’air contrarié ….

Toi ne t’as pas digéré que la patronne te remplace par ses cousins …
Non!! Si Cori a choisie ses cousin pour sa protection elle avait ses raisons..

Jimmy met ses mains dans ses poches et secoue la tête …

Lara et son escorte ont atteint l’un des ascenseurs privé du Casino … Les portes s’effacent devant eux … Lara y pénètre et ses quatre hommes de mains prennent place a leur tours aux quatre coins…. La jeunes femmes vêtue de son tailleur pantalon blanc contraste avec les noirs des vêtements de ses hommes … L’ascenseur s’arrête a un étage ou seul quelques privilégier ont le droit d’y pénétré ….

Lorsque Lara entre dans le bureau, elle est seule … ses hommes sont resté derrière le qu’elle vient de refermer … Cori lève les yeux de son ordinateur ….

Cela t’arrive de sortir de ton bureau ?
Et toi de répondre a ton téléphone ?

Les deux jeunes femmes se mettent à sourire … Toutes deux aux tempéraments différents mais au même but.. Celui de représenter les phénix dans leurs domaines respectifs….

-50-

Ambiance

Cori lui désigne un fauteuil face au sien de l'autre côté du bureau. Elles prennent chacune place. Lara s'avance vers le bureau et y dépose une pochette et une mallette en acier aux dimensions plus importantes qu'à l'accoutumée.
Cori prend la mallette et lance un regard à l'autre italienne lui demandant silencieusement son consentement pour ouvrir. Lara hoche la tête en signe d'assentissement.
La responsable du Lion's ouvre et ses yeux se pose sur de magnifiques bijoux tous composés de diamants.

Je présume que s'ils sont la c'est pour que nous les mettions dans le coffre fort privé réservé à la famille.

Tu présumes bien.

Corinna lève alors la pochette.

Si tu veux savoir, cela correspond à mon bilan comptable au sujet de mes affaires. Comme tu le sais il faut bien rendre des comptes enfin faire en sorte que les chiffres de rentrer d'argent soit pour nous concret et pour le fisc couvert par tes talents.

Corinna lui sourit.

Pas de souci tu sais bien que je prends toujours plaisir à berner les autorités fédérales, d'ailleurs j'ai mon mouchard chez eux, donc je suis toujours avertie si on nous surveille de trop près.
De plus nous avons des activités totalement légales pour couvrir certaines de nos dépenses mystérieuses, avec les camions bennes on ne recycle pas que les détritus mais aussi notre argent au nez et à la barbes des fonctionnaires.

Corinna prit son téléphone, et appela Ed pour qu'il les rejoigne dans le bureau.

Bonjour Ed.
Pourrais tu nous accompagner jusqu'à la salle des coffres pour y déposer un paquet ?

Bien sur.

Alors que Cori rangeait le bilan comptable dans un tiroir, Lara reprit en main la mallette, puis ils sortirent tout les trois pour prendre la direction du coffre qui était mieux protéger que Fort Knox. Corinna avait une des deux clés, Ed la seconde et on ne pouvait ouvrir le coffre qu'en actionnant en même temps les deux. De plus il y avait un contrôle rétinien ainsi que digital.
Ils se plièrent tous trois aux demandes puis entrèrent dans la pièce sécurisée pour y déposer le colis.

Une fois en sécurité, ils quittèrent la pièce.

Lara, tu permets que je t'offre un verre ?

Bien sur.

Je t'en prie après toi.

Elles se dirigèrent toutes deux vers le bar le plus grand du casino et commandèrent à boire. Tandis que le barman préparait les cocktails, la gérante vie de loin Franck et Jimmy en pleine discussion. D'un regard ils comprirent qu'ils devaient reprendre leurs occupations principales.

J'ai la sensation que Franck vit mal son éviction...

Je sais mais je ne veux pas mélanger travail et plaisir, il suffit de voir ce que cela a apporté à Juliana.

A l'annonce du prénom du phénix, Lara fit une moue qui n'échappa au regard de Cori.

En parlant d'elle, j'ai été convoquée...

Si cela te rassure tu n'es pas la seule, je me demande seulement à qu'elle sauce nous allons être mangées.

Tout naturellement en imaginant la future rencontre avec Joy elles se mirent à rire.

74

ambiance

Le casino se remplit de sa clientèle nocturne et son assourdissant Brouhaha en tout genre … cris, alarme de machine a sous , musique d’ambiance … Lara assise au bars en compagnie de Corinna se dit que quant le casino est fermé pour ses quelques heures de repos et ménages le silence dois être appréciable … Du coin de l’œil , elle voit ses hommes en surveillance a des points stratégique se mêlant au client du Bars … Une partie des Camera de cette zone sont vissé sur les deux silhouette de charme des deux Italiennes …

Voila mes Beautés vos poisons … dit Mat le barman en leur adressant un clin d’œil …
Grazié Mat ..

Corinna descend de sa chaise de Bars et se saisit de son verre aux couleurs chatoyantes …

Vient on va s’installer dans un endroit plus tranquille …

Lara la suit avec son propre verre et s’affale dans le fauteuils que lui présente Corinna…. Elle voit la tactique de repositionnement de ses hommes … seul un œil attentif et exercé a l’exercice aurait repéré ce mouvement …

On va se faire taper sur les doigts …

Lara porte à ses lèvres la boisson alcoolisée tout en observant les traits de sa cousine … Corinna se met un rire …

T’as fait fort cette fois … tu pouvais pas attendre que le portail s’ouvre?

La tequila que contient le Cocktail lui Brûle la gorge sur son passage.. Elle croise les jambes avec un air légèrement boudeur….

No ça n’aurait pas été aussi marrant …

Cori avec un sourire secoue lentement la tête…

Et puis t’inquiète pas que son Pékinois est venue chez moi cette après midi tout fier de lui pour me donner les factures et me passer l’un des savons dont il a le secret …
Vous n’avez pas finie de vous chamaillez tout les deux … si vous ne connaissez pas tout les deux je penserai qu’il se passe quelques chose …

Lara manque d’avaler de travers son cocktail. Elle se redresse tout en portant une main à ses lèvres..

Hein… non ça va pas … ment elle …

Cori se penche pour déposer son verre sur la petite table entre elle …

Lara dis moi ce qui t appris alors ?

Lara se mord un instant la lèvre avant de poser son verre a son tour … réfléchie un instant …

C’est juste que ça m’énerve cette constante surveillance …. Si je laissait mais hommes faire.. Ils me suivraient dans les chiotes ou dormirait au pied de mon lit.. J’ai l’impression d’étouffer … je te parle meme pas de ma libido

Cori se mit a de nouveau a rire … Lara ne peut s’empêcher de sourire …

Et qu’elle revienne sans prévenir, sans une explication … en mettant en doute notre travail en son absence …

Lara s’enfonce dans son fauteuil un peu plus tout en soupirant …

Si aussi peut être … Tu crois vraiment que son projet de devenir gouverneur est sérieux?
Je le crains …

Lara penche la tête de coté et semble réfléchir à la question …

Je me demande qui va finir dans nos camions poubelles pour qu’elle y arrive….

La conversation se poursuit sur d’autre sujet … comme les conflits de territoire, le projet Eden… Lara asticote gentiment Cori sur son béguin coréen … Deux heures après les deux italiennes se séparent en se promettant de déjeuner ensemble dans la semaine avenir … Cori prit la direction de son bureau alors que Lara encadré de nouveau de ses hommes la sortie….

-51-

Ambiance

Corinna après le départ de Lara était retourné préparer un dossier qu'elle comptait soumettre à Joy. Son dossier était béton et pouvait apporter de nombreuses choses pour toute l'organisation ainsi que pour les projets de devenir de sa soeur.
Alors qu'elle peaufinait les petits détails, qu'elle ajoutait quelques croquis et des photos qu'elle avait retouché, elle reçut un coup de téléphone.

Lara ? Alors comment s'est déroulé ton entretien ?

...

Sur Eden ? Bah si ce n'est pas un moyen de te donner une leçon ca y ressemble. Rassures toi il y a du monde et puis peut être que l'éloignement te sera profitable.

...

En tout cas sache que si tu as besoin de renseignements sur les fonds à disposition pour le projet tu peux me contacter j'ai le dossier à proximité.

...

Pas de soucis. A bientôt.

Elle raccrocha et s'enfonça dans son fauteuil fixant le téléphone. La conversation qu'elle venait d'avoir la rendait des plus songeuses. Bien sur Lara avait fait une sortie fulgurente et des plus remarquables, mais est ce que cela n'était pas excessif. Corinna secoua la tête, non venant de Joy tout était toujours excessif c'était dans son tempèremment et personne ne pouvait rien y faire. Le seul qui réussissait à la dompter n'était plus de ce monde, chose qu'elle avait apparemment du mal à accepter.
Elle posa un de ses coudes sur le bureau et s'appuya alors sur sa main. Son esprits dans les méandres de ce qui risquait de se passer, elle n'entendit pas le téléphone sonner à nouveau ce qui la fit sursauter.

Corinna Mancini.

Elle ne reconnut pas de suite la voix, mais au bout de quelques secondes elle savait qui était son interlocuteur. C'était son indic à la brigade des finances qui était à sa botte depuis qu'il avait contracté une dette qu'il ne pourrait remplacer de toute une vie de labeur. Il lui avait à plusieurs reprises indiqué qu'ils étaient ou tout du moins certaines de leurs activités dans la ligne de mire de l'agence, mais la il ne l'appelait pas pour eux, mais pour Park.
Bien que cela ne la concernant pas directement, elle se méfiait des répercutions que cela pourrait avoir sur la famille vu les liens qui unissaient les deux familles. Qu'ils se plongent dans la comptabilité de Park ne la regardait pas directement mais qu'ils décident par la suite de venir s'occuper de leur domaine, elle n'aimait pas trop, elle devrait alors aborder le sujet avec Joy si celle ci daignait par la suite lui en faire part.

Elle remercia l'homme avant de raccrocher et boucla son dossier, ainsi que des petites notes sur ce que venait de lui apprendre sa taupe. Elle prit sa veste, vérifia sa tenue avant de se diriger vers la sortie de son bureau.
Elle fit un signe de tête à Milo et Lucas leur indiquant qu'ils partaient tous trois. Pas la peine de leur dire qu'elle était la destination, elle les avait briefés la veille sur un possible entretien avec le phénix qui avait été confirmé un peu plus tard par un appel de Pepino.

Arrivée devant l'entrée du Casino elle fit signe à Jimmy de leur faire parvenir la voiture qui arriva rapidement.
Milo au volant, lucas derrière et Corinna songeuse se demandant à quelle sauce elle serait mangée. La voiture disparut rapidement dans les rues de l'île en direction de son rendez-vous.


Suite avec Joy

Suite à l'entrevue avec Joy

-54-

Ambiance

Depuis l'entrevue avec Joy, Corinna n'avait plus eu de nouvelles. Pour son idée, elle lui avait donné carte blanche. Corinna n'avait su si elle la lui donnait car elle était sure que c'était une bonne idée ou par lassitude de tous les événements qui s'étaient enchainés de manière fulgurante.

Elle avait alors commencé à travailler sur la manière la plus judiciable de faire passer des sommes à écouler sur des possibles achats en vue de cadeaux pour la soirée. Les prix de ces soit-disants présents avaient été augmentés grâce aux réseaux que la mafia entretenait avec certains bijoutiers ou autres commerces.

Elle avait d'ailleurs eu un message disant qu'une voiture venant de la par de Park venait d'arriver au parking du casino. Cette voiture serait alors le gros lot de la tombola, et le fisc ne pourrait alors plus rien contre Park sur ce point la. Corinna se devait d'être plus rusé que tout les chiens galeux qui constituaient la brigade anti fraude de l'état. Ils ne seraient ravis qu'une fois des têtes importantes plongeraient pour détournement et blanchiment d'argent.

Elle désirait tant que tout se passe le mieux possible qu'elle ne dormait que peu, mangeait sur le pouce et ne quittait que rarement son bureau. Personne n'y étant invité pouvait entrer à l'intérieur de celui-ci.

Au bout de cinq jours, commençant à s'inquiéter pour elle, Luca entra sans prévenir. Quand elle entendit la porte s'ouvrir elle se mit à hurler des jurons en italien mais se calma à la vue de la personne se tenant dans l'encadrement de la porte.

Luca ce n'est pas le moment...

Il s'avança bien qu'il n'y ait pas été invité.

Depuis que tu t'es enfermé dans ce bureau ce n'est pas le moment... Regarde comment tu es ? Sur les nerfs, éreintée, agressive, tu n'es pas la Corinna que l'on connait.

Elle leva la tête vers lui, les yeux rougit par la fatigue, son teint était blanchâtre, il semblait qu'il ne restait rien de la jolie femme souriante et avenante qui lui avait permis d'être nommée responsable des finances.

Mais sais tu seulement qui je suis... Je ne suis plus celle que tu as connu quand nous étions en Italie...

Il continua d'avancer et posa à plat ses deux mains sur le bureau.

Je ne sais pas ce qui te pousse à te rendre malade ainsi, mais c'est ta santé que tu mets en péril, pense un peu à toi...

Je ne peux pas.

Qu'est ce qui t'en empêche ?

Elle secoua la tête de gauche à droite faisant démonstration de sa grande lassitude.

Rien, mais j'ai la sensation que tout va de travers depuis l'annonce du décès de Kim. Je me dis qu'en essayant d'en faire le maximum certaines choses pourraient revenir à la normale. Juliana redeviendrai un peu celle que j'ai connu.

Il passa de l'autre côté du bureau, fit pivoter le fauteuil de celle qu'il avait toujours voulu protéger comme sa petite soeur et s'accroupit face à elle avant de lui prendre les mains.

Je ne pense pas que Juliana aimerait te voir dans cet état. En ce moment elle est encore en période d'acceptation si toutefois elle puisse accepter la perte de celui qu'elle aimait.

Corinna à ce moment la ferma les yeux et essaya de rassembler ses esprits, d'assimiler tout ce que Luca venait de lui dire. Elle hocha la tête en signe d'assentissement puis rouvrit les yeux. La flamme de la volonté venait de regagner les prunelles sombres de l'italienne.

Tu as raison, j'ai eu tord...

Il lui passa sa main sur le visage et lui sourit.

Je préfère d'entendre ainsi. Et si tu faisais un break pour te remettre d'aplomb.

Elle acquiéça, se leva de son bureau et partit en direction de la suite qui lui était accordé à l'hôtel pour qu'elle puisse se reposer.

Pendant les deux jours suivant elle ne s'occupa que d'elle pour retrouver la détermination qui n'aurait jamais du l'abandonner ou faire place à la passivité du moment.

Quand elle remit les pieds dans son bureau, elle relut le dossier sur la soirée. Tout le plan financier était solide, elle devait maintenant s'occuper des invitations pour permettre que cette soirée soit une réussite complète.