Heaven Island
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Heaven Island


 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 HeavenDream Corp.

Aller en bas 
AuteurMessage
Octave Parango
Nouveau



Nombre de messages : 13
Age : 48
Date d'inscription : 16/07/2008

Feuille de personnage
Affinités:: Moi.
Situation Profesionnelle:: Rédacteur Publicitaire.
Localisation sur l'ile:: Milany Beach, HD Corp.

HeavenDream Corp. Empty
MessageSujet: HeavenDream Corp.   HeavenDream Corp. Icon_minitimeLun 28 Juil - 18:46

1.

HeavenDream Corp. Normal_Sama%20DUBAI
[photo reshooté par PhotoShop]

Je ne vais pas vous refaire le portrait de ma vie, ça serait mortellement ennuyant, et je ne suis pas là pour ça. Non, tout a changé depuis la dernière fois, et croyez-moi : jamais Octave n’a été aussi puissant qu’aujourd’hui. Tout a changé, ou plutôt rien n’a réellement changé. Juste inversé. Là où j’emmerdais le monde autrefois, aujourd’hui, c’est lui qui se retourne contre moi. Se laisser faire ? Pourquoi donc ? Quand on vous offre la chance de tout recommencer à zéro, de ressusciter, et de plus à 33ans (il paraît que c’est le meilleur âge pour ressusciter, non ?), pourquoi ne pas la saisir ?

Eux c’est la HeavenDream Corp. L’un des plus gros groupes publicitaires du monde (16,845 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2007), dans un bunker d’acier et de verre décoré à la Albert Speer. Une forme architecturale des plus design (quand on a les moyens, pourquoi se priver) ressemblant davantage aux flammes de l’Enfer terrestre plus qu’aux bureaux du numéro un mondial de la pub –depuis que la Ross s’est mutilée elle-même en perdant les trois quart de son chiffre d’affaire, la HD Corp. A pris de l’importance. Enfin auto mutilée est un bien grand mot, ils se font aidé de l’intérieur si je ne m’abuse…Rentrer dans ce bunker n’est pas à n’importe quel prix : je gagnais 13 000 euros à l’époque (sans compter les notes de frais, la bagnole de fonction, les stock-options et le golden parachute). Aujourd’hui, on me prétend me donner plus.

Car si je suis là aujourd’hui, c’est que bien des choses ont changé en l’espace d’un instant dans ma vie. Madone, le retour ! « Il » est revenu. « Le retour du Jedi ». Rien de bien effrayant comparé au retour de Madone dans ma vie. Il m’avait retrouvé, à l’autre bout du monde, et n’était pas prêt de me lâcher. Avec le peu d’argent qu’il lui rester, il ne voulait qu’une chose : me noyer pour le restant de mes jours. Je n’aurai pas dis non après tout, si j’avais saboté leur campagne de pub, ce n’était pas pour faire ami-ami avec cette MERDE. Il me prend mon fric, il me prend Sophie. Il me prend ma résurrection. J’étais rangé, enfin, décidé à ne plus bousiller l’univers. Et l’on me prend tout. Je ne pouvais rester de marbre : Octave se réveillait en moi, prêt à recracher au monde entier sa haine contre le système qui l’avait fait. Je quittai donc la Dominique pour les Etats-Unis.

Toutes les agences de pubs du monde entier me claquèrent la porte au nez. Normal, comment avoir confiance dans un homme qui arrive à couler, tout seul, la plus grande agence de pub du monde ? Je les comprenais en quelque sorte, mais ne pensais pas moins : comment une agence de pub peut refuser de travailler avec celui qui a réussi à fusiller une simple campagne de pub, à en écrire un roman, le romancer au cinéma ? Je compris vite qu’Octave était mort et ne reviendra pas de si tôt dans le monde des vivants. Une nouvelle vie s’offrait à moi, et je devais l’accepter. Ce fut du moins ce que je pensa pendant un certain temps, avant de recevoir l’appel de la HeavenDream Corp. m’invitant à devenir leur nouveau concepteur rédacteur de publicité. L’une des plus grosses agences du monde, désireuse de travailler avec Octave. Je ressuscitais enfin. Je pris l’avion direction Heaven Island, la tête remplie de joie et de peine… J’allais enfin fouler le pied du Paradis.

***

A Heaven Island, tout est luxe, tout est immense, tout est splendide… rien ne vous appartient. A Heaven Island, le consortium décide de tout, vous contrôle, vous manipule. Vous n’êtes que des marionnettes dont les ficelles sont tirées par les plus hautes instances, tant politiques qu’administratives…voire autre. Vous êtes l’esclave d’un système qui vous dépasse en tout point de vue. Et j’étais là pour mieux vous contrôler. Mon arrivée sur Heaven Island se fit des plus simplement qui soit : un jet privé, atterrissage à l’abri des paparazzi, escouade de motards pour assurer ma sécurité jusqu’aux portes de l’agence de Publicité. Je redevenais quelqu’un d’important. Je me prénomme Octave et je m’habille chez APC. Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l’univers. Je l’ai déjà pollué, je peux le faire une seconde fois. Voici ma nouvelle vie …


Dernière édition par Octave Parango le Mer 30 Juil - 0:29, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Octave Parango
Nouveau



Nombre de messages : 13
Age : 48
Date d'inscription : 16/07/2008

Feuille de personnage
Affinités:: Moi.
Situation Profesionnelle:: Rédacteur Publicitaire.
Localisation sur l'ile:: Milany Beach, HD Corp.

HeavenDream Corp. Empty
MessageSujet: Re: HeavenDream Corp.   HeavenDream Corp. Icon_minitimeMar 29 Juil - 19:09

2.

Ce matin j’ai déjeuné avec le Directeur d’agence d’HeavenDreams Corp. dans ce bunker d’acier et de verre. Un entretien des plus banals, où il ne fut question que de mon véritable rôle ici, de la confiance que l’on m’apportait, du « risque » encouru de travailler avec moi –tu m’étonnes !- mais aussi et surtout des prochains enjeux de la Firme sur l’île. Un simple entretien, quinze minutes montre en main, juste le temps de traiter les sujets importants sans qu’aucune question ne puisse être posée en retour. Le temps c’est de l’argent… et l’argent, c’est leur vie. Fermant donc bien sagement ma gueule, les lèvres pincées en cul de poule et les yeux plissés quasiment fermés, je répondais d’un oui de la tête aux dires de ce Directeur, ne me préoccupant que peu de ce qu’il m’expliquait, regardant davantage la serveuse qui se trouvait derrière lui dans le même angle de vue. Une Soraya ou Tania, la mini-jupe ras la moule et ce sourire aux lèvres invitant tout homme qui se mérite à vouloir se faire pomper le dard. Vous allez dire que je suis cru et sec dans mes propos ? On me paie pour ça ! Rêvant déjà à Pukhet, ses plages de sables blanches, et cette jeune serveuse dévergondée à mes petits soins, j’en oubliais l’entretien. Faut dire qu’entre top et mini-jupe et chemise rayée et vieux de la vieille de chez HEC, le choix était vite fait. Ce ne fut que quand il vint à se lever de sa chaise, me tendant sa main, que je sortis de mon rêve, relevant la tête vers celui qui venait de me couper net dans mon trip éveillé. Prêt à lui cracher à la gueule d’avoir si gentiment arrêté ma jouissance matinale, je lui serra bien fortement sa petite main de vieux grabataire, quittant la table à mon tour en direction de la serveuse…



Au 6e étage chez HD Corp. tous le monde, à l’exception des rédacteurs concepteurs comme moi, portent des chemisettes rayées et des cravates avec des petits animaux dessus. Le Directeur d’Agence terrorise ses assistantes qui en font de la rétention d’eau. Son nom est Bill Guetz. Bill Guetz commence tous ses meetings par la même phrase : « nous ne sommes pas là pour faire plaisir aux clients, nous sommes là pour nous faire des couilles en or ». Vu le chiffre d’affaire de l’agence l’an dernier, les couilles de ce cher Bill Guetz devait davantage être en platine et tellement fondu dans l’or qu’elles ne devaient plus vraiment servir. Je l’image tiens, le soir, préférant regarder les côtes en bourse de ses actions plus que de se préoccuper de ses propres bourses et du plaisir charnel auprès de sa femme. Il ne touche plus sa femme depuis 1986, il ne la trompe même pas (elle si !). Il roule en Mercedes SLK (avec son toit qui rentre automatiquement dans le coffre) ou la BMW Z8 ou la Porsche Boxer selon la météo, ou la Mazda MX5 quand sa femme veut faire des emplettes (Personnellement, j’ai un faible pour le roadster BMW Z8 qui allie esthétisme aérodynamique de la carrosserie et puissance grâce à son 6 cylindres en ligne qui développe 321 chevaux, lui permettant de passer de 0 à 100kilomètres/heure en 5,4 secondes. En outre cette voiture ressemble à un suppositoire géant, ce qui est pratique pour enculer la Terre).

Un étage en dessous, les bureaux des rédacteurs concepteurs montrent une tout autre facette de l’agence. Au placard les chemisettes rayées, les cravates et le dolipranes pour les assistantes. Ici, la fête est tout le temps au rendez-vous. On est les rois du système. Réfléchissez un instant : à un moment il faut bien que quelqu’un fabrique les publicités que vous voyez partout : le Président de l’agence et ses directeurs commerciaux les vendent à leurs clients annonceurs, on en parlez dans la presse, on les parodie à la téloche, on les dissèque dans les bureaux d’études, elles font grimper la notoriété du produit et ses chiffres de vente par la même occasion. Mais à un moment, il y a un jeune con assis sur sa chaise qui les a imaginées dans sa petite tête et ce jeune petit con, il vaut cher, très cher, parce qu’il est le Maître de l’Univers, comme je vous l’ai déjà expliqué. Ce jeune con se situe à la pointe extrême de la chaîne productiviste, là où toute l’industrie aboutit. Alors forcément, ces jeunes cons, pour ne pas brusquer leur talent artistiques, on ne les brusque pas. Mais les concepteurs – rédacteurs sont de deux types : ceux préférant travailler tout seul, pondant une merveille ou une bouse mais en assumant pleinement la responsabilité, normal, ils sont tous seul au départ. Généralement, ils pondent davantage de bouses que de merveilles, et ne durent pas long dans les agences de Pub. Et il y a les autres, ceux qui, plus intelligents, ont compris que pour rester plus longtemps, il faut savoir travailler à deux, deux esprits similaires, barjots tous les deux, se complétant parfaitement, en encaissant à deux. Le plus dans ce système là, c’est que si tu ponds une bouse à deux, tu auras moins de chance de te faire licencier que quand tu travailles tout seul. Pourquoi ? On te pardonne ce travail d’équipe, conséquence d’une mauvaise symbiose avec ton coéquipier, et licencier deux concepteurs – rédacteurs, ça fait mal à une agence de Pub.

- Octave viens mâter ça.

Relavant la tête de mon Mac, je regarde le bureau en face de moi. Derrière une tonne de papiers griffonnées et chiffonées, une mini-balle de basket, tu retrouves ton ami de toujours, celui avec qui tu as partagé cette drôle d’aventure chez Madone : Bryan. Bryan est un rempart : il est aussi baraqué que je suis fluet. Bryan est un homme heureux ou alors il imite bien le bonheur. Il a une femme et deux enfants, il envisage la vie sous un angle constructif. Bryan me pardonne mes excés. J'aime Bryan car il me compense. Il fume des pétards pendant que je m’insensibilise les dents. Il passe ses journées à dénicher les pires images ultra-pornographiques sur Internet : par exemple, une femme qui suce un cheval ;un type qui cloue ses testicules sur une planche en bois ; une très grosse dame fistée par un bras en plastique ; il trouve ça « distrayant ». Enfin, tout cela décrit davantage le Bryan que je connaissais au temps de la Ross qu’aujourd’hui : depuis le sabotage de la campagne Maigrelette pour Madone, Bryan m’en veut un peu, et cela se comprend. Il était de la partie avec moi, mais il n’aurait pas pensé que tout cela allait lui retomber autant sur le coin de la gueule. Sa femme est partie avec les enfants, lui interdisant les visites, y compris les week-ends et durant les vacances scolaires. Alors, conscient que je ne pouvais me passer de lui, j’ai fait pieds et mains auprès de la HD Corp. pour qu’il le prenne à mes côtés.

- Viens voir ça man, j’en ai dégotée une bonne !

Me relevant de mon siège, je me dirige en direction de son bureau, regardant la vidéo qu’il venait de dégoter : il s’agit d’un type qui a enfilé un godemichet au bout d’une perceuse ; il peut ainsi le faire vriller dans le vagin de sa copine. Distrayant en effet. Repartant en direction de mon bureau, saisissant le mini ballon de basket dans ma main et visant le panier au dessus de la porte…Celle-ci s’ouvre.

- Vous avez un créneau pour que je vous débriefe ou vous êtes overbooké ?

Stanislas, mon sous-directeur de la rédac’, passe une tête dans ton bureau, la mini balle de basket tombant sur sa tête.


- Overbookés, Ok. Il y a une réunion au sommet qui se prépare sur la campagne de pub d’Eden Island. Je vous préviens, ça commence déjà à chauffer en haut. Va falloir calmer le jeu.
- La séduction, la séduction, tel est notre sacerdoce, il n’y a rien d’autre sur Terre, c’est le seul moteur de l’humanité.

Il me contemple d’un drôle d’œil.

- Tu es sûr que le changement d’air te convient ?
- Je suis d’attaque pour une semaine en Enfer s’il le faut. En route vers la résurrection.

Stan s’approche de moi et fixe le bout de mon nez.

- Tu as un peu de blanc là.

Il époussette mon pif poudré avec le revers de sa manche, puis reprend :

- Je serai peut-être en rendez-vous tout à l’heure, mais en cas de pépins ou autres, tu peux me toucher sur mon portable.
- Mmmmm, j’adore te toucher sur ton portable.

Bryan éclate de rire en regardant la scène. Stan sort du bureau, la mini-balle de basketball s’éclatant sur la porte en train de se refermer.

- J’ai eu une idée pour Eden Island. On m’a tenu informé des enjeux vite fait. Un quartier résidentiel aux Etats-Unis. Première famille. Papi Mami sur leur balancelle regardant leurs petits enfants s’ennuyer lamentablement dans le jardin. Monotonie extrême. Seul bruit qui résonne dans nos oreilles : le ressort de la balancelle qui grince. On passe à la maison d’à côté. La fiesta à l’état pur. Les parents, les enfants, et même les grands parents en train de s’éclater comme des fous autour de la piscine. Plan sur le parc d’attraction. Slogan : Eden Island, gardez une âme d’enfant.
- Octave, t’es un génie.
- Non Bryan, c’est toi le meilleur.
- Je sais.
- Moi aussi.
- Gros bisous.
- J’adore ce que tu fais.
- Non, j’adore ce que tu ES.
Revenir en haut Aller en bas
 
HeavenDream Corp.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heaven Island :: Heaven Island (RP) :: Centre des affaires :: Bureaux-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser