Le HEAVEN TIMES

Dans ce bâtiment, se trouvent tous les locaux qui permettent la publication du journal de l'île, le HEAVEN TIMES.

Qu'il s'agisse du centre d'imprimerie, des bureaux du staff, de celui de Jenny la redactrice en chef, ou encore de celui de son associé, ( encore invisible pour l'instant)..
Tout est réuni ici pour vous offrir le meilleur des journaux qui soit!..

Le hall



L'imprimerie

..



Les bureaux de l'équipe





La salle de conférence pour l'équipe ou les actionnaires de l'entreprise



L'endroit inévitable: la cafet:



Sans oublier: le bureau du boss...



********

musique




Jack était arrivé dans le grand hall du HEAVEN Times... assez spacieux... c'était même sublimement beau... c'était le mot... il traversa le hall et s'arrêta à l'accueil...Jack était habillé en costume bleu ciel, avec un pantalon noir et une cravate assortie...
Une femme d'une trentaine d'années, au comptoir de l'accueil, était au téléphone... elle parlait avec un grand sourire... elle regardait Jack du coin de l’œil en lui faisant comprendre d'attendre cinq minutes... il y avait un peu de suspense... elle raccrocha

-Bonjour monsieur je vous écoute
-Bonjour mademoiselle... je me présente, Jack West... je viens de Los-Angeles... et j'avais rendez-vous avec madame ou mademoiselle Jenny
-Un instant s'il vous plait... veuillez attendre quelque minutes
-Je vous remercie

Jack allait s'asseoir dans un grand canapé, qui servait sûrement de salle d'attente... il attendait.. beaucoup de personnes faisaient des vas et vient... comme une impression que le monde bougeait à grande vitesse... cela ne le changeait pas par rapport à Los-Angeles... mais il était étonné que dans une île, il puisse y avoir aussi cette rapidité...
au bout de dix minutes la femme de l'accueil appelait Jack
Jack revenait au comptoir

-Elle va venir vous chercher... elle arrive de suite, elle vient de finir une réunion
-il n'y a pas de soucis

Jack revint sur ce fameux canapé et attendit Jenny

AMBIANCE :


jack regarda pendant un court moment jenny dans les yeux... il se leva ensuite en direction de la fenêtre, regarda l'oiseau quelques secondes... il se frotta la tête...l'oiseau était en train de voler sur place... et partit continua dans la direction de la liberté... la liberté, c'est ce que jack cherchait... et vivre pleinement de son métier... Jack revenait voir jenny et s'assit sur la chaise...

je suppose que j'aurai ma liberté... sachant que vous êtes la chef et que vous allez décider de ce dont on va parler... ce que je conçois... tant que j'ai ma liberté de journaliste..; pour moi ça va...

Jack se rapprocha de Jenny

si s'est écrit dans le contrat que suivant la progression du succès du journal... mon salaire va évoluer, tout va bien... et je ferai en sorte de vous satisfaire

Jack revenait au fond de sa chaise

je fais ce métier pour vivre de ma passion de journaliste, pas pour être le plus riche... ma spécialité sont les reportages ... vous avez sûrement vu mon reportage sur les junkies, à Los Angeles... vivre pendant 24 heures avec eux était une expérience enrichissante... enfin bref, je suis sous vos ordres... si bien entendu vous me prenez

Jenny était une femme très féminine, et apparemment bien dans sa peau... ce qui promettait une chef journaliste hors pair... ce qui n'était pas pour déplaire à Jack

la suite de l'histoire de jack west ici

https://heaven-island.forumgaming.fr/Cite-U-c5/Centre-des-medias-f21/Le-bureau-de-JACK-WEST-t158.htm

Jenny mains croisées sous son menton regarda son nouvel employé quitter son bureau à la suite de Sarah. Nul doute qu’il allait bientôt lui ramener d’excellents articles, le tout était de trouver les bons sujets et ces temps-ci à Heaven Island, ce n’était pas ce qu’il manquait. Et à défaut de sujet, Jenny pourrait toujours écrire un article sur la disparition mystérieuse d’Ethan Cole. Celui-là quand il serait à nouveau face à elle, il allait déguster.

Poussant un soupir résigné, Jenny rangea les quelques paperasses sur son bureau, en songeant au prochain article qu’elle pourrait écrire..
Dès le lendemain, elle enverrait Jack sur les pas de Holly Crash.. Il fallait qu’ils comprennent pourquoi elle était la seule candidate.. Pourquoi ses deux prédécesseurs avaient été assassiné.. Ce qui donna à Jenny une autre idée, Harmon était à l’hôpital. Et si elle lui rendait une petite visite de courtoisie?
Peut-être que sous le coup des médocs, il lâcherait plus facilement d’informations..

Amusée par l’idée, Jenny se dit qu’elle pouvait à présent quitter les bureaux. Elle ramassa ses clef et sa veste, et se dirigea vers la sortie saluant Sarah au passage. Elle avait déjà appuyé sur le bouton de l’ascenseur quand Sarah la rappela, elle tenait le combiné contre sa poitrine et affichait un air excité.

- Mademoiselle !! C’est votre contact, il dit que tous les paparazzis de la ville sont devant une villa dans le quartier de Lorena Hills..

Jenny avait fait demi-tour et faisait face à présent à sa secrétaire, une regard d’intérêt dans le regard.

- Oui, le quartier des vedettes, c’est Salsa?.. Elle a fait quoi ce coup-ci?..
- non non c’est pas elle, c’est Johnny Cash!

Jenny écarquilla les yeux..

- Johnny Cash?? Ici ??.. Donnez- moi ça..

Elle venait pratiquement de lui arracher le combiné des mains..

- Allo, Sam?
- Oui c’est Jenny Saunders.. Alors c’est quoi cette histoire?
- Sérieux? Il est à Heaven?
- Il a acheté une villa??
- oui oui.. Ok merci .. J’arrive!!..

Jenny reposa brusquement le combiné du téléphone et sous le regard amusé de la secrétaire, se précipita vers l’ascenseur, trépignant d’impatience alors que celui-ci tardait à s’ouvrir..
Enfin elle se glissa à l’intérieur. Alors que l’ascenseur la ramener au niveau des parkings, Jenny sortit son portable, elle composa le numéro pour consulter son répondeur à distance..

Peut-être qu’Ethan lui avait laissé un message… le déclic, puis sa propre voix résonna et un autre déclic:

Citation :

Bonjour Mlle Saunders, Robert Miller à l'appareil, je n'ai pas besoin d'me présenter. (agent renommé)
Un de mes protégés aimerait avoir un interview en privé avec vous suite à son arrivée récente à Heaven Island.
Rappelez-moi au plus vite pour que nous convenions d'un jour et d'une heure.
Mon numéro : 0022/ 893-75-45."

Jenny fixa son portable, stupéfaite de la nouvelle et appuya la touche pour réentendre le message.. Son protégé, Johnny Cash.. Une interview!!
La nouvelle était vraiment trop incroyable…
Alors que la porte s’ouvrait sur les sous-sols et parkings du Heaven Times, Jenny composa le numéro, s’emmêlant les pinceaux et s’y reprenant à plusieurs fois pour parvenir à le composer correctement…

- oui Jenny Saunders.. ..allo?? Mais!!
- Bordel!!! Pas de réseau!! … c’est bien ma veine!

Il fallait qu’elle sorte de ce bâtiment rapidement.. Si elle réussissait à obtenir très vite l’interview avec le beau Johnny, elle arriverait peut-être à devancer ses adversaires journalises.. La voiture surgit en trombe du parking et elle fit encore quelques mètres avant de s’arrêter devant un abri bus..

Elle composa cette fois du premier coup le bon numéro, mais pas de chance elle tomba sur un répondeur. Elle réprima un cri de rage, et se força à retrouver son sang-froid, juste à temps pour laisser un message sur le répondeur en parlant sur un ton charmant et enjoué.

- Monsieur Rober Miller!
- bonjour, ici Jenny Saunders..
- J’ai bien reçu votre message et suis disponible dès que votre client souhaitera me parler..
- hum si vous écoutez ce message rapidement, je peux faire pression sur les photographes qui encombrent l’entrée de monsieur Cash en ce moment..
- S’il souhaite une interview exclusive, cela devrait suffire à les calmer..

Un sourire satisfait, Jenny fit claquer le clapet du téléphone, et après l’avoir posé à portée de main, elle fit redémarrer la BMW, et partit sur des chapeaux de roue..
Elle avait déjà sa petite idée sur ce qui lui restait à faire à présent.

Musique

Jack arriva au bureau de Jenny... personne... jack regarda autour de lui... pas grand monde... pas de sarah, ni d'un secrétaire qui la remplace... de sa poche intérieur de sa veste, il sortit son calepin, et écrivait une bafouille... en écrivant il s'etait rendu compte que son chef n'avait pas donner son portable... par conséquent difficile à la joindre... il posa le papier sur la porte de jenny avec comme soutient son calepin pour ne pas faire de rayure sur la porte du bureau de sa chef... et s'activa avec humour

Citation :

jenny !... non ce n'est pas une lettre d'amour d'un fan... ça uarait pu étant donné que tu viens de découvrir un mot en ouvrant ta porte... mais rien de cela... j'ai bien reçu ton mesage sur mon bureau, et je m'aperçois qu'on ne s'est pas donner nos numero de portable... donc voici le miens : xx xx xx xx xx
je suis venu te voir pour te dire que j'essai en vain d'essayer de contacter la candidate présidentielle... mais difficile de la joindre... je vais aller carrement allez a son QG, voir me faire passer pour un secrétaire de son QG, je ne sais pas encore comment je vais m'organiser... à ce moment même je suis en train d'écrire sur ta porte de bureau... sur ce je te laisse... contact moi si on ne se trouve pas dans les parages

jack plia la feuille et fait glisser sous la porte du bureau de jenny... jack partit

Il était 10h50 quand Charlee se présenta a l’accueil du Heaven Times.

-bonjour mademoiselle, j’ai rendez vous a 11h avec Melle Saunders.
-prenez l’ascenseur au bout du hall et montez au dixième étage, la secrétaire va s’occuper de vous.
-merci.

Le grand hall tout en marbre lui rappelais des choses, cela dit le simple fait de vouloir a nouveau travailler lui rappelait des choses, avec un peu de chance elle serait prise, et avec encore plus de chance Jenny ne découvrirait jamais les vraies raisons qui l’avait fait tout quitter. Elle allait lui servir la fable déjà mainte fois ressassée, c’était une partie de la vérité. Mais la vérité, vaste sujet, dépendent toujours du coté par le quel on la prend.

L’ascenseur la fit monter au dixième étage en un temps record et les porte s’ouvrirent sur un large couloir dans lequel trônait l’imposant bureau d’une secrétaire qui semblait débordée.

-bonjour mademoiselle, J’ai rendez-vous avec Mademoiselle Saunders a 11h.
Avec un sourire fatigué la jeune femme pianota sur le clavier de son ordinateur puis hocha la tête.
-au oui madame Mac…Each…ti
-Charlee, appelez-moi Charlee.
Elle eu un sourire reconnaissant.
-bien installez-vous là je vais aller la prévenir de votre arrivée.

Charlee s’installa dans l’un des confortable fauteuil d’une salle d’attente plus qu’agréable et sortit de son sac le CV qu’elle avait préparé la veille pour vérifier une dernière fois qu’elle n’avait rien oublié. Elle souriait en se disant qu’elle était presque nerveuse, un entretient d’embauche, le premier depuis des mois, ça devait la mettre légèrement mal a l’aise.

38.

Depuis qu’elle était rentrée de l’hôpital, Jenny n’avait plus eu une minute à elle, la journaliste courrait à droite et à gauche pour continuer de récolter des informations sur cette fusillade qui avait foutu en l’air le mariage de la belle Juliana et de ce Kim dont elle avait suivi les affaires surtout celles qui l’avaient mené devant un tribunal.

Finalement la fusillade avait provoqué 8 morts dont 10 blessés graves. Kim Young s’était retrouvé dans la liste des blessés graves et Jenny avait découvert le reste de l’histoire, de plus en plus horrifiée. Cette journée avait vraiment viré au cauchemar pour les mariés. Ensuite elle avait appris et avait poussé un cri de surprise quand on lui avait expliqué que Johnny Cash avait été touché pendant la fusillade alors qu’il avait tenté de protéger la mariée.

Jenny avait enquêté et découvert que ces deux là n’étaient pas étrangers l’un à l’autre. La jeune femme avant ensuite envoyé toute une équipe de journalistes faire le pied de grue devant l’hôpital, afin de trouver la moindre information supplémentaire sur les personnes hospitalisées. Elle avait eu la bonne idée aussi d’envoyer un photographe et quand ce dernier lui montra les clichés pris de Johnny sortant de l’hôpital, tenant par la main, Salsa Inferno, elle ne put s’empêcher de se réjouir. Cette histoire là mettrait du baume au cœur des lecteurs, surtout après ces évènements dramatiques. Salsa avait donc renoué avec Johnny.

Mais il faudrait suivre attentivement la suite de cette histoire, car elle en était sûre, cela rapporterait gros à la société du Heaven Times et puis il fallait qu'elle prenne rendez-vous avec Lana Fox, une inerview était toujours la bienvenue. De même qu'une certaine Carla avait aussi laissé un message sur son répondeur, mais Jenny n'avait pas encore eu le temps de mener une enquête.... Enfin elle reprit dans ses mains la lettre, l’offre de service qu’elle avait reçu, il y avait deux jours de la part de cette femme qu’elle avait accompagnée à l’hôpital. Si l’offre l’avait vraiment surprise, Jenny n’en avait pas moins de suite arrangé une entrevue avec Charlee. Pourquoi avait-elle eu envie d’en savoir plus ou point de lui proposer une place de travail dans le Heaven Times? En fait, elle n’en savait trop rien. Jenny avait agi au feeling, et elle espérait que l’avenir lui prouverait qu’elle avait bien fait de s’intéresser de plus près à celui de Charlee.

- Mademoiselle MacEach.. Mademoiselle Charlee est là.

Sarah venait de débouler dans le bureau, encore une fois sans frapper.

- Sarah, je vous l’ai déjà dit, frappez avant d’entrer. Enfin bref passons, faites là entrer s’il vous plaît.

Sarah hocha la tête et repartit aussi précipitamment qu’elle était entrée pour revenir accompagnée de Charlee qui avait bien meilleur mine que l’autre jour. Jenny se leva immédiatement pour aller à sa rencontre et lui prendre la main des deux siennes.

- Charlee, vous voilà!! Je suis contente de vous revoir et surtout avec une bien meilleure mine..
- Tenez asseyons nous..

Jenny s’installa dans un des fauteuils installés un peu à l’écart du bureau et invita Charlee à s’assoire en face d’elle. Certes cette attitude n’était pas très conforme à un entretien d’embauche, mais de toute manière, leur rencontre était loin d’être conforme à quelconque rencontre que ce soit. Et Jenny n’aimait pas faire trop de manières.

- Hum Sarah apportez moi un café et Charlee, vous prendrez quelque chose?..

Elle attendit ensuite que Sarah ait quitté la pièce pour continuer..

- Vous vous doutez bien que j’ai été très surprise de recevoir votre offre de service?.. Tant et si bien que ma curiosité légendaire m’a poussé à en savoir plus sur vous.. Hum.
- mais d’abord si vous me disiez pourquoi vous voudriez travailler pour le Heaven Times?..

Charlee fit son plus beau a sourire à Jenny en entrant dans la pièce et lui tendit une main que la jeune femme prit entre les sienne, une manifestation de bienvenue qui mit Charlee a l’aise. Puis elles s’installèrent toutes les deux dans de profonds et confortables fauteuils.
Jenny semblait en pleine forme et Charlee a présent remise de ses émotions pouvait enfin apprécier l’énergie qui se dégageait de la jeune femme.

-Charlee, vous prendrez quelque chose ?
-oh un jus de fruit serait parfait sinon de l’eau merci.

La secrétaire quitta a la pièce en refermant doucement la porte. Jenny n’était pas une femme qui perdait du temps en palabres inutiles et elle entra dans le vif du sujet immédiatement, cela plu a Charlee, elle sentait qu’elles pourraient très bien s’entendre toutes les deux.

- Vous vous doutez bien que j’ai été très surprise de recevoir votre offre de service?.. Tant et si bien que ma curiosité légendaire m’a poussé à en savoir plus sur vous.. Hum.

En entendant cette phrase, Charlee se demanda bien ce que Jenny avait pu découvrir.

- mais d’abord si vous me disiez pourquoi vous voudriez travailler pour le Heaven Times?

Voilà, elle se jetait dans le bain, l’entretient commençait. Elle pencha la tête légèrement en arrière une seconde, le temps de rassembler ses idées avant de reporter son regard sur Jenny, La franchise serait son meilleur atout.

-Jenny, je vais être franche avec vous, je n’aurais jamais pensé a travailler dans un journal si je ne vous avait pas rencontrée l’autre jour, ma carrière a toujours été dans la finance ou le management, j’ai participé a la création d’entreprises tentaculaires, j’ai monté et dirigé des projets totalement fous….
Une nuance de regret teinta sa voix
-Bref c’est du passé, aujourd’hui je ne pourrais plus faire ce genre de choses.
Jenny posa sur elle un regard interrogateur, Charlee sourit et raconta la fin de l’histoire.
-mon dernier employeur, un charmant personnage, m’a mise devant un choix : montrer en grade en couchant avec lui ou foutre le camp de sa société, je pense que vous auriez choisit la même option que moi.
La journaliste hocha la tête avec conviction, presque révoltée.
-bien entendu il n’allait pas me laisser m’en sortir comme ça, il m’a accusé d’espionnage industriel, pas officiellement, il n’avait rien pour prouver ses dires étant donné que je n’ai jamais fait ce genre de choses.

La porte s’ouvrit sur la secrétaire qui apportait les boissons, Jenny fronça les sourcils car celle-ci avait, une fois encore, omis de frapper avant d’enter. La jeune femme déposa un café un jus d’orange sur la table en adressant un sourire d’excuse a sa patronne qui la renvoya d’un petit geste de la main, elle ne souhaitait plus être dérangée. Elle prit sa tasse de café pendant que Charlee goûtait a son verre et après avoir bu une gorgée, repris l’entretient ou il s’était arrêté.

-tout ça ne me dit pas pourquoi vous souhaitez travailler ici

-je doit revoir totalement mes perspectives d’avenir, je doit changer de carrière. Il et inutile d’espérer recommencer quoi que ce soit dans ma branche. Mes diplômes me donnent accès à a peu prés tout ce que je veux. Après ça n’est qu’une question d’expérience. Comme je vous l’ai dit, si nous ne nous étions pas croisées l’autre jour je n’aurais probablement jamais pensé au journalisme. Je doit repartir a zéro, autant le faire bien, j’espère avoir droit a une seconde chance, qu’en pensez-vous ?

elle bu une gorgée de son verre en regardant Jenny qui semblait songueuse.

39.

Jenny se cala confortablement pour écouter Charlee. D’emblée son discours lui plut, même s’il fut des plus surprenants. Les yeux de la journaliste s’arrondirent de plus en plus en entendant le récit de la jeune femme. Elle avait démarré une carrière fulgurante dans la finance et le management, mais quand une femme réussit mieux que des hommes imbus de leur pouvoir, ils finissent par tenter de vous faire tomber par tous les moyens. Et c’Est-ce qui était arrivé à Charlee.

-bien entendu il n’allait pas me laisser m’en sortir comme ça, il m’a accusé d’espionnage industriel, pas officiellement, il n’avait rien pour prouver ses dires étant donné que je n’ai jamais fait ce genre de choses.

Jenny aurait voulu lui poser milles questions au sujet de ce fameux employeur, elle aurait voulu lui expliquer que les médias possédaient des moyens de pressions parfois très puissants pour remettre à leur place ce genre de personnage, mais c’est le moment que choisit Sarah pour leur apporter les boissons. Et en avalant une première gorgée du breuvage brûlant, Jenny se dit qu’il y avait un temps pour tout, et que celui d’en savoir plus au sujet de cet homme viendrait bien assez vite. A présent, il fallait qu’elle se recentre sur Charlee et la raison de sa présence dans son bureau.

- -tout ça ne me dit pas pourquoi vous souhaitez travailler ici.
-je doit revoir totalement mes perspectives d’avenir, je doit changer de carrière. Il et inutile d’espérer recommencer quoi que ce soit dans ma branche. Mes diplômes me donnent accès à a peu prés tout ce que je veux. Après ça n’est qu’une question d’expérience. Comme je vous l’ai dit, si nous ne nous étions pas croisées l’autre jour je n’aurais probablement jamais pensé au journalisme. Je doit repartir a zéro, autant le faire bien, j’espère avoir droit a une seconde chance, qu’en pensez-vous ?

Si le ton assuré utilisé par Charlee convenait tout à fait à la journaliste, il y avait cependant un détail qui la chiffonnait.

- On a tous droit à une seconde chance, et je serais la première à vous la donner. Mais il y a quand même quelque chose que vous oubliez, ou alors j’attends que vous m’expliquiez comment avoir choisi le journalisme juste après m’avoir rencontré.
- Les gens dans ce métier y arrivent rarement par hasard, c’est possible oui, mais en fait ça me dérange un peu que votre intérêt soit juste du au fruit du hasard.
- Je veux dire, pourquoi le journalisme? Pourquoi pas l’hôtellerie ou le marketing, la publicité. Comme vous dites, vos diplômes vous ouvrent bien des portes.

Jenny soupira, et posa la tasse presque vide sur la table entre elles..

- J’aimerai en fait que vous me disiez ce qui vous plaît dans le journalisme. Je ne veux pas que vous fassiez ce travail, juste pour avoir de quoi payer votre loyer à la fin du mois. Les gens de mon équipe sont tous des passionnés par leur travail, j’aimerai qu’il en soit pareil pour vous, Charlee.
- Et puis avec toutes vos qualifications, il faudrait quelque chose qui soit à la hauteur de vos compétences.. Il y a tant de possibilités.. Photoreporter, pigiste, maquettiste..
- hum, il nous faut aussi un chef comptable, mais ce n’est guère amusant comme travail.. Sauf.. Qu’on pourrait concilier un petit article de temps en temps. Seulement Charlee, je ne connais pas du tout vos talents en écriture. Alors une deuxième chance oui, mais par où allons-nous commencer?

Jenny afficha un sourire rassurant, croisa ses mains sur son genou et observa le visage de Charlee.

Pourquoi le journalisme ? En voilà une question qu’elle était bonne. Parce que ? Se disait Charlee en retenant un sourire. Comment expliquer a la jeune femme qu’elle le sentait, tout simplement, que même si elle n’avait pas d’ambitions démesurées, contrairement a d’habitude, elle le sentait bien. Pas fameux comme lettre de motivation. Cette absence d’ambition dévorante c’était comme une pause nécessaire dans sa vie. Par définition quand ça dévore ça fini souvent par faire du mal et en ce moment elle voulait plutôt coller des pansements.

-Je ne me suis jamais lancée dans quelque chose que je ne sentais pas, je ne sais pas comment vous expliquer cela, mais je sais que le journalisme me plaira. Il faut que je vous avoue, j’ai un peu mentit l’autre jour en disant que je n’y connaissais rien, j’ai beaucoup travaillé avec des journalistes et leur métier me fascinait d’une certaine façon. A cette époque j’étais trop plongée dans ma propre carrière, trop préoccupée par cette ambition qui me rongeait pour envisager ou même m’intéresser à autre chose….j’ai changé, je veux faire ce métier par ce que je sais que j’en suis capable et parce qu’il me plait, je suis motivée mais je n’ai pas d’ambitions démesurées.

Elle avait fait son possible pour être franche, elle en avait dit tout ce qu’elle jugeait nécessaire certaine chose resteraient enfouies, au chaud, la ou même elle ne pouvait les atteindre.

-Quand à savoir par quoi je doit commencer, disons pigiste, j’ai tout à apprendre alors autant commencer tout en bas.

Tient monter les échelons lentement comme au bon vieux temps, l’un après l’autre, évoluer dans un métier nouveau, découvrir un univers, tout cela lui plaisait de plus en plus, faire une pause, oui exactement elle avait besoin d’une pause. Personne ne savait encore qu’elle était ici, elle devait en profiter, le calme ne durerait sûrement pas. Tout cela lui ferait un bien fou avant de replonger dans la tourmente.

Ce flot tumultueux de pensées etait passé totalement innaperçut, elle le savait, c'etait le fruit d'un trés long entrainement. Elle savait que son visage avait gardé ce même sourire chaleureux pendant qu'elle plongeait dans les abysses glacées de ses souvenirs.

40.

Jenny dévisageait cette femme qui lui faisait face. Elle se tenait jambe croisées, et avait posé un doigt sur ses lèvres, comme retenant un verdict émis un peu trop vite, Jenny lui laissa le temps de terminer avant de lui faire part de sa décision, après tout, rien de servait de la faire attendre plus longtemps. La journaliste avait un instinct très sûr et savait qu’elle pouvait lui faire confiance.

Quand à Charlee, une seule ombre au tableau, mais que Jenny allait vite dissiper. Elle croisa ses mains sur son genou et répondit à la jeune femme qui lui souriait.

- hm.. Je comprends fort bien que lors de notre première rencontre vous ayez jugé bon de garder certaines choses secrète, après tout vous n’étiez pas obligée de tout me dévoiler, car nous venions de faire connaissance..

- En fait ce que je veux dire c’est qu’à l’avenir j’aimerai installer entre nous, un vrai climat de confiance. Je veux des employés loyaux.. Et je vais vous dire, Charlee, avec moi c’est inutile d’essayer de me cacher la vérité, tout le monde le sait, je finis toujours par la découvrir.

Jenny rit joyeusement et se redressa, invitant d’un geste, Charlee à en faire pareil.

- étonnant , non? Qu’une journaliste vous demande de jouer la franchise.. Mais bon avec moi, faudra vous attendre à tout. Oui vous l’avez compris, je compte bien vous engager et..hm..

Elle avait même une idée déjà derrière la tête.. Elle plissa un instant ses yeux, réfléchissant rapidement à cette idée.

- Oui? Vous voulez bien que je travaille pour le Heaven Times?
- hm hm.. Tout à fait, mon instinct me dit que vous saurez amener quelque chose de particulier au journal, et je pense que vous n’allez pas me décevoir.
- Je serai donc votre nouvelle pigiste?

Jenny pencha la tête de côté, l’observant un moment, toujours en train d’élaborer mentalement son idée qu’elle lui exposa enfin dans les grandes lignes.

- moui.. En fait je me disais que.. Souvent les gens ne découvrent dans le journal que de bien tristes nouvelles, et je sais que bien souvent les lecteurs apprécient beaucoup des petites anecdotes, faits divers.. Le genre de nouvelles qui redonne le sourire aux gens après avoir découvert les dernières catastrophes. J’aimerai que le Heaven Times se termine toujours par une note positive. Un article plein de bonne humeur, une heureuse annonce… Vous comprenez mon idée?..
- Oui oui, tout à fait!
- Et puis si ça vous tente de tenir une sorte de courrier du cœur?.. Enfin voilà, je vous laisse pas mal de marge dans ce que vous voulez créer pour le journal. Vous serez libre de vos horaires, du moment que j’ai quelque chose à mettre dans l’édition de chaque jour.. Quand au salaire, celui de base comme pour les autres…
- Cela vous convient-il ?
- Oh oui c’est.. C’est formidable! Je serai ravie de travailler pour vous...

Les deux femmes se sourirent, puis après une légère hésitation, Jenny ajouta.

- parfait!…Bon, c’est pas très conventionnel, mais de toute manière avec moi rien ne l’est.. Charlee, oublions les formalités, je te propose dorénavant qu’on se tutoie, je pense que ça va nous simplifier la vie.. Qu’en penses-tu?

Ça avait sans doute été a la fois l’un des pires entretient, mais d’une certaine façon aussi l’un des plus simples, qu’elle ai jamais eu a passer, étrange.

-Oh, pas de problème, ça sera plus simple en effet.

Charlee se leva lentement imitée par Jenny, elle tendit la main à sa nouvelle patronne qui la serra en souriant.

-Je vais te laisser travailler, je suppose que je m’adresse a ta secrétaire pour les modalités et autre.
-Oui, Sarah va s’occuper de tout, heureusement que je l’ai celle la, elle ne frappe jamais avant d’entrer mais elle est efficace.

Justement la dite Sarah entra dans le bureau en ouvrant la porte a la volée faisant presque sursauter Charlee alors que Jenny fronçait les sourcils, que faudrait-il faire pour que la jeune femme perde cette déplorable habitude ?

-Sarah ?
Le ton de Jenny était lourd de reproches.
-Je suis vraiment désolée de vous interrompre mais les imprimeurs m’ont téléphoné trois fois en une demi heure pour une histoire de papier ou je ne sais quoi….

La jeune femme passa derrière son bureau et décrocha son téléphone en prenant une grande inspiration, ils n’étaient jamais contents ces fichus imprimeurs. Avant de composer le numéro elle griffonna quelques mots sur un papier qu’elle tendit à sa secrétaire.

-Occupez-vous du contrat de Charlee et toute la paperasse, je vous fais confiance. Charlee désolée d’écourter ainsi mais si je veux avoir un journal demain….
-Je comprends, il n’y a aucun problème, à bientôt.

Elle fit un signe de la main avant de suivre Sarah qui retournait vers son bureau a grand pas, elle la rattrapa dans le couloir, et se pencha vers elle intriguée.
-Dites moi Sarah, pourquoi vous ne faites pas installer des interphones entre votre bureau et celui de Melle Saunders ? Ça vous éviterais d’avoir à faire d’incessants allers-retours, cela serait plus pratique non ?
Sarah s’installa à son bureau avec un soupir, contente de retrouver le confort de son fauteuil.
-Je crois qu’ils en ont installé sur les téléphones mais je n’ai pas trouvé comment ça marchait.

Charlee se pencha sur le bureau de la secrétaire en s’appuyant sur une main, du bout des doigts elle parcouru les touches du téléphone en lisant a l’envers, faculté qu’elle avait développé très tôt tout d’abord par jeu puis par ce que cela s’avérait très utile parfois.

-ça doit être ça.
Elle sourit en découvrant ce qu’elle cherchait et enfonça une touche qui vira au rouge, la douce voix de Jenny qui engueulait les imprimeurs s’éleva dans la pièce.
-…(Mais enfin je ne vois pas ou est le problème ! ne me dites pas que vous allez annuler l’impression parce que cette publicité fait un centimètre de trop ! Vous n’avez qu’a…)
Chralee appuya de nouveau sur la touche et coupa le sifflet à Jenny.
-Effectivement c’était bien ça.
Dit Charlee avec un sourire, décidément les imprimeurs avaient de vrais problèmes, graves urgents, insurmontables !

-Cette touche ?
Demanda Sarah en appuyant a son tour sur la dite touche.
-…(Comment ça une grève ? Vous allez faire grève pour un centimètre ? Laissez-moi vous dire que c’est sans doute la pire excuse que vous ayez inventée depuis…)

Elle appuya a nouveau et les leçons d’histoires de Jenny furent interrompues, Sarah avait le visage d’un enfant qui venait de découvrir un nouveau jouet, il faudrait que Jenny de son coté pense a désactiver l’interphone si elle voulait conserver un peu d’intimité et de tranquillité.

Elles passèrent l’heure suivante à régler les menus détails de son embauche, le contrat, le salaires, les différentes paperasses de toute les couleurs exigée par l’administration et dont personne ne savait vraiment a quoi elle servaient ainsi que d’autre détails du même style. Après une dernière vérification Sarah proposa d’emmener Charlee faire une petite visite du journal, avant de quitter le bureau elle appuya a nouveau sur la touche magique. Jenny était entrain d’expliquer a un interlocuteur qui avait l’air particulièrement obtus que non les photos de…. On ne saurait jamais quoi car Sarah coupa la communication avec un sourire, sa patronne allait râler, elle avait reçu un appel que le standard aurait du filtrer.

Charlee passa le reste de la journée a faire connaissance avec son nouvel environnement, elle ne sortit du journal qu’en début de soirée la tête pleine d’idées sur ce qu’elle devrait faire le lendemain.

41.

Jenny recula contre le dossier de son fauteuil, posant ses deux mains à plat sur ses cuisses. Elle venait de raccrocher avec le chef de l’imprimerie. Il allait la rendre dingue à appeler pour n’importe quoi. Elle secoua la tête et se redressa pour se diriger vers les armoires alignées de l’autre côté du bureau. Toutes les infos qu’elle devait encore traiter se trouvaient là-dedans. Des dossiers qui contenaient des notes qu’elle avait prise sur différentes affaires, des infos officielles ou non. Toutes des affaires non élucidées, certaines venant directement de son informateur au cœur même du département de justice.

Elle poussa un profond soupir, les dossiers augmentaient dangereusement. Jenny espérait pouvoir compter rapidement sur l’aide de Jack et Charlee pour l’aider à tirer au clair certaines de ces histoires. A ce jour, la police n’avait pas encore mis le doigt sur l’assassin du maire, premier dossier. La tour Osaka était partie en poussière, mais là encore aucune piste. Et puis autre dossier en cour, la fusillade au mariage Kim. Là encore une fois, plus de suite. Sans oublier le détraqué qui poursuivait Salsa Inferno et qui avait refait surface. Jenny se demandait si elle devait laisser le dossier en attente à l’intention d’Ethan qu’elle savait gaga de l’actrice.

Puis il y avait l’interview de Lana Fox en attente, et plein d’autres détails, comme cette fille qu’elle avait suivi jusque chez les indigènes, l‘agression à l‘université. Et enfin, Jenny songeait sérieusement à mener une enquête pour avoir des nouvelles d’Ethan.

Malgré tout, il y avait quand même de bonnes nouvelles, Gaby, le nouveau photographe qu’elle avait engagé avait repris du service, en pleine forme. Et si Jack ne donnait plus de nouvelles, c’était peut-être qu’il avait trouvé des infos intéressantes sur l’affaire du maire.

A présent, Jenny avait le choix, il fallait juste qu’elle décide par quoi commencer. C’est à ce moment que le téléphone sonna. Jenny appuya sur la touche d’écoute du haut parleur.

- oui?
- un appel pour vous sur la une, un certain Eddie.
- oh oui, passez le moi!
…
- Eddie?
- ouais c’est moi.. Tu devrais ptetre passer rue Limberg.. La police est sur place, et des ados ont trouvé un cadavre, une prostituée..
- oh, ça fait combien de temps que c’est arrivé?
- Bah jsais pas trop.. Mais à présent on peut plus approcher la zone, tout est barricadé, mais peut-être que toi.. Bon j te laisse.. Ciao.

Jenny entendit le déclic de l’appareil et appuya à son tour sur la touche, fixant un moment le téléphone qui était devenu muet. Voilà qui était réglé, elle n’avait plus à choisir par quoi commencer, autant régler les infos les plus récentes. Elle embarqua son sac, ses clefs de voitures et quitta les bureaux du Heaven Times.

Suite dans le Bronx...