le petit nid de Nathan et Rubis(ou terrain d'apprentissage)

Des photos a venir.

Mais pour continuer notre délectable histoire le petit nid de Nathan et Rubis(ou terrain d'apprentissage) 669443

Viennent de ...

Muse – House of the rising sun

Son postérieur endolorie par les coups qu'il y a porté heurte le sol froid lorsqu'il la laisse tomber en se relevant. Comme un animal, elle se ramasse sur elle même, en appui sur ses coudes et genoux, les yeux rivés sur le béton froid.

Quelques secondes passent sans qu'elle ne lui réponde. Le malade qui lui tourne autour lance négligemment le morceau d'étoffe sur la chaise avant de retourner s'adosser au mur afin de la contempler tout son sous.

Les courbes de son arrière train sous le nez, un rictus nait sur ses lèvres tandis qu'il se frotte le menton, attendant qu'elle se décide enfin à bouger. Consciente sans vraiment l'être de cette attente, elle reste immobile, reprenant son souffle, saccadée après la correction qui vient de lui être administrée.

Des tarés, c'est pas ce qui manque là d'où elle vient, elle en a eu plus d'un comme client dans son ancienne vie... Sadique ? Pas de problème, s'il veut jouer à ça... Du moment qu'elle parvient à comprendre où il veut en venir.

Un rictus similaire fleurit sur sa bouche, lui donnant sans le savoir une apparence à peu près similaire à celle qu'il arbore en ce moment même. En cet instant, deux félins se font face. Lui, classe au possible, attendant patiemment, du moins en apparence. Elle qui, enfin, a pris une décision, un contre pied à adopter.

D'un mouvement de nuque, elle renvoie sa crinière dorée fouetter son dos. Son buste se redresse tandis qu'elle adopte une posture en génuflexion, attendant que ses muscles crispés par les liens se détendent.

L'une de ses mains se porte à sa cheville ceinte d'un bracelet de métal froid pour la masser, une moue douloureuse sur le visage.

Alors mon grand... on aime donner des corrections hein ?

Elle n'attend pas de réponse, il le sait. Ses yeux se font velours sous ses longs cils, le regardant paupières mi closes alors qu'elle se relève en tentant d'ignorer le battement sourd à l'arrière de son crâne, là où il l'a frappée. Face à lui, elle croise les bras sous sa poitrine, fière comme à son habitude, paraissant se moquer totalement de sa quasi nudité.

Qui es tu ?
Ton mari...

Le calme dont il fait preuve après les mots qu'elle vient d'entendre de lui la désarçonne. Elle pose les yeux sur la bassine d'eau pour éviter qu'il ne le perçoive au fond de ses prunelles. Lorsqu'elle relève le visage, toute sa superbe et sa morgue sont de retour.

J'aimerais bien savoir en quel honneur !
Celui que je t'ai fait en te prenant pour femme...
Je n'ai jamais épousé personne !
Heureux de savoir que je suis ton premier et unique époux...

Déstabilisant, voilà ce qu'il est. Ses syllabes sont détachées une par une, comme pour s'adresser à une gamine afin d'être sur qu'elle le comprenne bien.

Il a un nom mon mari ?
Nathan.
Sathan oui !

Un petit rire lui échappe en réponse au sifflement de sa femme. Si, selon toute apparence, il n'a pas toute sa tête et semble persuadé d'avoir la vérité à son compte, la lueur de désir et de convoitise qu'elle perçoit à chaque fois qu'il pose les yeux sur elle, elle connait pour l'avoir souvent vue !

Ses longues jambes de danseuse se déplient avec grâce pour avancer d'un pas vers lui, enjambant la bassine. Avec tout le savoir faire acquis durant ses années de métier, ses doigts passent sous la ficelle de son string pour le faire rouler avec lenteur, lui mettant à nouveau ses formes à portée de main.

Un instant, elle hésite... Lui demander de l'aide pour le haut ou le faire elle même. La deuxième solution lui parait la meilleur au souvenir de la dernière fois où ses mains l'ont touchée, quelques minutes auparavant... lui administrant une fessée.

Avec agilité et souplesse, elle se cambre, délasse les liens qui maintiennent sur sa poitrine son haut de cuir clouté. Deux seins tentateurs se libèrent de leur carcan. Chacun de ses mouvements est effectué avec une sensualité calculée, jusqu'à celui qui la porte contre lui, appuyant ses formes contre sa personne.

Tu as envie de moi n'est ce pas ... C'est pour ça que tu m'as enlevée... Encore un qui n'a pas supporté que Dennis lui dise non !
Tu ne m'as pas dit non crois moi !
Je ne t'ai jamais vu ici !
Pas ici, aux Fidji...

L'éclat d'une matinée, celle de la fin de ses vacances lui revient en mémoire, un anneau laissé sur une table de nuit, un homme dont elle ne garde qu'un souvenir fugace assoupi entre les draps. Comme pour contrebalancer son instant d'hésitation, elle ondule contre lui, se frotte pour exacerber cette envie qu'il a d'elle, évidente.

Cet agaçant sourire... si elle pouvait le lui faire ravaler... Ses mains viennent saisir les siennes pour l'amener à la toucher. A cet instant, il crispe ses doigts, son regard se durcit.

Pas comme ça ! Regarde toi, tu as l'air d'une pute !
Hey ! Grande nouvelle coco ! J'en suis une ! T'es ni le premier ni le dernier qui me passera entre les cuisses !

Cette fois, les flammes qu'elle perçoit dans ses prunelles ne sont plus celles du désir mais bien de la possessivité, presque animale, à l'image de la façon qu'il a de se déplacer. Il se détache du mur, la soumettant par son regard, comme pour la forcer à reculer devant, ce qu'il parvient à faire sans trop de difficulté. Si elle est consciente d'une chose, c'est que le rapport de force n'est pas en sa faveur.

Je suis et serais le dernier ! Il y a tant à faire mais... Je saurais t'éduquer !

Alors qu'elle s'était jurée de ne rien faire pour l'énerver, un vieux réflexe remonte à la surface, geste plus accompli depuis des années. Un jet de salive franchit ses lèvres pulpeuses pour venir heurter les traits de son ravisseur, les siens déformés par la haine.

Va au Diable Sathan !

Sa main vient essuyer le crachat, et c’est d’un revers qu’il la gifle violemment. Alors qu’elle est au sol, ce dernier s’approche de Rubis. Sa violence est contenue, et lorsqu’il remarque les deux perles solitaires aux coins de ses yeux, il s’accroupit et la prend dans ses bras. Il retourne s’assoir sur la chaise, elle se débat un instant mais n’est pas de taille à lutter. Contre toute attente il n’esquisse pas de gestes brutaux, mais c’est avec tendresse que Nathan récupère le gant dans la bassine d’eau et entreprend de lui laver le visage délicatement.

Son rugissement se fait murmure, il cherche à apaiser son épouse qui doit être terrifiée, c’est vrai qu’il est impressionnant. Voilà surement la cause de son attitude agressive de tout à l’heure. Si cette fois il l’a tolérée, ce ne sera plus le cas les prochaines fois.

-ma petite poupée…tu es si belle…

Sa frimousse toute propre il descend sur ses épaules et continue jusqu’à effleurer les deux bourgeons qui orne sa poitrine et la faire tressaillir…

-Il faut que tu comprennes, maintenant que tu es ma femme, tu n’as plus besoin de travailler dans cet horrible club…

-mais moi j’aime bosser là bas, abruti !

-tsss, pas de vulgarité s'il te plait, sinon je devrais sévir…et tu n’aimeras pas, compris ?

Une lueur fugitive traverse son regard, trop brève pour qu’on puisse comprendre sa signification, il continu:

-Je t’expliquerais ton rôle en temps voulu, mais pour l’instant au bain !

Il se dirigea vers la grande salle de bain, composé d’une baignoire jacuzzi et mit l’eau a chauffer. Une fois le bain prêt..il s’approcha de la jeune femme, habillée d’un voile de sensualité. Et c’est avec une grande délicatesse qu’’il la saisi dans ses bras et l’emporta telle une marié sur le seuil de sa maison. Nathan lui retira ce qu’il restait de ses habits et la mit dans l’eau chaude et bouillonnante.

Armé d’un gant de toilette, il lui nettoya le visage retirant les marques de maquillage, sa main enrobé continua le long de son cou. La captura de son regard…

-mais qu’es ce …

-chuuuut laisse moi prendre soin de toi…

Sa bouche vient embrasser son lobe d’oreille, sa main descend pour englober un sein…puis pour contrer ses nombreuses piques l’embrassa fougueusement.

-je ne veux qu’une chose de toi…je veux une famille une véritable famille…et tu vas m’y aider…

Il se déshabilla rapidement et vient la rejoindre dans le bain.

-nous allons nous y mettre de suite…fit-il d’une voix rauque…

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