Heaven Island
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 Parlons requins ... sur le sable...

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Sherryl Swan
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Sherryl Swan


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MessageSujet: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeDim 11 Jan - 20:28

Vient de...

2.

Ambiance

Le vent chargé d'effluves marines balaie la côte, rafraichissant le sable gorgé de la chaleur solaire de la journée. Sans un mot, juste une légère inclinaison du menton, elle accepte le manteau, retenant de justesse une de ces remarques assassines dont elle est spécialiste, pur réflexe devant un membre du FBI.

Sherryl se morigène intérieurement, son visage se ferme. Si elle a une dent contre les fédéraux depuis qu'ils l'ont pincé à Reno quelques mois auparavant, elle ne doit pas oublié qu'avec celui là, elle doit bosser de paire.

Cependant, lorsqu'il lui propose son bras pour avancer sur le sable, elle ne peut résister à l'envie de feindre de ne pas l'avoir vu. Pour masquer son sourire, elle s'incline légèrement en arrière et attrape la lanière de sa fine chaussure pour en retirer la boucle et l'ôter. Malgré son amour pour les beaux atours et les chaussures de luxe, il y a une chose à laquelle elle ne peut résister... La sensation du sable tiède sous ses pieds.

L'expression de joie simple, presque infantile qui se lit sur ses traits en cet instant n'échappe pas à Tony, lui qui l'observe, cherchant à percevoir quelque chose sous la lisse protection cachée par son sourire cynique. Voilà une drôle de partenaire que lui ont envoyée les cols blancs de la CIA.

A mesure de leur lente progression, la ville s'éloigne en faveur de la vue sur le large, nimbée de la lueur lunaire, magnifiée par l'odeur du large. Ils sont à présent à suffisamment de distance de toute vie humaine pour parler sereinement, sans craindre qu'une oreille curieuse ne vienne percevoir leur échange.

Ses escarpins à la main, elle fait tout à coup volte face, dans un froufroutement de soie, une envolée de rouge autour de ses jambes pour planter l'index de la main libre au milieu du torse de son compagnon.

Bien Cow Boy ! Tout d'abord, pour commencer sur de bonnes bases, le « Agent », on va oublier, jsuis pas de ces oiseaux là, ce sera sympa de pas commencer notre entente sur une injure !
Pas un agent ? Alors qu'est ce qui m'a été envoyé ?

Elle ôte son doigt de son torse pour le poser sur sa joue, levant les yeux en une moue pensive.

Plutôt un pigeon qu'un agent ! Même si en voyant le paysage, je me demande qui s'est fait pigeonner !

Un rire discret échappe au véritable agent qui n'a pas interrompu son observation de la jeune femme depuis qu'ils se sont arrêtés.

A première vue Heaven porte bien son nom n'est ce pas ?
A première vue oui ... enfin... les apparences sont bien souvent trompeuses, j'attends de voir ce que réserve ce paradis !

Pour ce qui est de ne pas se fier aux apparences, elle est, en effet, mieux à même que beaucoup de comprendre cela, jouant aussi elle même au quotidien avec cette tendance qu'on les gens à se contenter de l'extérieur pour juger. C'est pourquoi, depuis qu'elle s'est lancée dans ses si particulières activités, elle a appris à soigner son physique, sa présentation, à modeler son sourire et son expression, la mettant, au premier coup d'œil, hors de tout soupçon dont elle pourrait faire l'objet.

Enfin, elle se reprend, sortant de ses pensées et mettant de côté son hostilité instinctive envers l'agent qui lui fait face. Le sourire qui nait sur ses lèvres brillantes de gloss est éblouissant tant il fait luire ses iris noisette. La brune lui tend une main fine, paume ouverte qu'il saisit presque instinctivement, réaction programmé par la vie en société.

Sherryl Swan, on a du vous annoncer mon arrivée apparemment...
Tony Blake... Enchanté Miss Swan !
Appelez moi Sherryl !

Elle lui décroche un clin d'œil rapide avant de retirer sa main pour secouer sa lourde chevelure et ôter les mèches qui lui balaient le visage.

Comment avez vous fait ?
Comment j'ai fait quoi ?
La quinte royale, tout à l'heure... comme saviez vous pour le roi de trèfle ?

Amusée, elle hausse légèrement les épaules, cherchant à lui faire comprendre, sans avoir à se répandre en explication, ce qu'elle déteste.

Vous connaissez le film Rain Man ?
Avec Dustin Hoffman ?
C'est ça ! Et bien, je suis comparable à l'autiste, pour tout ce qui touche les chiffres et les calculs ... sauf que moi je suis beaucoup beaucoup plus ouverte ! Et beaucoup plus intéressée !
Et intéressante apparemment !

La petite touche de compliment qu'il ajoute ne l'étonne qu'à peine. Si elle a une sainte horreur de toutes ces agences gouvernementales, elle ne s'engouffre jamais dans un projet sans étudier le terrain, aussi a t elle détaillé le dossier de l'agent Wilder avec soin, retenant les détails le concernant, y compris son gout pour le luxe, les belles femmes et le frime. Décidée à continuer sur les créneau de la bonne entente, pour un premier temps, elle adopte un air ingénument curieux.

Dites moi... Peut être est ce une fausse impression de ma part mais ... pourquoi avez vous eu l'air surpris de me voir et surtout à l'instant où je suppose que vous m'avez identifiée ... Qu'attendiez vous donc ? Un porc bien gras typique de notre chère Amérique ?

En prononçant ces mots, le pli mutin de sa bouche est prononcé. Elle cherche la mouche, sans toutefois oser attaquer de front, préférant passer son élan d'animosité et de caractère sous couvert de la plaisanterie... juste histoire de tâter le terrain, de connaitre son adversaire.

Une fossette se creuse sur sa joue gauche en cet instant... Elle se mettrait des claques ! Le mot adversaire vient encore de supplanter celui de partenaire en son esprit... Son sourire s'élargit, seul preuve de l'amusement qui l'anime tout à coup... Le titre de partenaire, après tout, il faut encore qu'il en soit digne à ses yeux, et ça, ce n'est pas gagné !

Pas trop déçu j'espère !
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Tony Blake
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MessageSujet: Re: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeLun 12 Jan - 12:12

Ambiance

A sa dernière question, Tony ne peut que répondre par un éclat de rire. Elle semble tellement lire en lui qu’il en est resté un instant décontenancé. Et son sourire à elle est si charmant. Il en oublierait presque les raisons de leur présence en pleine nuit, seuls au milieu d’une plage désertée.

-Dites moi, Miss…en plus d’être une matheuse, vous ne seriez pas un peu voyante sur les bords.

N’attendant pas une réponse précise, il se pose sur le sable. Il a aimé sa manière simple de tout à l’heure… se déchausser pour pouvoir profiter pleinement des sensations du sable sous sa peau. Certes, elle l’a un peu snobé sur le coup, puis il s’est aussi inquiété sur l’instant de l’impact du sel sur le cuir de ses Obernai. Réflexion faite…des chaussures, il pouvait s’en payer quelques dizaines avec le fric qu’elle lui avait fait gagner cette nuit.

Il reprend rapidement son sérieux. Il a dut mal à comprendre sa présence sur l’île…D’après Ralf…ils devaient travailler ensemble…les Directeurs des deux agences fédérales voulaient se piéger, ou quoi. Puis, en quoi la spécialisation de sa collègue de la CIA, qui n’était même pas Agent, pouvait l’aider à démanteler les plus dangereux chefs de gangs. Chose extraordinaire, autant l’île n’était pas immense, autant la densité de criminels au m² était impressionnante...et pas des moindres, on retrouvait ici, les représentants des plus grandes familles de part le monde. Et lui-même avait bien du mal à les approcher. Comment comptait-elle si prendre.

-Ce cadre paradisiaque n’est qu’une façade…comme de bien entendu. Donne un coup de tête pour indiquer la ville derrière son dosIci sont réunis les plus grands criminels, gangsters et autres assassins. Loin de la surveillance du gouvernement, ils agissent en toute impunité…tenez, il y a tout juste un an…ils ont mis le quartier du Bronx à feu et à sang…une sombre histoire de trahison entre la Mafia et les Crips…alors qu’ils étaient alliés pour éradiquer les Hispaniques quelques mois plus tôt. En ce moment, c’est les Coréens qui en font les frais…mais pour le compte de qui ?...voilà la question… Bref, je vous fais un rapide topo sur la situation…si vous désirez en savoir un peu plus sur nos amis communs, je tiens à votre disposition toutes mes notes. Ca fera un bon complément à ce que vous avez put tirer de vos dossiers.

Cela supposait que la jeune femme avait eut en main les dossiers des grandes personnalités de l’île, fournit par son service. Mais bon, le protocole de la CIA ressemblait à celui du FBI…il n’y avait pas de raison…A moins que…Miss Swan n’était pas un agent. Tony se pinça les lèvres, peut-être venait-il de faire une erreur…La couverture qu’il mettait des mois à construire, était-il prêt à la faire voler en éclats pour la première paire de gambettes qui passaient à sa portée…certes jolies, les gambettes. Sa maudite passion des femmes.

Elle l’avait écouté avec attention…mais gardait le silence comme pour emmagasiner les infos…

-Vous voyez les choses comment à la CIA…comment comptez-vous infiltrer leurs rangs ? Peut-être par le charme ?...Hum, j’ai entendu dire que les japonais étaient sensible aux petites brunes. Ca pourrait arranger vos affaires...par contre, pour les Italiens, ne comptez pas trop approchez le triumvirat…il ne s’agit que de femmes…mais, leurs hommes de mains…

Il semblait évident pour lui que la jeune femme ne pouvait abuser que de ses charmes…les maths ne pourraient la sortir d’affaires…à moins que…Il poursuit sur sa lancée.

-Une salle de jeux clandestine peut-être…à ce moment là… Mr Blake serait ravit de se porter caution…

Le sourcil qui se redresse interrogativement…l'idée semblait bonne et pouvait marcher...mais, il est temps pour la jeune femme d’exposer sa propre vision de l’affaire…
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Sherryl Swan
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MessageSujet: Re: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeMar 13 Jan - 5:03

Ambiance

Petit regard pour ses précieuses chaussures... Elle se détourne le temps de masquer le sourire moqueur qui lui vient aux lèvres sans qu'elle ne puisse le réfréner. Agent infiltré du FBI ou non, ils sont tous les mêmes ces hommes en noir, de précieuses petites choses craignant pour l'ordre de leur petit monde...

Sherryl se reprend, réadopte sa posture contemplative pour l'écouter, emmagasinant comme à son habitude les informations. Si elle a soigneusement étudié les dossiers fournis, elle a cependant horreur de quoi que ce soit se rapprochant des révisions imposées des années auparavant.

Ses professeurs qui la poussaient, persuadés d'avoir mis la main sur un petit génie et avides d'être le premier à « tailler ce diamant brut ». De fait, c'était elle qui s'était taillée... en faisant le mur pour ne plus jamais revenir dès qu'elle s'était procurée sa première fausse carte d'identité lui autorisant l'entrée dans les paradis du jeu.

La brune hausse un sourcil à l'ébauche d'idée de l'homme assis à ses pieds... Un rire moqueur lui échappe, sans aucun contrôle, cette fois, exposant tout à fait l'aspect caustique qu'elle voit dans ses paroles.


Qu'est ce qui vous fait rire ?
Vous ! Tout doux Cow Boy, on ralentit et on fait marche arrière !

A son tour d'adopter une expression de perplexité profonde, détaillant la jeune femme sur tout son mètre soixante-quatorze.

Et qui vous dit que je suis là pour VOUS assister dans votre tache ?
Pour quoi d'autre ?
Et bien ... voilà plusieurs semaines que vous vous la coulez douce, à profiter du budget illimité mis à votre disposition... Les agences nous envoyant ici sont peut être différentes mais elles ont un point comme... les fonds viennent du gouvernement !
Exact ... même si « me la couler douce » n'est pas vraiment le terme que je choisirais !
Je vous expose le topo... Pour moi, CIA, FBI et toutes ces grandes lettres joliment cousues sur un uniforme, c'est du pareil au même ! Et il y a autre chose qu'elles ont en commun... Apparemment, chez vous, les fonds sortent mais aucune information ne rentre !

Ses pieds s'enfoncent à peine dans le sable lorsqu'elle fait un pas vers lui, dégageant son épaisse chevelure de sa nuque pour la laisser cascader devant elle tandis qu'elle se baisse vers Tony, pointant un index vers son front.

C'est vrai, je suis là pour donner un coup de pouce à votre infiltration... ou l'inverse, selon les circonstances qui se présenteront à nous... Mais il y a autre chose ! Si j'arrive à des résultats avant vous, sous un certain délai, Heaven deviendra MON terrain de jeu !
Parce que c'est un jeu ?
Pour moi oui ! Je me fous de leurs missions et de leurs grands mots, ainsi que de leurs épais dossiers marqués « TOP SECRET » en caractères rouges !

Un sourire fleurit sur les lèvres du black devant son audace et l'effronterie dont elle fait preuve. Du regard, il suit chacun de ses gestes. Ses doigts joints qui plongent dans son décolleté pour en ressortir un objet d'une vingtaine de centimètres, reflétant les lumières de la ville et envoyant des lueurs dorées sur la peau bronzées de la jeune femme.

Qu'êtes vous donc Sherryl Swan ? Pas un agent... pas quelqu'un ayant un quelconque sens de ce qu'est une mission...

Elle sourit et secoue la tête avant de se redresser. Sa masse de boucles brunes s'assemble sous ses doigts, s'enroulent autour du pic d'or qu'elle vient d'extraire de son bustier pour former un chignon flou, flot de boucles dégageant sa nuque et ses épaules fines.

Ce que je suis ? Si peu et tellement à la fois ! Cela dépend du point de vue. Selon beaucoup, un vilain petit génie... Selon d'autres, plus dans votre genre, une arnaqueuse, sortie de taule pour aller prêter main forte à un agent dont ses pairs craignent qu'il ne perde le sens des réalités au contact des engeances qui trainent dans le coin !
Ex taularde ? Vraiment ? Pas si géniale que ça alors la matheuse !

Elle hausse les épaules, une moue mauvaise sur la bouche, le regard assassin perdu dans le vide.

Rien à voir avec les maths, juste avec la nature humaine, seule élément dont la logique échappe à tout contrôle. J'ai fait confiance à un partenaire, j'ai fait une erreur, je me suis faite pincer, point à la ligne !
Je vois... Il va pourtant falloir que l'on se fasse confiance pour agir ensemble.

Nouveau haussement d'épaules nonchalant...

Tant que vous ne me gênez pas !

Devant tant d'assurance affichée, c'est à son tour de rire.

Vous ne savez rien de ce qui se trame ici !
Vrai... vous ne savez que ce qu'il y a dans vos notes et dossiers !
Vrai aussi puisque je ne suis pas parvenu encore à m'approcher suffisamment ! Et c'est avec votre charme et votre hargne que vous comptez faire mieux ?
Rien à voir, même si être bien roulée aide le plus souvent plus que d'être un laideron ! La réussite, elle viendra grâce à ce qu'il y a là dedans !

Son index vient désigner son crane, se posant sur sa tempe.

Ça je sais que je peux m'y fier les yeux fermés ! Maintenant, en alliant vos connaissances .. D'ailleurs je préférerais étudier les cas avec vous directement que sur des notes... Les paroles sont plus efficaces que les lignes... et votre expérience, nous aurons plus de chances de réussir qu'avec seulement votre belle gueule et votre bagou !

Son regard balaie les hauteurs de la plage, vérifiant de temps à autres qu'ils sont bien seuls, sans oreille indiscrète. Dans son mouvement, les pendants d'or de ses oreilles tintent clairement dans la nuit, seulement troublée par le ressac et le bruit de fond de circulation au loin.

Alors, cette idée de casino clandestin ? Ça m'intéresse ! Il y a de quoi se faire un paquet et attirer l'attention de ces messieurs dames sur nous !
Risqué aussi ... surtout si nous attirons un peu trop leur attention !
Où est le plaisir du jeu sans l'excitation du risque ?

Ses dents blanches viennent mordiller sa lèvre inférieur, à la mention de l'effervescence d'une table de jeu, des palpitations cardiaques lorsque la boule s'arrête juste sur le nombre qu'elle a prévu, lorsque la carte calculée dévoile ses plus beaux atours et que les jetons lui sourient, heureux de revenir entre ses doigts pour le moins crochus en semblables occasions ...
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Tony Blake
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MessageSujet: Re: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeMar 13 Jan - 23:55

Ambiance

Une lueur brûle la rétine de la jeune femme, la seule évocation d’une partie de cartes et la voilà qui s’enflamme. Elle est vraiment étrange à ses yeux. Etrange et extrêmement sexy. Sacrée petite brunette tout de même, elle peut évoluer avec classe et en même temps, peut paraître rentre dedans. Elle a l’air d’avoir un sacré tempérament…tout son visage le cri…front buté, menton décidé, pommettes hautes et légèrement marquées, regard pénétrant sous des cils de velours…c’est pas pour lui déplaire…mais la question se pose. Vont-ils s’accorder professionnellement parlant. Déjà qu’elle commence à vouloir revendiquer la primeur de l’affaire. Ca reste encore à voir.

Tony est tellement absorbé par la jeune femme qu’il en oublie de parler. Il reste en contemplation devant sa bouche si finement ciselée, ses lèvres pulpeuses relevées d’un rouge qui les mettent en valeur, ses dents nacrées…depuis combien de temps n’a-t-il pas embrassé une telle créature… Un sourire né à la commissure des lèvres de la jeune femme, ça le ramène brutalement à la réalité…Il tente de masquer son égarement en se relevant, prend le temps de s’épousseter au risque de paraître un peu trop précieux, mais ça lui laisse surtout le temps de rassembler ses pensées. C’est évident qu’elle a remarqué son absence…mais il fait comme si de rien n’était. Commence à reprendre la marche le long de la plage, l’invitant du geste à prolonger leur promenade…

Le flux et le ressac de l’océan dans la nuit, fait penser à une respiration…une créature immense…peut-être endormie…c’est le seul bruit qui trouble le silence de la nuit. Ca et le frottement de la soie sur la peau cuivré de Sherryl. Tony se retient depuis un moment de briser ce silence…cette marche avec elle, pourrait avoir lieu dans d’autres circonstances…il se résigne tout de même…ils sont là pour bosser…alors autant le faire.


-J’ai un entrepôt sur les docks,…avec un sous-sol suffisamment grand pour y installer quelques tables et autres roulettes russes…Je ne penses pas avoir de mal pour trouver le matériel nécessaire…en deux trois jours, ça peut être mis en place…Mon principale souci, c’est le personnel. Il prend le temps de parler, calmement, tout en marchant à pas mesuré, les yeux un peu perdu dans les ténèbres. Il nous faudra trouver quelques personnes de confiance…peut-être des croupiers professionnels qui ne seraient pas contre le fait de faire un peu de blackIl a presque envie de pouffer à sa dernière phrase…se retientJe pourrais faire le tour des clubs pour proposer aux gros joueurs un tournoi de poker…à moins que ne vouliez vous en charger…c’est peut-être un peu plus dans vos cordes ? Il se retourne vers la jeune femme pour étudier son expression…

Puis, il est soudain frappé par une pensée…

-Peut-être voudriez-vous boire quelques choses…je loge au Heaven King, c’est à deux pas, là...en bord de mer…

C’est vrai que le fond de l’air c’est considérablement rafraîchit, mais elle le sent sûrement moins que lui, avec juste sa veste sur le dos.

Sa voix se précipite, veut pas qu’elle interprète mal ses intentions…

-En tout honneur, bien entendu…je vous crois suffisamment doué pour en déduire…euhCommence à s’enfoncerJ’ai une grande suite…si vous-même êtes mal logée…nous pourrionsSe pince la lèvre…Quel boulet…

Il aimerait être Moïse… que les flots puissent se séparer devant lui…pour l’engloutir à jamais…Honteux, il n’ose plus la regarder…et inconsciemment, à accéléré le pas…comment ce petit bout de femme à put le déstabiliser, lui qui se glorifie de pouvoir mettre dans son lit tout ce qu’il désire…impensable…
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MessageSujet: Re: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeJeu 15 Jan - 3:53

Ambiance ^^

Oh le con !

Le vent emporte ses jurons alors qu'elle tente de se maintenir à la hauteur de son complice. Sherryl qui quelques minutes auparavant appréciait tant la sensation du sable sous ses pieds maudit les grains qui freinent sa marche... et surtout ce grand black qui s'éloigne à grandes enjambées sans se soucier d'elle, la plantant sur place.

La moutarde lui monte au nez. Elle sert les poings et ... ses doigts se referment sur les lanières de ses chaussures... Un sourire mauvais aux lèvres, elle ajuste son geste et ...


AÏE !
GOAL !!!

Tony s'est enfin arrêté, bien obligé vu la manière percutante... au sens propre, de la brunette pour se rappeler à lui. L'un de ses escarpins a heurté l'arrière du crane de l'agent qui se frotte la tête à l'endroit de l'impact.

Ça va pas la tête ?
La mienne se porte comme un charme ... pour la votre... je pense que l'idée de regagner le Heaven King et appliquer un peu de glace n'est pas mauvaise ! Si d'autres glaçons flottent dans un verre que je tiendrais à la main, elle l'est d'autant moins !

Profitant de son arrêt, elle l'a rattrapé pour se placer à sa hauteur et le toiser ... du moins autant que leur vingtaine de centimètres de différence le lui permettent. Le menton relevé, droite et fière, elle semble l'incarnation d'un égo surdimensionné, avec une pointe de malice qui fait luire ses prunelles d'une étincelle coquine.

La gène savamment dissimulée de l'homme face à elle semble s'être envolée pour faire place à la curiosité qu'elle a lu en lui quelques minutes auparavant. Elle sait avoir de quoi intriguer et se plait à en jouer, plus encore avec un type comme lui. Ils doivent faire équipe ? Quoi de mieux que d'être surpris pas son équipier !

Poings sur les hanches, elle lui fait face tandis qu'il ne peut résister à l'envie de déverser une pointe rageuse, la douleur lancinante de son crane l'y encourageant.

On peut savoir ce qui vous a pris ?
Je déteste avoir à courir, encore moins derrière un homme !
Courir ?
Vous avez déjà marché avec une robe longue, aussi fendue soit elle, pieds nus dans le sable ?
Bien sur que non !
Alors la prochaine fois que vous fuirez comme si vous étiez poursuivi par un troupeau de gazelles en chaleur, repensez y !

Cette fois, ce sont les yeux de la jolie matheuse qui flamboient sous la colère. Sa tirade plus cette vision arrache un petit rire à M. Blake, les traits de sa compagne se refermant aussitôt.

Et ça vous fait rire ?
Honnêtement ? Oui !

A son tour de partir devant, avançant d'un pas décidé, sans vraiment savoir où.

Je n'ai jamais couru après un mec ! Et ce n'est pas maintenant que ça commencera, tout agent du FBI que vous soyez !
Si j'ai bien compris, ce sont plutôt mes collègues qui vous courraient après ?
Exactement !

Sans difficulté, il l'a rattrapé, ajustant son pas au sien. Elle s'arrête tout à coup, se tournant à demi, sourire aux lèvres. Son visage a changé, il n'est plus celui de la jeune femme revêche et têtue quelque seconde auparavant. Ses lèvres s'étirent plus doucement, la flamme de son regard s'est elle aussi modifiée, restant tout aussi passionnée mais animée d'une toute autre vie.

Pour la proposition... Ok ! Je commençais à en avoir ras le bol du motel minable dans lequel le gouvernement m'a collée ! Et pas moyen d'aller plus classe ... si jpeux claquer autant que je veux au casino et frais annexes, par contre, pour mon propre quotidien, jpeux aller me faire voir !
Ça leur ressemble bien !
Moquez vous !
Non non, je compatis ... si je n'avais pas cette couverture, je serais logé à la même enseigne !
Trop aimable...

Son ton est un peu grinçant mais elle reste souriante, détendue, éclatante. L'idée de quitter sa piaule crasseuse la réjouit. Une mention cependant l'a faite tiquer sur laquelle elle compte bien revenir. Dans un geste rapide, elle attrape le revers de la veste des deux mains pour se hisser sur la pointe des pieds et se rapprocher de lui, le fixant dans le blanc des yeux.

Une petite précision... "En tout honneur" ... J'crois qu'on place pas l'honneur sur les mêmes points ! Le seul que j'ai se rapproche à mon talent et aux jeux... Mon honneur est de gagner, un point c'est tout, pour le reste... je n'en ai aucun ! Alors ... à vos risques et périls !

Si ses paroles sont floues, leur sens profond est tout à fait clair. Depuis toujours, elle est une croqueuse d'homme, ça, même la prison n'a pas pu le changer ! Elle aime les mâles, les beaux, les forts, les vrais, la plupart du temps pour une nuit ou deux, rarement plus. Contrairement à beaucoup, ses pudeurs ne se placent pas sur ce point, elle l'affiche clairement et fièrement...

Et puis ... franchement ... à le regarder ... c'est un sacré morceau de choix que celui avec lequel elle doit collaborer... alors où est le mal à ne pas restreindre l'entente au boulot ? A cette pensée, ses yeux se plissent légèrement, plein de malice, tandis que ses dents viennent mordiller sa lèvre inférieure, inconsciemment... ou non...
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Tony Blake
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MessageSujet: Re: Parlons requins ... sur le sable...   Parlons requins ... sur le sable... Icon_minitimeVen 16 Jan - 3:41

Ambiance

-Ola, ola… Tony lève les mains, son buste se reculeTout doux trésor. Non seulement vous me blessez avec votre escarpin… Se frotte l’arrière du crâne pour se donner bonne conscienceMais en plus, vous voulez profiter de ma faiblesse… Prend un air plus ou moins outré.

-Blessé…faiblesse…ma parole, vous êtes en sucre… Sherryl reprend sa marche d’un pas décidé, le menton fier et les lèvres serrées…s’attend à être retenue. Ca ne loupe pas…

En deux foulées, Tony la saisit par l’avant bras. Elle s’arrête aussi sec, tourne juste la tête pour l’apercevoir du coin de l’œil.

-Soyez pas en colère…

-Je ne le suis pas… Le coupe-t-elle, un air savoureux sur les lèvres qui se dessinent, l’œil en amande qui sourit.

-…mais si vous voulez récupérer vos affaires, c’est par là.

Elle se pince les lèvres. Merde.

-…Autant y aller ce soir…et regagnons Madison street. Nous y prendrons un taxi.

Elle se retrouve presque un peu trop vivement…il l’attend avec le smile…une main vers les lumières de la ville…comme pour indiquer le chemin. Les ailes du nez de Sherryl frémissent…elle fait un « Humff » sur un petit air hautain…ajuste le manteau de l’Agent Blake sur les épaules et remonte la plage en direction de la rue. Tony, la rattrape aisément, ça va sans dire.

******

Il a hélé un taxi…un vieux latino qui sert de chauffeur a mis la musique forte…ça les empêchent de parler, tout deux perdus dans leurs pensées, ils observent les lumières de la ville, sans rien voir, à travers les vitres crasseuses. Ils quittent le bord de mer, dépassent la périphérie de la ville. Ici, les immeubles de la ceinture urbaine à laisser place à un mélange de zones industrielles et de terrains envahit de mobil home. Quelques enseignes lumineuses indiquent une épicerie ouverte 24/24, un bar miteux ou un motel de seconde zone. A priori, la CIA a optée pour cette solution d’hébergement. On ne peut choisir plus glauque. Manquerait plus que les chiens et les clodos viennent squatter devant sa porte.

Mlle Swan descend du véhicule et se dirige vers une des portes du rez de jardin…un emplacement de parking est matérialisé devant. Mais vu le peu de véhicule stationnés, doit pas avoir foule. Tony demande au chauffeur de bien vouloir les attendre…puis lance :


-Au moins, vous n’étiez pas dérangé par les voisins…

-Allez plutôt payer à l’accueil au lieu de dire des banalités…Fait-elle par-dessus son épaule, sans s’arrêter pour autant.

Tony reste sans voix… mais se reprend rapidement.

-Faut pas payer d’avance dans ce genre d’ét…

-J’dois deux jours…Lance Sherryl, en effectuant un demi-tour sur elle-même, deux doigts en l’air, au cas ou…et sort la clé de la piaule.

Au bout de quelques secondes, Tony pense à fermer la bouche…elle le laisse vraiment sur le cul. Ca risque de ne pas être triste une fois installé au King Heaven…manquerait plus qu’elle lui pique sa piaule. Il fronce les sourcils, histoire de se remettre les idées en place, et se dirige vers la cahute en contre-plaqué qui doit servir d’accueil.

En s’approchant, il peut entendre les dialogues d’une mauvaise série télévisée…la lueur bleutée s’ajoute à celle plus vive d’un néon suspendu de biais…un nuage d’insectes volette. Mais c’est surtout l’odeur d’oignon frit que capte Tony en s’approchant plus près…mais malgré tout, il continue sa progression…pour enfin découvrir ce qui semble être le gérant…ou le gardien tout du moins. Il est gros, gras, à peine chevelu, un débardeur nid d’abeille de couleur indéfinissable. Par chance, il lui tourne le dos, trop absorbé par sa sitcom… et le pain bagna qui tient à pleine main. Tony cherche d’où vient le bruit bizarre, pas de moteur asthmatique, pas de ventilo dépallé…horreur…il est en accord avec le mouvement de mastication de sa mâchoire… Une grosse paluche vient écraser un moustique sur l’épaule poilue d’un mouvement brusque…les doigts épais ramènent l’insecte en boulette devant les yeux du gars, laissant trois traînées luisantes de mayonnaise sur le maillot.

S’en est trop…Tony toussote dans sa main…l’homme se retourne d’un bond, regard ahuri…

-Quoi Aboie-t-il.

-Voila deux jours pour la petiteIndique la direction des bungalows d’une main, de l’autre, il pose une poignée de dollars sur le plateau en bois qui sert de comptoir…

-Quoi ? Il c’est redressé…la vision est pire…un bout de salade surchargée de condiment pend lentement …et s’en va se perdre parmi les tâches du sol…doit y avoir deux décennies de repas par terre. Il se penche, son sandwich dégoulinant sur les billets...pour regarder vers la piaule allumée…comme si il avait d’autres clients. Elle m’doit deux jours, la p’ite. Agite deux doigts sous le nez de Tony…mouvement de recul accompagné d’une moue dégoûtée.

-Ils sont là… Tony les montre du menton…L’homme suit son regard...semble comptait…ça prend un temps…puis il se remets à agiter ses doigts…

-Elle m’doit deux jours… Un postillon ne passe pas loin de son visage, Tony s’exécute…double le fric. Vite, s’éloigner, fuir son haleine, son regard de bœuf …

-Ach’tendez…N’as ‘as chon rechu…

-Quoi, …Tony se retourne à peine tout en s’éloignant…mais suffisamment pour le voir le sandwich en bouche…tendant désespérément un bout de papier rose, le talon de l’autre mainElle s’en passeraAgite la main en guise de salut. Se trouve ridicule soudain.

Guidé par le cadre de lumière, Tony s’avance rapidement. Il peut voir la silhouette de la jeune femme derrière le rideau délavé de l’unique fenêtre. Quant il arrive enfin et se pose contre le chambranle, elle s’agite toujours, se parlant à elle-même, elle semble hors d’elle. Deux sacs sont à moitié pleins, ouverts sur le lit défait…un tas de vêtements entre…elle revient de la petite pièce, derrière. La salle de bain…enfin, ce qui doit servir de. Ses bras chargées…les ouvre au dessus du plumard…puis se mets à trier frénétiquement…enfin trier…fourre des trucs dans un des sacs de manière énervée…jette des autres de l’autre coté de la pièce…

Tony écarquille les yeux…ça ressemble à de la lingerie fine. Il se penche pour se saisir d’un bout de dentelle tombé pas loin de lui…le lève à la hauteur des yeux…c’est bien une petite culotte…jolie, en plus de ça…mise à part les cinq grosses empreintes de graisse qui tachent définitivement le tissus fin.

-Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi… Sherryl le regarde avec une drôle de flamme dans les yeux… Venez plutôt m’aider.

Il veux se débarrasser de l’objet compromettant… va pour le mettre dans sa poche, s’en aperçoit, jette rapidement au sol, sans un regard.

-Mam’zelle… Tony sursaute presque, Le bonhomme l’a suivit et il s’en est pas rendu comptevot’e reçu. Tend le bout de papier imbibé de graisse en direction de la jeune femme.

-Dites donc, Bret…ça vous dérange pas de fouiller dans mes p’ites culottes. A genou sur le lit une main sur la hanche, l’autre exhibant un soutif rose… La situation pourrait prêter à rire, mais le regard qu’elle lance les refroidi tout les deux.

-C’pas moi ? Aucune réaction sur sa grosse face, pas un remord, ne sourcille même pas. Vot’e reçu, Ma’zelle. Ne bouge pas d’un pouce…

-Ben, prenez le… Fait-elle à l’intention de Tony.

-Moi ?...Pointe son propre torse de l’index, une expression d’effroyable surprise sur le visage.

-Non, le pape, Tony… Elle daigne même pas relever la tête, tellement occupé par la fermeture récalcitrante de son premier sac. Elle ne s’est même pas rendue compte qu’elle venait de le tutoyer.

Tony se retourne vers le dénommé Bret…le regarde, essaie de sourire, regarde le ticket…reviens sur son visage bovin. Le gardien donne une impulsion au ticket, un geste dans sa direction…Tony est bien obliger de s’en saisir. D’une moue dégouttée, il l’enfonce au fond de sa poche tout en se retournant. Juste le temps de ressortir la main et il reçoit un sac en pleine poitrine…la fermeture a enfin cédée. Sherryl s’amène avec le second en main.

-Bret…je te laisse le ménage à faire…tu pourras te palucher avec ma lingerie, comme ça…

Elle passe entre les deux hommes et se dirige aussi sec vers le taxi. Tony lève les yeux au ciel et s’empresse de la rejoindre, laissant le gros Bret à sa passe temps favori.

****

Le taxi reprend la route vers les lumières de la ville…vers d’autres horizons…vers un avenir qu’ils vont devoir partager un temps à deux. Rapidement, ils débouchent sur Madison Street et le chauffeur les arrête devant l’hôtel le plus luxueux de la ville. Le contraste est saisissant.
Déjà John, le jeune homme que Tony a pris à son service personnel, s’empresse de saisir les bagages de la jeune femme, appel l’ascenseur et leur ouvre les portes de la suite…


-Monsieur a passé une agréable soirée?...

-Ca pourrait être pire, John..mais je me sentirais bien mieux après un petit bourbon..

-J'installe Mademoiselle, et je suis à vous. Il se retourne vers Sherryl...Et pour vous , ce sera?...

A suivre…Ici
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