Casa Bella Vista (Villa des Dominguez)

Maison vu de face

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_1

Entrée

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_2

La cuisine

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_15

Une des salles à manger

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_5

La seconde salle à manger

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_16

Le salon

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_10

La chambre du couple

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_12

La chambre d'amis

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_13

La chambre des futurs enfants

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_960617_14

La salle de bain

Casa Bella Vista (Villa des Dominguez) Lre_big_745035_5

-1-

Ambiance

Depuis leur arrivée sur l'île, il lui avait fallu trouver ses repères. Bien sur il avait lui même fait une préselection de maison pour abriter leur couple, mais il avait voulu lui faire une surprise en lui laissant le choix final de la demeure.

Elena avait avec soin regardé les photos et lu les descriptifs de chaque maison. Le nombre de pièces, de chambres, la cuisine équipée ou non, la vue, le jardin, elle avait tout passé au crible, rien ne pouvait lui échapper.
Elle avait alors porté son choix sur une Villa aux couleurs chaudes, à l'ambiance chaleureuse. De plus il savait très bien qu'une fois à l'intérieur elle l'aménagerait avec goût pour que celle ci leur rappel la vie qu'ils menaient ensemble sur une autre île, celle de leurs origines.

A chaque pas qu'il faisait désormais au sein de la maison, il pouvait sentir les odeurs de La Havane. Les meubles qu'elle avait fait venir de la bas, la cuisine qu'elle préparait, l'odeur d'un cigare qu'il avait allumé le jour de l'aménagement, comme pour fêter une renaissance après les galères qu'ils avaient connu.

Bien sur il avait été voir le garage qui était à présent le sien. Enfin le sien... Tout était relatif sachant qu'il n'était pas la que pour ouvrir son garage, ou pour mener une vie paisible. Il avait été choisi pour relancer les affaires du cartel, qui avaient il y a peu tourné court suite à un règlement de compte. Les anciens responsables hispaniques sur l'île avaient été trop gourmands et sans en référer aux pontes du cartel avaient pris des initiatives qui leur avait couté la vie.

Enrique avait longtemps été mis au parfum des faits, des agissements, des différents membres de la pègre qui agissait sur cette île qui pouvait aisément passer pour une plaque tournante de toutes les familles du crime.
Si Enrique avait accepté c'était pour offrir à sa femme une vie qu'elle n'aurait jamais pu avoir sur l'île. Qu'elle puisse enfin se sentir libre, libre de vivre, libre de danser sans pour autant que se soit dans un night club.

Pourtant malgré la joie que de la voir heureuse lui procurer, il savait qu'il risquerait tout les jours sa peau. Mais pour voir l'étincelle du bonheur dans les yeux sombres de celle qu'il avait épousé devant Dieu, il était prêt à la donner. Comme il était prêt à prendre celle de celui qui oserait s'approcher d'un peu trop prêt d'elle ou d'oser mettre sa main sur son épaule.

Il alla dans le bar, sorti un verre et une bouteille de rhum cubain, qu'on lui ferait à présent parvenir et s'en servit un plein verre. Sur l'île le rhum était comme ailleurs de l'eau. Il prit son verre, un cigare, bien que faible fumeur il aimait de temps en temps en allumer un.
Bien sur il ne fumait que les meilleurs « Habanos » et donc il fut normal qu'entre ses mains le cigare qu'il avait fut un Cohiba.

Il s'installa sur la terrasse près de la piscine prit son coupe cigare pour en couper la tête dans un rituel que tous les cubains connaissaient bien avant de savoir conduire. Il inhala la première bouffer qu'il garda en bouche avant de la recracher avec satisfaction.

Un verre de rhum et un cigare excellents, un coucher de soleil magnifique, il ne lui manquait qu'une chose au tableau de cette journée, sa divinité, la perle de cuba qu'il avait enlevé à tous les hommes qui lui avait tourné autour avant de la capturer.

la del ruso= gotan project

Dans la cuisine, une douce odeur alléchante épicée est en suspens dans l'air. Elena s'affaire à préparer le dîner pour son mari et elle-même. La cuisine n'est pas son fort , elle déteste même ça pour tout dire ...mais pour Enrique , elle faisait cet effort ...

Sa passion c'est la danse ... danser est un plaisir ,une seconde nature ... quelques notes de musique et son corps est comme envoûtée par la mélodie ... cela depuis qu'elle sait marcher ... Né dans les quartiers pauvres de Cuba et dans la nécessité de gagner de l'argent , elle a vécue de cette passion d'une manière peu reluisante ... celle d'une effeuilleuse ... Carrière vite abandonnée après sa rencontre avec Enrique qui n'apprécier pas trop que des hommes autre que lui est le plaisir de la regarder se dévêtir . Au début plus par fierté, elle lui avait tenue tête mais a fini par céder...

Voila quelques jours qu'ils ont prit leurs marques dans cette villa, loin de la petite maison qu'ils avaient à Cuba. Depuis son arrivée , elle avait tenter d'aménager leur nouvelle demeure pour qu'elle soit confortable et chaleureuse ... Elle avait fait venir quelques meubles de Cuba ... Elena est loin d'être dupe que leurs présences sur Heaven , les nouvelles responsabilité de son mari ne sont pas des faveurs sans prix du Cartel . Elle côtoie ce milieu depuis très longtemps pour en connaitre les règles. Enrique fait tout ça pour lui offrir une meilleure vie que les bidons villes de cuba et un club miteux...

Elle met une dernière touche a son Ajioco et ouvrit un placard pour en sortir 2 assiettes qu'elle place sur la table attenante a l'îlot de la cuisine... Les rayons descendant du soleil couchant embrassent les ciels de l'île et crée des projections orangées sur les murs aux couleurs chaudes de la villa… Après avoir dressé la table, Elena part a la recherche de son mari ... La jeune femme ne mit pas longtemps a le trouver ... Il est assis tranquillement sur la terrasse face a la piscine un verre de rhum dans une main et un cigare dans l'autre... L'odeur du havane déclenche en elle une avalanche de souvenir de Cuba ....

Enrique est irrésistible de charisme aux yeux de sa femme ... la tête légèrement en arrière et les yeux mi-clos profitant de la fraîcheur du début de soirée ... Le bruit de ses pieds nu sur le carrelage est presque silencieux lorsqu'elle s'approche de lui par derrière ... Ses mains viennent se poser sur les épaules de son mari et glisse le long de son torse ... Le cubain ouvre les yeux et sourit a la vue du visage de sa Femme... les long cheveux brun d'Elena lui caresse le visage avant qu'elle vienne nicher son visage dans son cou ... Elle le respire ,fait parcourir ses lèvres sur la peau doré parla soleil de cuba et qui sent le cigare .... Dans sa langue natal, elle lui murmure que le dîner est prêt avant de se relever ... mais Bascule quant Enrique lui saisit le poignet et l'attire a lui ... Elle se retrouve sur ses genoux tout en éclatant de rire ... rire interrompt par le baiser passionnée que lui donne son mari...

Elena s'écarte et sa main vient caresser les courbe viril du visage de l'amour de sa vie...

ça va refroidir si on traîne trop ... dit elle en espagnol...

Un sourire en coin se dessine sur les lèvres d'Enrique ...

Mais je croyais que c'était toi le dîner poursuivit il

La jeune femme pose son index sur les lèvres de son mari ....

No moi je suis le dessert mais seulement si tu es sage....

Elle se lève de ses genoux tout en saisissant sa main pour l’encourager a la suivre a l’intérieur de leur nouvelle villa qui est a présent leur nouveau foyer …

-2-

ambiance

Bien que leur présence en ces terres fut récente et qu'il aurait préféré aisément rester auprès d'elle le temps qu'elle puisse prendre ses repaires, il ne devait pas oublier pourquoi il était ici, et surtout par qui il avait pu obtenir la chance de sortir sa femme de l'enfer qu'ils pouvaient vivre sur leur île originaire.
Il y avait de quoi rire ils avaient quitté une île pour une autre même si rien n'était comparable. Quoique au niveau des affaires bien que le partage des territoires soit entre différentes « tribus », il n'en manquait pas moins qu'il avait toujours une lutte pour assouvir son pouvoir.

Alors que sa tendre épouse lui avait avoué vouloir toujours danser il espérait qu'elle puisse s'adonner à sa passion sans devoir être la proie des hommes bien que vu son physique il pourrait désirer ce qu'il voulait elle attirerait toujours les regards. Il chassa les idées qui lui faisait monter la température de quelques degrés cause à cette jalousie maladive. Cette jalousie qui était à se demander un gêne particulier pour les hommes hispaniques comme lui allant de pair avec le machisme dans lequel il excellait.
Assis à son bureau il ouvrit une grosse enveloppe craft qu'on lui avait fait parvenir par coursier en provenance direct de La Havane. Il savait ce qui était à l'intérieur : des noms, des adresses des personnes à contacter pour les affaires, pour le mettre au parfum de ce qui s'était passé, et pourquoi depuis quelques mois ils avaient fait profil bas sur Heaven.

Il avait joint à cette liste des photographie épinglées à des dossiers de personnes qui pouvaient l'aider dans son installation de couverture pour son garage.
Il étudia les différents profils et se promit de les contacter tous pour jauger de leur personnalité et constater avec qui cela passerait le mieux pour un travail soigneur et efficace aussi bien au devant des autorités que dans l'ombre.

Une fois les feuillets détaillés en long en large, il rassembla le tout, et installa l'ensemble dans un dossier qui s'épaississait de jour en jour depuis son arrivée. Il se leva puis ouvrit son coffre fort. A l'intérieur on y trouvait rien de bien impressionnant à première vue, mais tout les dossiers référents à ces affaires. Rien de compromettant pour l'instant mais il savait que d'ici peu il devrait faire d'autant plus attention aux endroits ou il rangerait tout ce qui pouvait mettre en péril les raisons de sa présence en ces lieux.

La chaleur avait pris place sur l'île, il n'avait pas plu depuis plusieurs jours, mais lui n'était nullement affecté par cela. Quand on était originaire de Cuba, on avait dans le sang le fait de supporter des températures bien plus étouffante que ce n'était le cas. Il portait toutefois un pantalon de flanelle blanc accompagné d'une chemise de la meme teinte et en coton aéré. La blancheur mettant en avant son teint cuivré.

Il quitta son bureau pour sortir de la maison qui était bien heureusement vu son prix climatisé pour permettre à Elena comme à lui de pouvoir se sentir bien au sein de leur demeure. Il chercha son épouse dans la maison sans réussir à la trouver. A ce moment la il distingua la porte ouverte qui donnait sur le patio. Il s'y dirigea et constata une serviette de bain negligeamment déposé sur un transat. C'est à ce moment précis qu'il entendit le bruissement de l'eau.
Il vit alors la sirène de sa vie finir une longueur avant de sortir de la piscine tel une naïade. Son trikini mettant allègrement ses formes avantageuses en valeur, et remercia le saint père d'avoir pu faire d'elle sienne.

Alors qu'elle lissait ses cheveux en arrière enlevant le surplus d'eau elle distingua Enrique face à elle appuyer contre un des pilones du patio, lunette de soleil vissé sur le nez.

Tu sors enfin de ton bureau...

Oui, il faisait presque trop frais à l'intérieur, mais te voyant ainsi ce n'est pas la température extérieure qui vient de faire monter la mienne.

Un sourire plein de sous entendus s'étira sur le visage du Cubain alors que sa femme de sa démarche chaloupée s'approcha de lui comme dans un jeu. Elle passa près de lui, lui passant un rapide mais frais doigt sur la joue avant de continuer sa route vers le transat. Il lui attrapa alors la main pour la faire pivoter vers lui...

Elena,mi querida , attention ne joue pas avec moi.

Elle se pencha en air de défis face à son époux, avant de lui déposer un baiser et de prendre place sur le transat pour profiter du soleil.

2
Pour Elena vivre sur l’île d’Heaven ne la changeait pas trop de Cuba. La chaleur n’y est pas plus harassante. Seule sa famille lui manquait énormément bien qu’elle les avait tous les jours au téléphone. Elena avait finie d’aménager l’intérieur de la villa pour qu’ils se sentent chez eux. Enrique était très occupée entre le garage et ses « autres » activités. Mais l’île Heaven disposait d’une alléchante multitude de boutique ou elle pouvait faire des folies vu que leur niveau de vie avait augmenté. Elle se refusait de penser aux responsabilités qu’avait prit son mari au nom du Cartel. Elle savait que tout ce qu’il faisait c’était pour eux. Elle l’aimait tant qu’elle serait prêt a le suivre jusqu’aux plus sombre profondeur de l’enfer …

Une légère brise soufflait sur la terrasse de la piscine ou elle s’était installée pour faire un peu de jardinage son nouveau hobby de housewife. Son dernier projet des rosiers Osaka dont les fleurs sont d’un rouge flamboyant. Elle avait décidé d’en disposer quelques un sur la terrasse. Armée d’un sécateur, elle coupait les branches et fleurs fanées … Elle portait une robe mousseline vert pale qui épousait avec perfection ses formes et par-dessus un tablier pour se protégé des taches de terres. Ses cheveux bruns soyeux coulaient sur ses épaules. Concentré sur sa taches, elle n’entendu pas son mari s’approcher. Elle émit un cri de surprise lorsqu’il passa ses bras autour de sa taille. Enrique l’enlaça de plus belle, enfouissant son visage dans les cheveux de sa belle … la respirant en fermant les yeux.

Tu ne devais pas passer l’après midi au garage dit elle en espagnol dans un éclat de rire

Enrique releva la tête et lui murmura en espagnol

J’ai d’autre projet …
Ha si dit elle en se retournant … de quel genre?

Elle l’embrassa amoureusement. Leur baiser était sensuel et passionnée. Lorsqu’ils reprirent leurs souffles. Le cubain se mit à rire à son tour et avec un sourire en coin ajouta:

Pas ceux dont tu penses mi amor …

Sur les lèvres de la jeune femme une moue se forme. Elle se hissa sur la pointe des pieds et lui mordilla le lobe de l’oreille.

Tu es sur …

Il la repoussa et défit le tablier en même temps qu’il jeta sur l’un des transat a proximité … Il lui saisit l’une de ses mains et l’entraîna a sa suite …

J’ai une surprise pour toi … suis moi ….

Sans se faire prier davantage, elle le suivra dans la villa. Mis elle la mena dans l’entré et ouvrit la porte ou la voiture d’Enrique se trouvait garer devant … Elena fronça les sourcils, ou la menait il comme ça?

Ou va-t-on et qu’Est-ce que c’est ?

Il ouvrit la portière passager et se tourna vers elle …

Fait moi confiance … pour cela il faut que je te bande les yeux …

L’expression de son visage la fit fondre et se laissa faire. Après lui l’avoir bandé les yeux avec un foulard qu’il sortait de sa poche, il l’aida à s’installer dans la berline aux couleurs métallisées. Une fois sortie de la villa, la voiture prit la direction du Sud du quartier El Rio Santo . Les villas luxueuses laissaient place à des logements plus modestes. Le trajet prit moins d’une demi heure. Pendant ce temps l’impatience de la jeune femme montait à chaque seconde. Elle harcelait de question son mari qui prenait un plaisir d’éluder les questions …

La voiture du couple s’arrêtait devant un local commercial qui semble vide au vu de la bannière qui barre la vitrine … Enrique se dépêcha de faire le tour de la voiture pour aider Elena aveuglée a sortir. Il la guidait sur le trottoir vers une porte ou un homme se trouvait a proximité. Le cubain fit un signe de tête de l’homme qui ouvrit la porte et s’effacer devant le couple.

Enriqueeeee !!! Tu dis moi ou tu m emmène… ou je ne continue pas …

Elle se stoppa et croisa les bras sur la poitrine d’un air résigné.

On est arrive mi amor …

Lorsqu’elle recouvra la vue, elle se trouvait au milieu d’une pièce qui avait besoin d’un bon coup de peinture. Elle tourna sur elle-même, ses talon haut claquait sur le parquet … Elle regarda son mari avec étonnement … que cela signifiait ? Lui se mit à rire devant l’air désemparé de sa femme …

Imagine des miroirs la dit il en tendant le bras vers l’un des murs … un bon coup de peinture par la …

Il l’enserra et l’embrassa puis la tourna sans la lâcher pour continuer a lui murmuré …
Une musique cubaine …

Il chantonna l’un des airs préféré d’Elena sur lequel elle aimait danser… Les idées se formaient dans son esprit. Elle porta une mais sur sa bouche …
Tu veux dire ….
Ton école de danse mi amor …

D’enthousiasme elle sauta dans les bras de son mari … il venait lui faire un merveilleux cadeau celui de réaliser l’un de ses rêves..celui de monter une école de danse de salsa …

» Elena Dominguez
» Enrique Dominguez
» Garage et station d'Enrique Dominguez
» Affaire , plaisir et famille (bresil)