QG campagne électorale Holly Crash

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Voici le QG de Holly Crash

C'est ici que la campagne électorale se passe....

Holly venait à peine de rentrer des USA.
Une affaire, pressante, personnelle et à laquelle elle ne voulait plus penser l’avait rattrapée et elle avait du partir précipitamment.
Assise derrière son grand bureau, elle ressassait les derniers évènements qu’elle avait dû affronter, là bas.
Elle n’avait pas pris la peine de repasser chez elle déposer ses valises et n’avait pas non plus ouvert sa mallette, qui était posée à coté d’elle sur son bureau.
Perdue dans ses pensées, elle jouait avec un petit anneau doré.
Entourant son index droit, elle le faisait rouler avec son pouce.

Le téléphone se met à sonner, et le charme de ses méditations en fut rompu.
Elle jette un oeil à ses gardes du corps qui, tranquillement lisaient sur un canapé au fond de cette grande pièce.
L’anneau glisse de son doigt, roule sur le bureau et puis s’arrête contre un stylo.
Elle n’avait pas envie de décrocher, de revenir à la réalité, mais la sonnerie continuait.
Pour insister autant, ça devait être important.
Oui ?
…
Je vois. Son nom ?
…
Faites le patienter un moment. Merci

Holly se prend la tête entre les mains. Il ne manquait plus que ça..

Ahn, il y a un homme qui m’attend dehors. Je ne sais pas qui il est. Peux tu sortir et trouver qui il est et ce qu’il me veux ?
Je sais que tu sauras où chercher…
Merci Ahn.
Toujours sans un mot, il sort de la pièce, la laissant seule avec Alessandro.

En piste mon ami..
Montrons lui ce qu’une blonde peut faire !

Elle se lève, lisse sa robe et va ouvrir la porte de son bureau pour le faire entrer.

P'tit clique

L’homme qui venait d’entrer dans son bureau se présente sous le nom de Jack.
Pourtant, à la réception, il disait s’appeler Rick.
Tout en lui souriant, en l’invitant à entrer et à s’installer dans son bureau avec un geste de la main, elle se dit qu’elle a vraiment bien fait de demander à Ahn de se renseigner sur lui.
Qui s’amuserait à changer son prénom, comme ça ? Un journaliste débutant.. car c’était une faute de débutant de ne pas suivre sa propre histoire… ou alors, peut être n’était il pas journaliste.. Ahn saura me le dire …

Sans un regard pour Alessandro, l’inconnu se dirige vers un fauteuil face à son bureau. Tandis qu’elle en fait de même, elle prend conscience que l’anneau était toujours à la vue de tous. Elle qui avait passé tout son temps à cacher cette histoire, depuis des années, risquait de tout dévoiler par la faute d’une étourderie.
Alors, monsieur West… Vous êtes nouveau ici ?
Tout en essayant de le faire parler de lui, elle bouge les quelques papiers qui jonchaient sa table de travail, subrepticement, elle ramasse le jonc et le range dans un tiroir avec le reste.

Assise confortablement dans son fauteuil, les jambes croisées et les mains sagement posées sur les accoudoirs, elle l’écoute faire son speech.
Il a l’air d’avoir de l’expérience et pourtant quelque chose dans sa voix ou dans ses gestes, qu’elle n’arrivait pas à définir, lui semblait incongru.
Elle jette un coup d’œil à Alessandro, qui même si il avait l’air passionné par son magazine, ne perdait pas une miette de la discussion, et avait déboutonné sa veste, laissant apparaître un bout de son holster.
Il saurait réagir, si le besoin se faisait sentir.

j'aurais voulu avoir l'exclusivité de vous interviewé... ou mieux... faire un reportage écrit avec vous... comment ça se passe une campagne presidentiel... mais je n'aime pas les formes classiques des articles... je fais dans l'originalité...

Tout d’abord, une petite rectification, je ne me présente pas aux élections présidentielles, mais seulement pour le poste de maire. Croyez moi, c’est déjà un gros morceau.

Quand à l’interview.. pourquoi pas.
Mais vous dites faire dans l’originalité, laissez moi vous lire, que je puisses en juger.
Je déteste qu’on déforme mes propos et il me semble juste de me renseigner sur vous comme vous avez du le faire pour moi..
Et si cela me plait, quand souhaiteriez vous commencer ?
Que je vois si cela est possible..

Alors qu’il allait répondre, son téléphone sonne. Sans prendre la peine de s’excuser auprès du journaliste, elle décroche
Oui ?
…
Ok, je vois.
…
Et depuis combien de temps ?
…
Plutôt positif ou négatif ?
…
Merci Ahn.
Avec un léger sourire –mi figue, mi raisin- elle repose son téléphone et regardant droit dans les yeux son interlocuteur, elle lui dit
Alors monsieur West ?
Où en étions nous ?