AGENCE IMMOBILIERE

le taxi d'oliviel s'arreta devant une agence immobiliere,olivier tandis quelques billet au chauffeur avant de descendre en donnant ses instruction...

-je n'en aurai pas pour longtemp...attendait moi ici.

-bien monsieur

Olivier ferma alors la porte du taxi et observa autour de lui...c'était le centre des affaires,des building en tout genre faisaient la courses aux nuages,les rue étaient bondés d'hommes d'affaire,des malettes a la main,marchant d'un pas pressé vers des distination inconnue...
Il entra dans l'agence et une hotesse d'acceuil qui était occupée au telephone ne daigna pas lever la tête avant un petit moment malgrès la sonnerie qui avait retentis lors de son entré...

-hum hum...

L'hotesse déranger pas ce bruit leva dabbord la tête dans la visible intention de raler lorsqu'elle vit le regard dur du garde du corp qui la fixer a travers ses lunettes.Elle resta bouche bée près d'une seconde avant de réagir...

-mon...monsieur veuillait m'escuser je ne vous avez pas vue...c'est pour une demeure?

-c'est ce que vous vendez non?
-oui biensûr...hum vous avez une préférence?

tout en posant sa question elle lui fit signe de la suivre,l'emmenant dans un bureau...

-oui,je veut un terrain sur la plage,avec ou pas une construction de déjà faite...

l'hotesse sortis quelques dossiers et fouilla pour chercher ce qui convenait a la demande de son client...

-j'ai bien une maison,luxueuse,mais...il y as un délai d'attente...

oliviel posa sur le bureau une malette et l'ouvrit...elle était remplis de billet et à la vue de tant d'argent l'hotesse ecarquilla les yeux...

-pas de delai je veut les clefs et le contrat de vente dans moins d'une heure...

l'hotesse déglutit avec difficulté avant de prendre la parole...

-Ce n'est helas pas possible...nou ne pouvons...
La pauvre hotesse n'eu pas le loisir de finir sa phrase...
-alors je n'est plus rien a faire ici je n'est pas de temp a perdre...

il se leva et se dirigea alors vers la sortit suivit de l'hotesse qui lui courait apres...
-enfin monsieur attendais nous pouvons nous arranger j'est d'autre proposition a vous faire...
-ça ne m'interesse pas...

Il sortit laissant une hotesse abasourdit,la bouche ouverte,écoeurée d'avoir laissé passer une occasion comme celle là...elle allait sûrement se faire virer mais olivier n'en avait cure...il entra dans son taxi, impassible...Il ne voulait pas perdre de temp aujourd'hui et il irait a l'hotel ce soir...Pour le moment c'était d'un véhicule qu'il avait besoin...Il devait pouvoir se déplacer sans que quelqu'un sache où il allait...

Le taxi reprit alors sa route a travers les raiseaux surpeuplé du centre d'heaven...Le chauffeur se trouvait fort sympathique et parlait a olivier de tout les coins d'heaven lui apprenant en deux heure d'embouteillage presque tout ce qu'i y avait a savoir ici...du moin ce qui est officiel

Ambiance




Ronald était descendu relativement tôt, il avait quelques affaires à régler avant que tout le gang ne débarque…il lui fallait d’abord différents points de chute pour les différents membres, et des couvertures…enfin des activités légales !! Il espérait trouver tout cela dans l’agence immobilière dont il avait passé la porte il y a une dizaine de minutes. Depuis, il patientait dans un salon plutôt confortable, dans son éternel trois pièces sombre.

Il leva la tête à l’annonce de son nom, un large sourire à l’intention de la ravissante secrétaire qui l’invita à le suivre…ce qu’il fit avec joie, sa chute de reins aurait fait pâlir toutes ses sœurs de couleur…

La secrétaire l’introduisit dans un somptueux bureau de direction, certes il s’attendait à être reçu mais il devait s’agir d’une des personnalités influentes de la direction, bien leur en prenaient…il préférait de loin négocier avec les personnes qui détenaient le pouvoir…question de principe.

L’homme vêtu d’un costume gris foncé, la cinquantaine bedonnante, légèrement chauve, lui tend la main, un sourire avenant aux lèvres :

-Maître Curtis…

-Enchanté, Monsieur ?...

-Mirmond…Edouard Mirmond…

Se lâchent la main, se font les politesses nécessaires aux gens de bonne société…prennent place,…et enfin sont prêts à passer au sujet de leur rencontre.

-Bien, Maître…en quoi notre humble établissement peut vous être utile ?...

-Enfin, voyons, Monsieur Mirmond…humble dites vous ?...Vous détenez plus de 80% des parts de marché sur Heaven,..Vous avez le monopole sur les structures hôtelières et les casinos, ainsi que sur les établissements de tourisme en règle générale…De plus, les résidences particulières de luxe qui se situent sur la colline de Lorena hills ou dans la Marina de Milany beach, sont généralement vendues sous votre étiquette, je ne parle pas des hôtels particuliers qui bordent Madison street, bien entendu…

-Bien entendu… La flatterie semblait l’avoir détendu… Ronald enchaîna…

-Si vous le permettez, je vais vous décrire brièvement le consortium que je représente. Signe d’encouragement. Et bien notre groupe travaille plus particulièrement dans le domaine de l’import-export, diverses tractations financières et des affaires dans le matériel de technologie.

Ces activités génèrent de gros bénéfices…plusieurs dizaines de millions de dollars à dire vrai…et le fisc de notre doux pays commence à lorgner sur notre capital,…les retraites militaires pour les veuves de guerre d’Irak coûtent cher à notre société et le gouvernement cherche des solutions…nous sommes patriotes, le problème ne vient pas de là, beaucoup de nos actionnaires ont donné plus que leurs parts dans les affrontements armés, croyez-moi…

Aussi, les actionnaires et moi-même, recherchons une solution, et la fiscalité particulière qu’offre cet endroit paradisiaque a retenu notre attention. Nous aimerions invertir sur votre belle île…et dans ce cas là, quel meilleur partenaire que votre société, Monsieur Mirmond ?

Le cinquantenaire prit quelques secondes de réflexions, consultant les divers documents que Ronald avait disposé devant lui tout au long de son discours. Il s’agissait pour la plupart de compte-rendus chiffrés, de noms de sociétés aux mains des Crips, mais cela, notre aimable Mr Mirmond ne pouvait le savoir…

La poudre jetée aux yeux de ce dernier semble prendre…puisqu’il reprend la parole dans ces termes :

-Tout cela me semble en ordre, Maître Curtis…Repose les documents à plat devant lui…croise les mains par-dessus… Mais venons-en au fait,…dans quels types d’affaires souhaiteriez vous investir ?...Il s’agit bien d’affaires, n’est-ce pas ?...

-Des affaires d’une part,…et des résidences également…certains membres seraient intéressés pour vivre à demeure dans votre belle cité. Mais parlons d’abord affaires, voulez-vous ?.. .Nouveau geste d’acceptation…Bien, nous souhaiterions invertir dans le domaine du tourisme dans un premier temps…Oh, deux trois bars discothèques feraient l’affaire…pas nécessairement de grosses structures…et dans le même genre d’idées, deux boutiques de vêtements de luxe…et, j’ai une demande particulière d’un de nos amis,…il souhaiterait ouvrir une concession de véhicules de luxe européens…vous imaginez, des voitures manuelles…on aura tout vu…
Ils se gaussent tous les deux…
-Mais enfin, c’est lui qui commande…il a le pouvoir des billets verts…
Se gaussent à nouveau….
-Voilà en somme ce qui intéresse mes actionnaires.

Mr Mirmond prend note…semble très emballé…
-Et en ce qui concerne les résidences…vous avez des idées ?
-Hum, oui…certains souhaiteraient aménager une résidence de haut standing,… plus exactement une grosse villa avec dépendances…sur les hauteurs de la ville…
- Lorena hills ?...
-Ce serait parfait…une autre serait-elle disponible dans les environs de la Marina ?
-Nous avons la possibilité de mettre des pontons à disposition si votre ami a le pied marin…
-Oh…Formidable…
-Moyennant finances bien entendu…
-Bien entendu…
Laisse passer un silence, l’autre le regarde, l’œil avide…il est ferré…Ronald reprend.

-Oh, j’allais oublier…un entrepôt, évidemment…
-Un entrepôt ?...
-Mais bien sûr…pour les marchandises en provenance de nos succursales…
-Evidemment…

Ronald semble prendre le temps de la réflexion…se ravise…l’homme en face de lui est suspendu à ses lèvres…il l’a dans la poche…

-Je pense avoir fait le tour…
-C’est parfait…puis-je vous offrir un verre ?Décroche son combiné…
-Hum…volontiers…un cognac de France de préférence…
Sort deux cigares…en propose un à son interlocuteur…
-Vous verrez, le goût du Havane se marie fort bien avec le cognac…
-Je vous fais confiance, Maître…

La porte s’ouvre et la charmante secrétaire réapparaît pour le plaisir des yeux de Ronald…et se retrouve avec son verre entre les mains…le chauffe tandis qu’elle lui coupe et allume le cigare…il hume, aspire et recrache une fumée bleutée…

-Hum, il est bon de faire des affaires dans cette ville…quand tout cela sera-t-il entendu ?

-Oh, laissez nous un petit mois…le temps de…
-Tut Tut…vous avez à peine une petite quinzaine…comprenez, c’est une situation d’extrême urgence…et puis je dois vous avouez une chose…la communauté des îles Caïmans serait prête à nous offrir les mêmes prestations…en seulement une dizaine…

-Les Iles Caïmans ?...
Ronald qui s’est mit à son aise…fait un signe affirmatif de la tête…

-Nous allons voir ce que nous pouvons faire…laissez moi vous contacter dans une semaine, voulez-vous ?...
Ronald se lève de son fauteuil, se penche au dessus du bureau, retenant sa cravate, pose une épaisse liasse de billets, la pousse vers son interlocuteur…
-Pour vos bonnes œuvres…
La secrétaire se détourne…Mr Mirmond ouvre un tiroir, la liasse disparaît…trois clics imperceptibles…
-Je dois malheureusement prendre congé…un rendez-vous à la Westbank.

Se redresse…est chaudement raccompagné jusqu’à l’ascenseur…Donald se retrouve enfin seul…l’affaire s’est déroulée de la plus merveilleuse sorte…et il a trois jolis clichés de notre honorable homme d’affaire acceptant un gros pot de vin…la Banque à présent…

Ambiance


Une semaine plus tard…

L’homme d’affaire des Crips se retrouve à nouveau devant les hauts immeubles du centre ville de Heaven…vient ratifier les dernières pièces…l’échiquier est en place…la partie va bientôt pouvoir commencer. Il pénètre dans le hall, puis un ascenseur le propulse vers les hauteurs. Par la partie vitrée, il peut admirer la vue imprenable sur la city, avec l’océan en fond, image idyllique, digne des cartes postales pour hommes d’affaires… Un sourire apparaît sur ses lèvres…il n’est pas du au cadre…non, il repense à sa dernière journée passée sur l’île…à sa visite à la Westbank. Il en était sorti avec un nouvel échantillon de cigare cubain…tu m’étonnes…quand on lâche 19 850 000 de $ pour des ouvertures de comptes…

Les Crips avaient maintenant trois comptes courants à des noms différents, correspondant à des entreprises écrans…qui allaient avoir pignon sur rue…Mr Mirmont le lui avait confirmé…d’où la raison de sa présence sur l’île ce matin. De plus, Ronald avait ouvert deux autres comptes parallèles…un en cas de coups durs…et un dernier pour son usage personnel…personne n’en saurait rien…ainsi que les deux coffres garnis de liquidité…
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le bureau de réception de l’agence immobilière.

L’accueil est beaucoup plus chaleureux que lors de sa dernière visite…la secrétaire à la chute de reins incomparable le guide jusqu’au bureau de Mr Mirmond. Ce dernier l’attend, cigare et verre de cognac à la main…lui présente le fauteuil en cuir fin…on l’installe confortablement…face à une table basse où sont disposées toutes les futures acquisitions…Mr Mirmont prend place à ses cotés…les affaires vont pouvoir reprendre…

-…Voici ce que j’ai à vous présenter, Maître…

A chaque offre, l’homme lui présente un document, accompagné de photos…

-Tout d’abord…un magnifique 2*300 m², idéal pour commencer dans le commerce de luxe…deux bars à thème, dont un avec une grande salle de spectacle…je dois vous avouer que des travaux de réfection seront nécessaires pour cette dernière affaire…mais vus les délais…

Mouvement de tête entendu.

-Tous ces articles se trouvent sur Paradise Avenue…En ce qui concerne Madison street…il ne restait que peu de terrains en offre…je vous ai sélectionné celui-ci…un 8 000m² face à la mer…c’était le dernier…la mairie a acheté le reste récemment…mais je dois vous prévenir…il n’y aura pas de permis de construire avant un moment…une interdiction qui découle de la mairie directement …problème de nappes phréatiques…

-Pas de problème…on attendra …en ce qui concerne les docks ?

-Ca a été un peu compliqué…vu la surface demandée…on s’est rabattu sur deux entrepôts…un grand sur les quais…proche du port…le second plus excentré…et puis vous ai trouvé l’endroit idéal pour implanter une future concession de véhicules…à cheval sur Madison street et Milany beach…un plateau de 760m²…deux niveaux, entièrement neufs….bureaux, clim…service de sécurité ….parfait pour…

-Venons-en aux habitations, je vous prie…


-Euh…oui,…comme vous voudrez Maître…Voici notre sélection sur Lorena hill…Jolie villa de 420m² sur trois niveaux…terrasse, piscine…jardin arboré…clim et spas…haut niveau de sécurité, circuit vidéo…bref le must en qualité …regardez donc la robinetterie de cette salle d’eau…et l’espace multimédia…du haut de gamme, croyez moi…

Nouveau mouvement de tête.

-Sur Milany beach, je vous ai déniché un joli loft…200m² avec vue sur le port de plaisance et un must…appontage privé…comme demandé…le prix est élevé, je le vous concède…mais le niveau de prestation est hors du commun…

-Pour 200m² ? C’est un peu excessif, il est vrai !!

Mais j’ai une carte maîtresse…Maître. Semble tout fier de lui…et de son jeu de mots foireux…Ronald le laisse poursuivre.

-Après renseignement pris à notre banque…comprenez…il nous faut des garanties…je me suis dit…que vous souhaiterez peut-être invertir dans l’immobilier…j’entends par là…des lots d’immeubles…j’ai trois suggestions…une dans les bas quartiers…faible taux de revenus…mais bon…ça peut être intéressant si le centre ville s’agrandit. Et les deux suivants dans le centre ville justement…il s’agit d’immeubles d’habitations…ou de bureaux…juste une petite modification…et vous avez le produit que vous désirez…formidable, n’est-ce pas ?

-Excellent !!...Je m’excuse de vouloir faire presser…mais d’autres rendez-vous m’attendent…

-Souhaitez-vous un délai de réflexion ? D’habitude, nous accordons…
-Cela ne sera pas nécessaire…Ronald sort un Mont Blanc…paraphe les documents…sort un carnet de chèques…signe en laissant le montant vide…sous les yeux éberlués de son vis-à-vis…jamais une affaire de cet ordre là ne s’est conclu aussi vide…d’une manière aussi peu « académique »…

Ronald se redresse…salut et repart avec les titres de propriétés d’une douzaine d’acquisitions en poche…de quoi voir venir…un sourire de satisfaction se dessine sur ses lèvres…la vitre de l’ascenseur lui renvoie son reflet…dans quelques heures, il foulera le sol de L.A…sa mission est terminée pour l’instant…la suite quand la famille sera installée…

-1-

Après le succès rencontré par les aventures de Sally Weather aussi bien du point de vue littéraire que du point de vue cinématographique, Alanis ressentit le besoin impérieux de prendre du recul. Elle ne supportait plus les médias qui la traquaient sans arrêt alors qu'elle tentait de se reposer dans son cottage du Lancashire.

Une lointaine connaissance lui avait parlé d'une île paradisiaque, Heaven Island, alors elle avait décidé de quitter la Grande-Bretagne, comme ça sur un coup de tête. Au moins, elle espérait qu'elle serait hors de portée des journalistes et autres paparazzis. Elle avait pris son billet d'avion, rassemblé ses affaires et laissé la clé du cottage à Swann, sa meilleure amie. Puisqu'elle quittait tout, autant que la propriété puisse profiter à quelqu'un.

Son arrivée sur l'île avait été un bon moment pour Alanis. Le début d'une nouvelle vie, une vie qu'elle souhaitait plus calme et plus rangée. Moins perturbée par le succès inattendu qu'avait rencontré ses romans. Elle avait pris une chambre dans l'hôtel super classe de l'île, le Heaven King, le temps de voir si la vie îlienne lui correspondait. Aujourd'hui, il était temps pour elle d'acheter une villa. C'est pourquoi, elle prit un taxi pour se rendre jusqu'à une agence immobilière renommée pour dénicher des petits bijoux de propriétés.

Elle fût reçue à grands renforts de courbettes par le directeur même de l'agence. Elle en fût un peu déçue, elle aurait préféré passer pour une citoyenne "classique". Elle s'installa dans le confortable siège qui faisait face au bureau du directeur.

"- Je suis ravi d'avoir l'auteur de Sally Weather chez moi aujourd'hui ! Que puis-je pour vous ?
- Et bien, je cherche une propriété sur l'île … Du côté de Milany Beach dans l'idéal. Bien sûr, Lorena Hills pourrait également me convenir. Budget illimité … La maison doit être un coup de cœur pour moi, sinon ça n'a aucun intérêt.
- Justement … J'ai actuellement une splendide propriété sur Milany Beach, 250 m² habitables, piscine, cours de tennis, jacuzzi … tout confort ça va de soi …"

Alanis haussa les épaules. Avec un budget sans limites, il n'aurait plus manqué que la propriété soit de petite taille et sans aucun agrément ! La jeune écrivain n'avait aucune affinité avec l'agent immobilier, il ne lui revenait pas, son comportement lui semblait proche de celui de l'escroc. Elle était cependant curieuse de découvrir l'endroit.

"- Je veux bien voir la propriété dont vous venez de me parler …
-Etes vous motorisée ?"

C'est ainsi qu'elle se retrouva installée dans un gros 4x4 gris métallisé, à côté d'un agent immobilier qui ne lui inspirait aucune confiance, en route pour aller découvrir l'endroit dans lequel elle allait peut-être établir sa nouvelle vie.

…