Aéroport d'Heaven Island

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Greg était au terminal 57, attendant son ami David Rosenbaum, l'ex-mari de Juliana.
Il regardait les avions décoller et ses pensées allèrent vers Emma...
Il se mit à sourire, lorsqu'il entendit une voix derrière lui.

Alors vieux renard...on ne reconnait pas les amis ?
Greg se retourna en souriant.



Les deux hommes se serrèrent d'abord la main, ensuite, ils se serrèrent dans les bras.

T'as pas changé!
Ca fait combien dis moi?
3 ans...depuis le divorce!

David éclata de rire

Oui ça fait longtemps, une éternité!!!

Les deux hommes se dirigèrent vers la cafétaria la plus proche. Ils s'installèrent à une table et commandèrent 2 cafés.
La jeune serveuse brune à la poitrine généreuse vint leur apporter et david lui fit un petit clin d'oeil. La jeune femme se mit à rougir et disparu aussitôt derrière son comptoir, jetant de temps en temps un coup d'oeil furtif au séduisant voyageur.

Greg mit 3 sucres dans sa tasse et tourna la petite cuillère pensivement.
Alors comment va Joy? Elle m'a raccroché au nez hier tu sais...
Joy...je ne la vois plus beaucoup...son amant m'a jeté hors de sa propriété fortifiée...
David eut l'air étonné.
Attends tu me dis que ce type de 22 ans a séduit ma femme ?
Ton ex-femme...
david alluma une cigarette et en soufflant la fumée de manière distinguée il dit:
Tu sais bien que s'il ne s'était rien passé..elle et moi serions toujours mariés...elle a changé ?
Encore plus belle qu'avant...
Greg avait dit cela amèrement, puis il avala une gorgée de café brûlant.
Et comme ça en arrivant sur l'île, elle s'est décoincée d'un coup sexuellement?
Non...même pas...seulement avec ce type...elle en est raide dingue....ç'en est pathétique vu la différence d'âge....
david fit un petit sourire narquois en prenant sa tasse.
Quand tu sors avec des femmes plus jeunes que toi...je ne pense pas que tu trouves cela pathétique...
C'est différent David...
Du reste, je ne peux plus la surveiller....
c'est plus ennuyeux ça....
Greg termina son café.
Gary a été assassiné hier.....égorgé sur la plage....
David reposa sa tasse brusquement le visage fermé.
Bon sang mais quand s'arrêtera t'elle ?
Quand elle les aura tous tué...
Mais je ne comprends pas, en principe elle ne devrait plus se souvenir de rien!
Visiblement sa double personnalité a été reveillée par sa vie affective....
David se frotta le menton.
il faut que je la voie...
Seule ? Ce sera difficile, quand elle n'est pas avec lui, elle est flanquée de deux gardes du corps coréens...

David prit son téléphone portable et composa le numéro de Joy.

Allo? Oui...Oui c'est encore moi.....
Bébé écoute, arrête de râler et écoute-moi! J'aimerais qu'on parle....
De quoi? Hé bien de toi....de moi...de Gary....
Je savais que tu deviendrais raisonnable!
hé bien...rejoins moi au Fever..20h...je t'offre un verre puis je t'emmène dîner au Heaven King...
Ok à ce soir...

Greg leva un sourcil.
David lui fit un petit ce sourire....
Il but une dernière gorgée de café....
Je me demande ce que ce petit asiatique lui aura appris au lit....j'ai hâte d'y goûter...
Il fit un clin d'oeil à son ami et éclata de rire.

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La mercedes noire s'arrêta à proximité de l'aéroport.

Une femme en tailleur blanc descendait du jet privé. Des lunettes sur le nez, un large chapeau blanc, portant un attaché case de cuir brun.
Une voiturette privée vint la chercher pour la conduire vers le terminal privé.
deux longues jambes se décroisèrent, et sortirent de la voiturette.
Une classe hors du commun se dégageait de cette femme qui tendit ses papiers d'identité aux douaniers avec un sourire charmeur.

Les douaniers lui sourirent.
Tout est en ordre Mademoiselle Vanzetti...bienvenue chez vous...

Kristen les remercia et fit une oeillade sensuelle au plus jeune d'entre-eux.
Tandis qu'elle quittait la douane, elle tapota de ses doigts sur son sac à main.

dans la voiture, Park venait de brancher son oreillette. Il décoda le message en morse..


C'est bon elle a passé la douane...
Tandis que la jeune femme passait de sa démarche distinguée ,un à un, les points de repères établis, Park décodait...
Ligne 2 passée....
Ligne 3 ok
Ligne 4....Jae démarre.

La mercedes se rapprocha de la sortie de l'aéroport, elle s'arrêta au moment où Christen passait les portes électriques.
La portière s'ouvrit et elle s'y engouffra.
Les deux femmes ne prirent pas le temps de se regarder...à une vitesse phénoménale, elles se mirent à échanger leurs vêtements. Juliana leva les yeux vers son sosie, toutes deux en soutien gorge se sourirent.

Roule Jae!!
Park se retourna vers les deux femmes tandis que Jae-Min conduisait les yeux dans le retroviseur.
Les filles, vous avez 30 secondes avant qu'on se fasse arrêter. la police risque de se poster à la sortie principale!
Kristen arracha alors son masque et fit un clin d'oeil à Juliana. La ressemblance avec le masque était incroyable, elle secoua ses cheveux et Krysten redevint elle-même.
Juliana portait le tailleur blanc et s'installait à l'aise sur la banquette, des epingles dans la bouche elle remontait ses cheveux en chignon.

la mercédes s'arrêta à un endroit précis où une autre voiture attendait Krysten. Avant de sortir, elle se retourna et dit:

Bonne chance!

les deux portières s'ouvrirent en même temps et Krysten se jeta dans l'autre voiture qui elle repartait vers l'aéroport.
20 secondes plus tard, la mercédes se fit intercepter...

Des policiers s'avançèrent vers la voiture. Le premier avança en chiquant et posa sa main sur la voiture au niveau de la jeune femme qui baissa immédiatement sa vitre.
Mademoizelle vanzetti ? Voulez-vous bien nous suivre s'il vous plaît ?

suite ici

https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Centre-des-affaires-f12/Departement-of-Justice-p469.htm#469

Dans une dernière secousse l’avion se posa finalement sur la piste. A peine fut-il arrêté que les Parisiens, pressés, comme toujours, se bousculaient pour atteindre la porte les premiers. Elle resta sagement installée dans son fauteuil, regardant a travers le hublot en attendant que la cohue se calme, quand tout le monde est sorti elle se lève, récupère son sac dans le compartiment a bagage au dessus de sa place et sort de l’avion avec un dernier sourire pour l’hôtesse elle s’engagea dans le long couloir qui menait au terminal de l’aéroport.

La douane était, comme toujours, un passage obligatoire. Dieu ce que les douaniers pouvaient être chiant dans les paradis fiscaux ! comme si qui que ce soit allait se pointer avec une montagne de liquide ou des kilos de poudre dans son sac de cabine. Elle se plia au rituel de la fouille sans rien dire, comme a son habitude. l’officier qui lui faisait face feuilleta son passeport pendant dix bonnes minutes les sourcils froncés, s’arrêtant a chaque tampon et prenant le temps de le déchiffrer entièrement. Elle avait toujours prit un grand soin de passeport qui paraissait presque neuf malgré la quantité de tampons de tout les pays qui décoraient les pages intérieures. Elle voyait bien le raisonnement se former dans le cerveau étriqué du fonctionnaire, il pensait soit que le passeport était un faux, soit qu’elle était une terroriste en puissance. Aucun doute les douaniers dans les aéroports était les plus cons de tous ceux qu’elle avait pu rencontrer.

Elle posa son regard étrange sur l’homme qui lui faisait face et d’une voix neutre demanda
-un problème monsieur ?
elle appuya sur le dernier mot, une manière de lui faire croire qu’il avait tout pouvoir sur elle.
il la dévisagea, soupçonneux, mais ne pu s’empêcher de se sentir troublé par ces drôles d’yeux qui changeaient de couleur en fonction de la lumière. Il lui rendit son passeport
-aucun, allez-y
il lui fallut encore un moment pour ranger ses affaires dans son grand sac puisque les douanier avaient, semblait-il, un malin plaisir a tout sortir pour étaler le tout sur la table de la salle d’interrogatoire. Ça n’était pas la première fois que ça lui arrivait et ça ne serait pas la dernière.

Au moment ou elle sortait de l’aéroport elle entendit une voix féminine crier son prénom, une jeune hôtesse arriva vers elle en courant et en agitant un bras traînant derrière elle sa petite valise bleue marine assortie a son uniforme.
-salut Clara
-hey Lynn ma jolie comment tu va ? je savais pas que tu était ici ! tu viens juste d’arriver ?
-oui, un vol direct depuis Paris
-cette île est géniale ! je reste trois jours, viens je t’emmène tu va voir on va s’éclater !

Clara repéra un taxi libre et fonça pour l’attraper avant une grosse américaine qui cuisait sous le soleil enveloppée dans une magnifique robe a fleur, Lynn s’engouffra dans le taxi en riant des insultes de la baleine sur patte. Elle claqua la porte pendant que Clara donnait leur destination au chauffeur qui avait l’air ravi d’avoir deux beautés dans son taxi plutôt qu’une obèse dégoulinante et hystérique. Il démarra en trombe faisant crier les pneus sur l’asphalte ravi du petit cri de surprise qui échappa aux deux filles avant qu’elles éclatent de rire.

suite

Alors que le soleil se couchait lentement à l'horizon de l'océan, un petit avion discret se posa sur une piste isolée de l'aéroport.
Leonid fit rouler l'appareil jusque devant son hangar et coupa le contact alors que le technicien arrivait à leur rencontre.

La verrière noire s'ouvrit automatiquement et Leonid se leva en enlevant son casque tout souriant, ses cheveux ébourifés battus par le souffle des hélices qui ralentissaient et sa chemise à fleur lui donnait l'air d'un novice qui viend de passer son baptême de l'air.

после этого ? (alors ?)
Il mit un pied sur l'aile et d'un bond il sauta sur la piste en lui répondant par un sourire approbateur.

Ivan sortit à son tour du cockpit, il avait encore ses lunettes d'aviateurs du pacifique et il tenait dans sa main le carnet de bord et une sacoche d'un ordinateur portable.
Ils se dirigèrent vers un petit bureau à côté du hangar d'un pas rapide.

Ivan alluma l'ordinateur portable pendant que Leonid fermait méthodiquement tous les vollets des fenêtres.
Dans une casi-obscurité ils s'assirent et se penchèrent sur l'écran. Ils avaient méthodiquement survollé l'île en prenant des photos aérienne de tous les points stratégiques tout en se faisant passer pour un simple avion touristique auprès des services de sécurité aérienne de l'ïle.
Ivan faisait défiler lentement les bandes de film sur l'écran, il s'arrêtait de temps en temps. Tout en faisant des commentaires en russe Leonid indiquait des détails avec son stylo et prenait des notes sur un petit cachier.

Soudain...
стоп! (stop !)
взгляд! (regardes !)
Leonid pointa son stylo sur un détail de la photo.
Dans la lumière bleu-pâle de l'écran les deux hommes restèrent comme pétrifiés, puis un sourire passa sur leurs visages.

Leonid c'était levé en donnant une tape amicale sur l'épaule d'Ivan, il sortit du bureau en rangeant soignueusement son carnet dans sa poche et il se dirigea vers l'aéroport et disparu en se fondant dans la foule des passagers.

41.

Auparavant à la villa de Salsa

Ambiance


Le trajet jusqu’à l’aéroport s’était passé dans le plus grand silence. Aucun de Salsa ou d’Ouki n’arrivait à prononcer une parole. Arrivé devant le grand bâtiment, Salsa sorti de l’Audi, en ignorant le panneau qui lui interdisait de parquer à cet endroit. Ouki hésitait ne sachant que lui dire, il la regarda le rejoindre pour entrer dans le hall.

Salsa était bien décidée à l’accompagner jusqu’à la passerelle d’embarquement. D’un pas assuré, elle se dirigea vers la compagnie qui louait des places dans des vols particuliers. Après avoir réglé les papiers administratifs, elle resta en retrait alors qu’Ouki enregistrait son bagage.

Elle se sentait de plus en plus nerveuse à l’idée de le voir partir et n’arrivait pas à s’expliquer cette impression que l’air allait lui manquer. Salsa l’observait à la dérobée alors qu’il posait sa valise sur le tapis. Dans un des ensembles Gucci qu’elle venait de lui offrir, il avait vraiment beaucoup d’allure, même si l’occasion de le porter enfin n’était pas vraiment celle qu’elle espérait..

Ouki repartait chez lui et Salsa ignorait s’il reviendrait, un étau lui serrait de plus en plus le cœur. Alors qu’il se tournait vers elle, la jeune femme ne sut détourner son regard empreint de tristesse. Elle se sermonna intérieurement, il ne fallait pas qu’elle soit égoïste ainsi, la sœur d’Ouki avait besoin de sa famille à ses côtés, son cas était grave.

Elle releva les yeux vers Ouki qui lui parlait:

- Salsa.. Je suis désolé de vous abandonner ainsi..
- Je n’ai même pas eu le temps de vous trouver un remplaçant. Il vous faut quelqu’un pour vous protéger.

Les grands yeux noirs de Salsa se noyèrent dans le regard de son garde du corps. Très droite, elle lui répondit, s’efforçant de prendre un ton rassurant.

- Ne vous inquiétez pas pour moi, Ouki.. Je trouverai quelqu’un..

Une petite voix dans sa tête lui soufflait qu’il n’y avait que lui qu’elle voulait à ses côtés, mais les lèvres de la jeune femme restèrent scellées. Ouki fit un pas pour s’éloigner quand un dernier détail le retint.

- Oh j’oubliais..
- Oui?

Le regard que Salsa porta sur Ouki était plein d’espoir..

- Si vous pouviez prendre soins des souris, s’il vous plaît..
- vous avez déjà tellement fait pour moi.. Je sais que j’abuse un peu, mais si ça ne vous embête pas?..

Salsa répondit d’une voix qui perdait de plus en plus d’assurance…

- Vous pouvez partir tranquille, j’en prendrai soin..
- Allez- y à présent, ou votre avion partira sans vous… et mes amitiés à votre famille..
- Au revoir..
- Au revoir Salsa.

Elle le regarda se diriger vers le terminal puis baissa les yeux, n’ayant pas le courage de le voir partir. Salsa se sentait de plus en plus mal, mais ne pouvait désormais plus rien faire pour changer le cours des choses…

Alors qu’elle faisait demi-tour, son nom résonna dans le vaste hall. A peine elle se tournait qu’elle se retrouva dans les bras d’Ouki qui l’embrassa à perdre haleine.. La force lui manqua et elle s’abandonna à cette étreinte qui s’acheva aussi vite qu’elle avait commencé.

- je reviendrai Salsa..

Déjà il s’éloignait à nouveau, laissant là une jeune femme clouée sur place par la surprise et incapable de repartir.

Ni l’un, ni l’autre ne prêtèrent attention à un autre personnage qui jurait entre ses dents. Il venait d’assister à toute la scène et fulminait de ne pas avoir eu le temps de sortir son appareil photo. Il aurait alors eu un cliché qui valait de l’or.. Mais Ethan Cole ne s’attendait pas du tout à croiser le chemin de Salsa Inferno qui plus est , à la voir s’embrasser avec ce type, son garde du corps..

A présent on le pressait de montrer ses papiers d’embarquement. Jenny allait le tuer, il n’avait pas eu le temps de l’avertir. Ethan prenait lui aussi l’avion pour l’Europe, un reportage photo qu’on lui avait confié en dernière minute, une occasion qu’on ne refusait pas. Il se dirigea à son tour vers la porte de l’embarcadère, encore furieux en songeant à la photo qu‘il aurait pu faire..

Suite à la villa de Salsa=>42

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3h du matin, le vol s'était passé sans encombre, les retrouvailles d’Elia et Luz furent agréables. Elle avait emmenée avec elle ses deux magnifiques chiens, aussi beau qu’ils pouvaient être féroce.

Nikita avait eu un empêchement, elle les rejoindrait dès que possible. Heureusement qu’avant qu’elle doive entrer en scène, ils auraient pas mal de boulot pour rechercher où se planque Franck.

L’intérieur de l’avion privé était des plus agréable et luxueux. Son père ne s’était pas embêté niveau confort, tout y était. Les deux jeunes gens, installés dans des fauteuils des plus confortables essayaient de travailler et de partager leurs idées sur les démarches à effectuer avant d’arriver à destination.

« Roberto et Sanchez nous attendront à l’aéroport, d’après ce qu’ils m’ont dit, il se pourrait que Franck se soit évanouie dans la nature. La reprise du contrôle s’en fera bien plus simple mais d’après leur rapport il existe plusieurs factions mafieuses sur l’île, l’une des premières choses que je leur ai demander de nous fournir c’est un rapport sur les activités sur lesquelles nous risquons d’entrer en conflit avec eux. Pour le moment nous ne pouvons pas nous permettre le moindre conflit avec eux.

Mon père m’a avertit qu’une livraison d’arme arriverait d’ici quelques jours. Rodriguez s’occupe de la livraison, il faudra l’avertir que tout est rentré dans l’Ordre et que nous avons repris le contrôle de l’organisation implantée ici. »

Une sonnerie se fit retentir, Carmen sortit de son sac un portable. Décrochant, elle fit signe à Elia.

« Oui Sanchez ? Qu’est-ce qui se passe ? »
« Madame, nous avons un léger problème, il semblerait que Franck soit mort, nous avons eu un appel d’un des employés de la morgue qui travaille à notre compte. Il nous certifie presque qu’il a vu le corps de Franck, un beau trou entre les deux yeux. »
« Vous avez une idée de la personne qui en soit à l’origine ? »
« La seule chose que nous savons madame c’est que l’organisation de Kim a repris le marché que Franck contrôlait, çà va nous faire un manque certain à gagner dans le trafic de drogue. »
« Kim ? Faites des recherches à son sujet, Elia veut en savoir plus sur lui et son organisation et savoir comment nous pourrons reprendre le contrôle sans pertes et fracas. »
« Bien madame, cela sera fait comme vous le voulez »

Carmen raccrocha, le visage affichant un air contrarié

« Qu’est-ce qui va pas ? Ne dis pas rien, je connais ce visage »
« Franck s’est fait descendre et un certain Kim aurait repris le marché de la drogue qu’il contrôlait »
« Et merde, çà n’arrange pas nos affaires çà »

http://www.radioblogclub.com/open/128156/gotan_project___el_capitalismo_foraneo_rbs/%20Gotan%20Project%20-%20El%20Capitalismo%20Foraneo.rbs



Même si tard dans la nuit la chaleur était au rendez-vous. Luz appréciait la chaleur de son coin de pays. Laissant le soin à Elia de régler les détails de l'embarquement La jeune femme avait fait monter à bord, Ritcho et Salba, ses deux rottweilers qui ne la quittaient pratiquement jamais. Elle sourit en pensant que cela devait embêter un peu Elia. Le passé revient les chercher. L'avion privé de la Famille les attendait. Un court moment de retrouvailles et les affaires avaient repris le dessus. Les deux bêtes, habitués au voyage avaient prit place, confortablement installé au pied de leur maîtresse de l'autre coté de l'allée. Et restèrent tranquille le reste du voyage.

Elia lui avait apprit que Nikita aurait un peu de retard mais la connaissant Carmen savait qu’elle les rejoindrait. Le boulot était leur priorité à tous. Luz l’avait écouté lui faire un rapide topo sur la situation à Heaven.

Carmen venait de terminer l'appel. Les infos n'étaient pas ce qu'elle aurait souhaité.

- Je me souviens de ce Franck, petite frappe qui a gagné ses gallons à la force de ses bras. Par contre l'intelligence ce n’est pas son fort. Il ne manquait pas d'ambition. Mais l'ambition a des limites. Et à toute vraisemblance il l’avait atteint. C'est très dangereux de faire cavalier seul dans un monde où tout peut être considéré comme un affront.

- Il faut régler toute cette histoire au plus vite. Pour la livraison, comme toujours je te laisse t'en chargé. Je veux voir ce rapport dès que tu le reçois. J'ai besoin d'en savoir plus sur les activités de l'île. Je ne vais pas envoyer une corbeille de fruit dès mon arrivé.


- Mais où Frank a t’il bien put se mettre les pieds pour être froidement tué. Remarque cela va nous éviter de faire le travail. Ce qui me dérange tu vois c'est pourquoi et surtout qui Frank à dérangé à ce point. Nous devrons assurer notre sécurité. Je ne sais pas si notre venue a été signalée. Comme je te connais tu as sûrement tout prévue pour notre arrivé.

Carmen reprit son portable et dans un italien parfait parla en levant les mains, telle une italienne, la Castafiore pensa sûrement Elia.

- Bon tout est réglé, je fais venir des gens à moi. Ils vont inspecter la maison de fond en comble. Et la rendre hs pour toutes intrusions. Hermano fera la garde éloignée. Et nous fera un rapport sur ce que Roberto et Sanchez n'auront pu voir. ...

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Elia écoutait Carmen parler de Franck, cela le tracassait, pas que le boulot ait déjà été fait mais que les activités sous sa direction soient passées sous le contrôle d’une autre filiale mafieuse.

« J’espère que Sanchez et ses hommes arriveront à nous fournir des informations assez rapidement car là on est comme l’agneau dans la gueule du loup. Heureusement que Roberto et Sanchez feront en sortent que la zone soit sans risque à notre arrivée.

Faut pas se leurrer, ils savent sûrement qu’on est là ou qu’on va arriver, si nous nous arrivons à avoir des renseignements sur eux alors il faut considérer qu’avec leur ressource et leur organisation ils doivent avoir des hommes dans la plupart des points névralgiques de l’île. »

Elia prit son téléphone et appela Sanchez.
« Sanchez ? Elia, demande à tes hommes de vérifier les alentours de l’aéroport. J’ai la mauvaise intuition qu’il y aura des hommes des autres organisations à surveiller notre venue. Si Franck s’est fait descendre c’est qu’il a sous-estimé les moyens dont dispose les autres organisations, ils doivent se douter que nous ne laisserons pas les choses sans suite de part la disparition de Franck même si c’était un pourri.

Fais venir la voiture directement aux abords de la piste. Pour le moment on est au même point qu’eux, on ne connais pas leur organisation mais eux ne nous connaissent pas donc ils essaieront d’avoir au moins des photos de nous pour pouvoir faire des recherches à notre sujet. Fais en sorte que personne ne puisse prendre des clichés de notre descente d’avion. »

Raccrochant, il regarda Carmen, l’air plutôt préoccupé.

« Qu’est-ce qu’il y Elia ? Je connais ce regard dans le vide et çà n’est jamais bon signe »
« T’as pas tort, j’aime pas la position dans laquelle on est. C’est comme si nous étions sur un terrain glissant. Va falloir réorganiser notre structure assez rapidement, heureusement que t’es là car là on va avoir besoin de tes compétences en matière de sécurité. »
« Tu veux que je prenne toutes les dispositions possibles ? »
« Je t’en demandais pas moins »

Un silence s’installa, Carmen avait sorti ses dossiers concernant les ressources dont ils étaient sûrs ainsi que les hommes en qui ils pouvaient avoir entièrement confiance.

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Carmen sourit l'air diabolique les réjouissances commençaient. Rapidement elle passa un crayon dans ces cheveux parfumé. Tous ces sens en alerte. Ritcho et Salba avaient comprit eux. Ils avaient relevés la tête et la regardaient l'air de dire: Y'a de l'action dans l'air

Mais qu'ils savent que nous arrivons est la meilleure chose.Je veux voir Roberto et Sanchez dès notre arrivé.Dans le sable mouvent il suffit parfois de rester calme.Hermano est déjà sur le coup. Pour les photos y'en aura pas.La piste je m'en charge.

Carmen brassa comme un jeu de carte ces dossiers. Son équipe était à la hauteur de ce qu'elle attendait. Pas un n'aurait l'audace de la tromper. La respectant trop pour faire un sorte que son courroux s'abatte sur eux. Carmen reprit son cellulaire, le temps pressait et déjà les lumières de l'aérodrome pointait.

Hermano.. Oui nous arrivons dans quelques minutes. Oui il est avec moi.Écoute je te veux sur la piste à mon arrivé.Assure toi que tout est dégagé.Roberto et Sanchez seront là aussi il te donneront un rapport complet sur l'île.

Vous voulez que je retravaille un peu . Que je cherche un peu plus.J'ai déjà fait en sorte que sur votre chemin rien ne viennent vous dérangez. La route est sur et claire de nuange.Les chauffeurs sont ceux que vous connaissez.

Carmen sourit malicieusement vers Elia.

Bien. Arrange toi comme tu veux , mais je veux pas de problème à la douane , graisse des pattes , prostitue toi mais je veux que Ritcho et Salba passe s'en problème , pas comme à Rio.Ensuite mes armes. Tu l'ai mettra dans une mallette noir avec le dossier. Je veux deux hommes en permanence sur la piste . Qu'ils gardent un oeil sur l'avion après notre arriver, que personne ni touche.

Hermano ne demanda pas pourquoi. Il n'était pas la pour penser mais pour agir.

Je veux être avertie si quelqu'un se pointe pour des vérifications sur l'appareille . Je veux tous savoir. Tu fais venir la femme de ménage pour la maison. Je veux que tout soit propre . Fais moi un top rapide de la situation.

La femme de ménage était un nom de code entre les deux.

La maison fait assez propriété péruvienne je dois dire Elia n'a pas perdu de son bon goût en matière de maison. Elle possède une cour intérieure . Les toits sont le seul problème pour la sécurité. Je fais placer des détecteurs de mouvement et quelques caméras. La sécurité est accrue à l'entrer deux gardes armes et trois autres en ballades avec des chiens. Ils font le transfert chaque demi heure. Ensuite les mêmes joujoux que vous aimez. Détecteur, caméra , ordinateur et miroir . Les voitures sont déjà à votre disposition, et modifier paroi anti balle..

Pas mal.Fax moi la photo de la maison. Mais ici c'est différant. Mets un homme de plus dans la cour et deux tireurs d'élite en force d'appui sur le coté Est et Ouest de la maison. Ils savaient sûrement que nous allons venir et ne vont pas nous laisser nous installer en colonie de vacance. Trouve moi des entrées pour l'opéra et divers spectacles en vue , des places de choix, Envoie un joli présent au commissaire de la ville et trouve moi le nom des journalistes les plus en vue. Trouve moi leurs points faibles. La routine quoi.Vois qui peut être acheté et laisse moi voir après .



Elle referma son portable et le remit sur le banc à coté d'elle il allait résonner dans 3.2.1 Et voilà ...

Réseau parée Madame et opérationnel, je vous envoie les plans de la maison. Vous avez déjà les armes et le matériel de lab que vous avez demandé.

Pas plus de mots. Le fax de l'avion grouillait et piaillait de joie.

Élia tu serais un choux si..

Le temps qu'elle étudia les plans l'appareil amorçait la descentes.L'aéroport leur souhaitait la bienvenue mais c'est Carmen qui recevait. Les invités savaient où ils devaient être et la voiture au pied des marches les attendait. Ritcho et Salba passa devant Elia et rapidement attendit Carmen à la porte.

Le cellulaire sonna de plus belle.

Madame c'est quand vous voulez la voie est dégagé. Votre invité peut descendre aussi.La douane est réglé. Une jeune femme rousse très charmante.

Mon cher si vous voulez vous donner la peine.

Suite ici
https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Aventures-f15/Autoroute-principale-pour-les-trajets-en-voiture-p877.htm#877

musique
(faut élever le son, pour le début)

Jack West, ce petit enfant des rues d'Indiana, ce petit génie du journalisme qui est présent là ou on ne l’attend pas... celui qui ose être dans des endroits ou d'autre n’ira... Jack West, habillé chemise jaune, pantalon noir... lunettes de soleil... avec chapeau beige sur la tête.
Jack... celui qui est parti d'une société journalistique très réputée à Los-Angeles, et qui à l'heure actuelle doit s’en mordre les doigts



Il prit son portable, l'alluma... oup's, un homme pressé

-Pardon !
-Je vous en prie

Jack... donc... prit son portable avec le sourire du fait d'arriver a l'aéroport, alluma... et attendit de savoir si il avait reçu le message...

vous avez... deux... nouveaux... messages

cette voix du répondeur, trop robotisé... lui disait qu'il avait deux nouveaux messages... le premier c'était une femme... qui avait envie de la voir un soir... dans son lit... mais sa vie était sur cette île dorénavant... le deuxième message était une confirmation de la société de presse, pour l'entretient qu’il doit avoir aujourd'hui... ils avaient bien reçu le CV de Jack West... pour l'instant... Jack prendrait un hôtel en attendant, de savoir si il serait prit ou pas dans cette société...
les bagages sont arrivés... il sort de l'aéroport et pris un taxi

Elle posa ses lunettes sur son nez en sortant de l’avion, elle avait vraiment très mal dormi pendant tout le voyage et, après un minutieux examen dans la petite glace de poche qui traînait au fond de son sac, avait décidé qu’elle avait une tête de morte vivante, qu’il fallait absolument cacher ces cernes qu’elle ne saurait voir et que par conséquent les lunettes de soleil étaient le meilleur moyen en l’absence du maquillage qui était resté dans sa valise, cette même valise qui avait prit le chemin de la soute.

Elle s’engagea dans le couloir qui menait au terminal en regrettant d’avoir aussi arbitrairement décidé qu’elle n’aurait pas besoin de maquillage pour le voyage, ses lunettes de soleil étaient trop opaques et elle n’y voyait presque rien. Elle se rappela aussi qu’elle devrait probablement passer devant la douane ou quelque chose qui y ressemblerait fort. On entre pas dans un presque paradis fiscal sans passer par un minimum de contrôles, les lunettes feraient probablement mauvaise impression. A contre cœur elle les retira et les posa au somme de son crane en se promettant de les remettre dés que l’occasion se présenterait.

C’est fou ce qu’elle pouvait se prendre la tête pour des détails stupides quand elle était fatiguée….

Quand toutes les formalités furent accomplies, ce qui prit un certain temps car elle du épeler son nom de famille un certain nombres de fois avant de prendre le stylo de l’officier pour l’écrire elle même sur le formulaire, elle s’installa au bar de l’aéroport, prit son portable et appuya sur trois, quatre touche pour composer un numéro déjà en mémoire. Elle attendit quelque secondes avant de porter le téléphone a son oreille d’un geste atrocement maniéré et précieux. Une voix endormie se fit bientôt entendre.

-coucou ma chérie, c’est moi, devine ou je suis !

quelque secondes passèrent pendant que son interlocutrice émergeait de ce qui avait du être un profond sommeil.

-…(Charlee ? t’es ou ?)
-si je te demande de deviner chérie, c’est pas pour te le dire dés que tu me pose la question.

Encore quelques secondes de silence, elle devait être en plein dans un rêve incroyable pour être aussi longue a la détente.

-…(je me réveille, je suis pas franchement en état de jouer aux devinettes.)

le serveur s’approcha de la table de Charlee qui mit une main devant le micro et commanda un jus de fruit. Une fois le jeune homme partit elle reprit sa conversation.

-je te laisse trois chances pour deviner d’accord ?
-…(Charlee.)

dit la voix sur un ton ou l’on sentait poindre l’exaspération.

-aller chérie, c’est pas dur !

la jeune femme a l’autre bout des ondes laissa encore s’écouler quelque secondes de silence.

-…(si tu me demande de deviner ça veut dire que t’es pas chez toi déjà, t’es pas non plus chez mes parents, j’en aurait entendu parler, et si tu était chez ton père c’est pareil tu me demanderais pas de deviner…)
-toutes tes déductions sont parfaitement logiques et justes.
-…(dans ce cas tu est a l’aéroport d’Heaven Island)

cette fois ci ce fut Charlee qui garda le silence un instant.

-effectivement, mais comment peut-tu savoir ça avec autan de précision ?
-…(j’entend les annonces dans les haut-parleurs nounouille)

Charlee tendit l’oreille, il y’avait effectivement une voix qui répétait en boucle "bienvenue a Heaven Island…" la jeune femme sourit au téléphone et répondit sur un ton enjoué.

-t’a gagné chérie ! comme récompense, t’a le droit de venir me chercher !

gros soupir dans le haut parleur du téléphone

-ça fait plaisir autant d’enthousiasme !
-…(bouge pas, j’arrive…. Tu bouges pas d’un millimètre, si je doit te chercher ou t’attendre je repart sans toi. T’es ou ?)
-au bar ma puce ! au bar, a ton avis ?
-…(bien, a tout de suite.)

Charlee raccrocha son téléphone en souriant, comme c’était facile de se trouver un chauffeur.

-salut belle blonde.

Charlee avait sursauté légèrement mais avait reconnu son amie et avait incliné la tête pour recevoir son baiser.

-tu est là.

Elle attrapa la main de Lynn et la serra, pendant une seconde elle avait cru que Lynn ne viendrais pas, pendant une seconde elle avait douté et s’en voulait maintenant.

-bien sur que je suis venue, j’allais pas te laisser toute seule dans le hall d’un aéroport, je serais impardonnable

Lynn alla s’asseoir en face de Charlee, elle regarda autour d’elle avant de ramener son regard sur son amie.

-ou sont tes bagages ? Me dit pas que tu est venue sans rien, je te croirais pas.

Charlee lui fit un sourire triomphal

-comme je savais que tu allait râler, et comme j’avais pas envie de trimbaler ma tonne de valises, je les ais faites livrer

Lynn ouvrit de grands yeux, décidément elle serait toujours surprise de ce que pourrait inventer son amie. Charlee quand a elle était ravie de sa trouvaille, une bande de coursiers devrait se trimbaler ses quarante valises et autres malles jusqu'à l’appartement de Lynn, elle pendant ce temps la, pourrait voyager tranquillement avec uniquement un sac de voyage, un grand sac certes, mais un seul sac.

-on y va ?
-oui, où est ton sac ?

Charlee lui montre un sac qui repose a coté d’elle sur le sol, Lynn se lève et le prend, elle écarquille les yeux sous le poids de la chose.

-t’as mis une enclume la-dedans ?

Charlee éclate de rire. Et secoue la tête en signe de dénégation.

-non, juste le nécessaire. Je doit aller payer au bar, je te rattrape.

Lynn hoche et regarde la jolie blonde s’éloigner vers le comptoir de sa démarche chaloupée, elle tourne les talons à son tour et s’éloigne vers la sortie. Charlee paie rapidement ses consommation puis refait le chemin en sens inverse pour rejoindre Lynn qui s’éloigne lentement, accablée par le poids du gros sac. La jeune femme accélère le pas pour la rattraper, arrivée a sa hauteur elle attrape sa main et entremêle ses doigts a ceux de son amie en lui souriant.

Elle est heureuse d’être arrivée ici, et heureuse d’avoir retrouvé Lynn, elle a eu peur pendant un instant de trouver son amie totalement transformée, sa voix au téléphone tout a l’heure lui a fait craindre le pire. Elle la connaît tellement bien, elle peut savoir comment elle va juste en entendant sa voix même dans un téléphone. La voix qu’elle a entendu un peu avant, ça n’était pas la voix habituelle, même si elle a fait des efforts pour le cacher. Charlee se met a lui raconter son voyage, en exagérant, en déformant même certaines choses pour voir le visage de la brunette s’éclairer d’un sourire. Et ça marche, elle sourit, un peu ironiquement, mais elle sourit.

Elles arrivent a la voiture, leur mains se séparent, Lynn pèche les clés qu’elle avait rangé dans la poche de sa veste et déverrouille les portières, elle ouvre le coffre pour y déposer le sac pendant que Charlee grimpe à la place du passager.

-J’espère que ton appartement ne ressemble pas a ce trou dans lequel tu vivait en France !

Lynn fit une petite grimace, qui n’échappa pas a Charlee. Elles avaient eu de longue discutions sur ses goûts de luxe et son matérialisme forcené. Lynn elle se contentait de trois fois rien par rapport a Charlee.

-Ben je te dit rien ok ? tu jugeras sur pièce, et si ça ne te convient pas ce ne sont pas les villas de luxe à acheter ou à louer qui manquent dans l’île.
-Je préfère ne pas essayer d’imaginer.

dit-elle en levant les yeux au ciel. Lynn fit un sourire plus joyeux cette fois et démarra la voiture pour quitter l’aéroport.

suite

( Ambiance: http://www.radioblogclub.fr/open/122939/before_he_cheats/Carrie%20Underwood%20-%20Before%20He%20Cheats)

Tandis que l'avion décollait, Lana laissa son regard se porter une dernière fois sur cette partie de sa vie qu'elle laissait derrière, du moins sa famille car sa célébrité elle l'avait rangée précieusement dans sa valise, il fallait qu'elle vive de quelque chose quand même.
Le ciel était dégagé et donc par le hublot, elle pouvait observer tout les beaux paysages qu'elle survolait. La voix du commandant de bord résonna alors avec un petit grésillement dans les différents baffles situés à l'avant et à l'arrière. Il annonça des conditions de vol excellentes et invitait les passagers à profiter du voyage. Les passagers? Etait-il aux toilettes au moment de l'embarquement? Oui car, il n'y avait qu'elle sur ce vol. Son agent avait insisté pour éviter qu'elle soit trop derangée. Comme si les fans étaient un fardeau. Elle, elle les adorait enfin, ceux qui comprenaient qu'elle était un être humain qui gagnait sa vie en faisant ce qu'elle faisait le mieux.
Elle fut tirée de sa rêverie par une voix timide à côté d'elle.

- Excusez-moi vous pourriez me faire un autographe s'il vous plaît...ma petite soeur vous adore.

Lana tourna doucement la tête vers son interlocutrice, découvrant une femme blonde qui ne devait pas être beaucoup plus vieille qu'elle. Elle lui offrit un joli sourire, pas commercial contrairement à ceux qu'on leur apprend à faire. Elle prit le papier que l'hôtesse lui tendait, sa main tremblante d'émotion. Ce qui toucha Lana qui demanda d'une voix douce.

-Comment s'appelle t'elle?

La femme se précipita dans la réponse, comme par peur qu'entre temps Lana change d'avis.

-Elle s'appelle Ambre,elle à 9 ans et vous savez elle rêve de devenir actrice comme vous!

Lana signa l'autographe, lisant au fur et à mesure ce qu'elle écrivait.
"Pour Ambre,
Suis tes rêves et ne laisse personne t'empêcher de devenir celle que tu veux devenir.
L'avenir est à toi...
Bises
Lana Fox"
Une fois qu'elle l'eût écrit, elle lui rendit le papier en lui souriant et la femme du nom de Betty, c'était marqué sur son badge, se perdit en remerciments avant de disparaître derrière le rideau qui séparait les premières classe de la partie réservée au personnel.
Lana reperdit alors son regard dans le bleu de l'océan qu'ils survolaient avec grâce.
Elle posa sa tête contre son siège et décida de s'offrir une petite sieste. La voix du commandant retentit, il avait dû être prévenu qu'il transportait Lana car sa voix se fit plus sensuelle et ne s'adressait qu'à elle.

- Mademoiselle Fox, nous arrivons à l'aéroport d'Heaven Island. Il est actuellement 15h35 et la température extérieure est de 26°C. Nous espèrons que vous avez fait bon voyage avec 'Martin's Air'. Merci de nous avoir accordé votre confiance. C'était Tom Trunil, votre commandant de Bord.

Lana ouvrit les yeux doucement suite à ce message et se leva une fois que l'avion fut arrêté. Elle guetta par le hublot et n'eût pas de mal à repèrer une bande de journaliste qui attendaient devant la piste d'aterrissage. Un des stewarts lui proposa de porter sa valise, elle accepta. Non pas qu'elle aime montrer que des gens travaillent pour elle mais juste parce qu'en arrivant sur l'ïle, elle aurait autre chose à faire, notamment répondre à des journalistes, plutôt que de traîner sa valise. En passant devant Betty , elle s'arrêta et lui sourit.

- Pour Ambre, Encouragez-là, elle en a sûrement besoin!

La jeune femme se pressa à acquiesser vivement, arrachant un sourire à Lana. L'actrice mis alors ses lunettes de soleil,affichant un style glamour et à la fois décontracté, soutirant quelques soupirs envieux derrière le rideau.
La porte s'ouvrit alors, laissant place à un grand escalier sous lequel avait été disposé un tapis rouge et au bout duquel on pouvait discerner une magnifique limousine blanche.
Elle resta alors un moment juste en haut de l'escalier, laissant les journalistes tirer quelques clichés puis elle descendit marche à marche les escaliers. En bas, même scénario, quelques photos mais en plus des questions. Elle offrit donc ce sourire si naturel et qui pourtant était tellement différent de celui qu'elle avait adressé auparavant à cette femme dans l'avion. Celui-ci était purement commerciale, exposant sa dentition parfaite en ayant l'air très heureuse. Elle se contenta donc de répondre avec gentillesse et émotion.

-Tout ce que je peux dire c'est que je suis vraiment très heureuse d'être ici! A très bientôt messieurs, mesdames!

Elle avança des derniers mètres qui la séparaient de la limousine, le stewart ayant pris l'initiative de passer discrètement derrière tous les objectifs rivés sur Lana pour aller soigneusement ranger la valise dans le coffre du véhicule. Avant de monter dans la voiture, elle adressa un dernier signe de la main à la presse puis la voiture démarra et elle disparut à la sortie de l'aéroport: Direction Lorena Hill.

« Les passagers du vol 985, à destination d'Heaven Island, sont invités à se présenter porte 9. »

Ian était arrivé à l'aéroport à 9h15, son avion initialement prévu pour partir à 11h. Il avait prit avec lui un simple sac de voyage contenant quelques affaires diverses qui suffiraient pour les premières semaines dès son arrivée au campus universitaire d'Heaven Island. L'ancien ami de son père l'avait conduit lui-même à l'aéroport dans son voiture personnelle, ayant tenu à s'assurer personnelement que son protégé ne manquerait pas son avion. Mais Ian savait que quelque chose se cachait derrière cet étrange comportement. Ils avaient enregistré ses bagages et rejoints ensemble la porte d'embarquement, le jeune homme n'ayant sur son épaule qu'un sac à dos contenant quelques affaires personnelles.

« Bon, il faut que j'y aille. »
« Fais attention à toi Mickael. »
« Ian. Mickael Cotton est mort avec le reste de sa famille. »
[court silence] « Tiens, voici un cellulaire et de l'argent si tu as besoin de quelque chose sur place. » [lui tendant une boite]
« Je peux pas accepter Ewan... »
« Prends j'te dis. Ton père était comme un frére pour moi. C'est un prèsent. »
[moment d'hésitation] « Hm. Merci. » [glissant la boite dans son sac à dos]

Une voix féminine se fit alors entendre dans l'aile de l'aéroport.

« Dernier appel pour les passagers du vol 985 à destination d'Heaven Island. Vous êtes priés d'embarquer porte 9. »

Ian et son protecteur se permirent alors une légére embrassade avant que finalement le jeune homme, billets en mains gagnent l'appareil, s'installant à la septiéme rangée, place quarante-cinq en classe économique et l'avion décolla cinq minutes plus tard. Coté hublot, il observa le paysage pendant quelques temps, se vidant l'esprit, le temps qu'on autorise les passagers à se lever. Il récupéra son sac à dos et sortit la boite que lui avait donné Ewan, découvrant à l'intérieur un portable 3G, couleur, avec un abonnement de six heures par mois plus une enveloppe contenant à vu d'oeil près de deux-cent dollars. Il glissa sa puce dans l'appareil et remarqua que la batterie avait déjà été chargé, le numéro de son protecteur inscrit en favori, touchante attention.

« Vous désirez quelque chose? »

Ca c'était la voix d'une des hotesses de l'air qui passait dans la rangée centrale pour proposer aux passagers des collations gratuites, des boissons en tout genre. Ian releva les yeux sur elle, sans sourire.

« Vous avez des M&M's ?! »
« Je vais regarder ça. » [elle fouilla dans son charriot et mit la main dessus] « Vous avez d'la chance c'est le dernier. »
[récupérant le paquet de friandises] « Merci beaucoup. »

Ian rangea la boite dans son sac à dos, qu'il replaça dans le compartiment au dessus de sa tête puis entama son paquet de friandise alors que des tremblements commençérent à le perturber. Il tenta de garder son calme, mais le manque ne tombait jamais quand il le souhaitait, après dix minutes à gesticuler sur son siége, il se leva pour rejoindre les toilettes de l'appareil. Il sortit une petite fiole de parfum de sa poche, remplie de poudre blanche et traça une ligne sur la cuvette des toilettes qu'il aspira par le nez, comblant son manque. Il ne se souvient pas de combien de temps il est resté enfermé dans les toilettes, entre deux mondes, c'est une hotesse qui le "réveilla" en toquant à la porte s'inquiétant à son sujet. Il passa alors son visage sous l'eau, nettoyant ses narines et ouvrit la porte.

« Ca va, merci. C'est la première fois que je prends l'avion. »
[souriant compatissante] « Je comprends, regagnez votre fauteuil, nous allons traverser une zone de turbulences. »
« Oui, merci. »

Ian regagna son siége, attacha sa ceinture de securité et finit par s'endormir malgré les turbulences diverses durant le voyage. C'est une main posée sur son épaule qui le réveilla en sursaut trois heures plus tard.

« Nous sommes arrivés Monsieur. »

Ian se frotta les yeux puis récupéra son sac à dos et descendit de l'appareil, récupérant derrière son sac de voyage, il appela un taxi devant l'aéroport, direction le campus universitaire.

Raquel somnolait dans l'avion, son lecteur mp3 collé dans les oreilles lorsque la dernière chanson la réveilla brusquement !

Ambiance Salsa

Elle ouvrit les yeux et vit que l'avion était en train d'amorcer sa descente vers la piste d'atterrissage de Heaven Island.
Regardant le sol se rapprocher à travers le hublot elle commença à rassembler ses affaires.
Elle descendit de l'avion à la suite des autres passagers et fut assaille par la chaleur étouffante de l'atmosphère qui contrastait avec la climatisation de l'appareil.

Elle s'engouffra à l'intérieur de l'aéroport et se dirigea vers le tapis déroulant afin de récupérer son unique bagage.
En traversant les larges couloirs de cet aéroport luxueux, Raquel fut ravie de constater que l'ile était dotée de moyens conséquents.
Elle aimait le luxe et fuyait tout se qui pouvait lui rappeler la vie de misère de son enfance. Elle s'était jurée de ne plus jamais manquer de rien et s'était assurée un pécule confortable qui lui permettant de s'offrir ce qu'elle voulait.
Cependant elle-même restait simple et nature, ce qui contrastait parfois avec l'image qu'on lui attribuait, au vu de sa fortune.

Elle sortit et héla un taxi.


Une voiture s'arrêta à sa hauteur, le chauffeur sortit pour déposer son bagage dans le coffre puis ouvrit la portière arrière à Raquel qui s'installa en le remerciant de son plus beau sourire.
Le chauffeur s'installa au volant et lui demanda sa destination.
Raquel faillit lui demander de la déposer à l'hôtel le plus proche puis elle changea d'avis.

Pouvez-vous me faire visiter l'ile ? J'aimerais me faire une idée des différents quartiers et choisir ensuite l'hôtel où je descendrais.
Elle s'approcha de l'oreille du conducteur en s'asseyant au bord de la banquette arrière et murmura :
Vous voulez bien être mon guide ?

Le chauffeur de taxi sursauta en la sentant si proche de lui, humant son parfum ambré et hocha la tête de haut en bas en bafouillant
B....bien sûr ma....... mademoiselle, ce sera av.......... avec un grand plaisir !!!

En guise de remerciement Raquel lui octroya un léger baiser sur la joue et se renversa en arrière, prenant ses aises sur la banquette.
Et bien c'est parti !! Et n'hésitez pas à commenter en même temps !! Je veux tout savoir !!!

Le taxi démarra doucement et la visite de l'ile commença.

1.

Sam attendait devant le tapis déroulant avec de plus en plus d’inquiétude, elle avait récupéré sa valise depuis un bon moment, mais il manquait encore un bagage. Tout au long du vol qui la ramenait de Paris, elle s’était rongée les ongles, n’ayant aucune confiance dans la façon dont les bagages étaient chargés dans la soute. Elle avait attendu avec impatience le moment où elle la récupérerait enfin, mais il n'y avait toujours rien sur le tapis.

Tous les autres passagers du vol avaient récupéré leurs bagages, et elle n’était toujours pas là. C’était pas possible, ils ne pouvaient pas l’avoir perdue. Sam essayait de conserver son sang-froid mais son inquiétude se lisait sur son visage. Quand enfin elle vit un employé de l’aéroport arriver avec « elle », Sam ressentit un vif soulagement et fit quelques pas en direction de l’homme qui lui souriait déjà.

- Bonjour, c’est la vôtre?
- Euh oui, merci

Sam saisit l’étui qu’il lui tendait, l’ouvrit et vérifia que tout était en ordre. Toutes ses inquiétudes s’envolèrent, sa guitare était en parfait état. Alors que déjà elle refermait l’étui, l’employé lui dit:

- j’ai préféré éviter de la mettre avec les autres valises, des fois, ces messieurs qui déchargent les bagages ne sont pas très délicats, et comme je suis amateur moi aussi, j’ai pensé que sa propriétaire n’apprécierait pas qu’elle soit malmenée.

Sam le dévisagea un instant, surprise de ce qu’il lui disait. Elle ne savait pas trop comment réagir, alors elle se contenta de lui sourire timidement en murmurant un vague merci. Puis elle se dirigea vers le hall principal, chargée de son étui et sa valise, et en se retournant une dernière fois par réflexe elle constata qu’il la suivait toujours du regard, elle se détourna aussitôt et faillit heurter de plein fouet un voyageur.

- oups pardon!

L’homme la dévisagea un instant, surpris puis sans un mot continua son chemin. Sam soupira et se remit en route avec ses bagages un peu encombrants. Elle devait sûrement déjà l’attendre, mais ses yeux parcourant le vaste hall d’entrée, au lieu de la reconnaître parmi la foule qui allait et venait, tombèrent sur une pancarte avec son nom écrit dessus.

Sam sentit ses joues s’empourprer, c’était bien la première fois qu’on lui faisait le coup, elle se dirigea vers ces deux hommes en complet, de type asiatique qui aussitôt qu’ils la virent semblèrent la reconnaître.

- Mademoiselle Finch?
- oui, c’est moi.
- c’est votre marraine qui nous envoie.

Sam sursauta et les dévisagea tour à tour.

- ma marraine?…Oh je vois

Voilà qui était nouveau, mais Sam trouva l’idée amusante, après tout pourquoi pas. L’homme qui avait pris la parole poursuivit.

- Elle a eu un empêchement et nous a demandé de vous emmener jusqu’à l’université.

Sam s’interrogea sur la raison qui avait bien pu l’empêcher de venir. La dernière fois qu’elle l’avait eu au téléphone, elle lui avait parlé d’une magnifique nouvelle et regrettait que son avion n’atterrisse pas plus tôt. Elle avait fait tant de mystère, mais Sam peu curieuse et respectant la vie privée de sa « marraine » n’avait pas posé de questions, elle découvrirait bien assez tôt cette fameuse nouvelle. Mais bon pour l’instant, il lui faudrait patienter encore un peu pour la connaître.

Elle suivit cette escorte un peu particulière jusqu’à l’extérieur de l’aéroport et si être accueillie par ces étranges personnages l’avaient surprise, elle ne s’étonna pas en voyant la puissante voiture qui les attendaient. Sans un mot l’un des deux hommes lui prit ses bagages pour les charger dans le coffre alors que l’autre lui ouvrait la portière. Sam se glissa dans le confortable véhicule aux vitres teintées et se laissa guider jusqu’à sa nouvelle résidence sans plus prononcer un mot.

Suite au secretariat