Heaven Island
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 Une maison, un appart, une autre victime

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Le Chirurgien
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MessageSujet: Une maison...dans le centre ville.   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeDim 29 Avr - 0:44

http://www.radioblogclub.com/open/112476/halloween/Halloween

Une respiration lente....de la buée sur la vitre...chacun de ses gestes est observé.
Elle passe dans la cuisine...ouvre le frigo, prend une bouteille de tonic et l'ouvre.
Elle referme le frigo....
Elle passe dans le salon.
il respire...il a le temps....
Elle revient et éteint la lumière de la cuisine pour allumer celle de la salle de bain.
Une ombre se glisse par la fenêtre...
Il respire bruyament mais marche à pas de loups....elle chante....

Elle se démaquille, elle est très belle....trop belle....
Trop indépendante....trop belle....
Il la regarde par l'embrassure de la porte...
Il baisse les yeux vers sa main droite qui serre un scalpel.

Il ouvre la porte....les yeux de la femme s'agrandissent d'horreur...elle le voit dans le miroir. Elle crie...paralysée....


Elle se retourne...il la prend par la gorge et incline son visage de porcelaine sur le côté. Il l'observe...la voir hurler de peur l'excite.

Une maison, un appart, une autre victime Nip-304

Il passe sa lame sur la joue de la jeune femme....
Elle articule un pitié....ne me faites pas de mal.....


Trop belle....trop indépendante.....trop vivante....

Des hurlements étouffés sortent de la salle de bain....le supplice durant 20 minutes...les dernières de sa vie....elle pleure....implore....on entend l'homme haleter..il respire bruyament. Il est occupé...Il s'occupe d'elle....
Plus rien....

Il sort.....le scalpel baigné de sang...des éclaboussures sur son masque.
Il marche lentement, comme étourdi....
Il voit un magazine posé sur la table à côté de lui....

Salsa Inferno en couverture....

Il incline son visage sur le côté..
Trop belle....trop indépendante..........trop vivante....


Dernière édition par le Dim 29 Avr - 0:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeDim 29 Avr - 0:47

.
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MessageSujet: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMar 1 Mai - 12:27

Il entra dans la maison, la porte n’était pas fermée…
Un bruit d’eau qui coule a l’étage, il monte. Silencieux. Une jeune femme se douche, son visage étincelle sous les gouttes, certaines reste accrochées à ses cils…

Il referma sa main sur son cou, un cou si gracile, si fragile. Son autre main tient un scalpel aiguisée.

-bonjour trésor. Dis-moi comment tu t’appelle…
Elle secoua la tête de dénégation.
Le chirurgien, pratiqua une entaille sur les coins de l’œil, préparant son travail. Le sang coulait en un filet continu…de chaque coté de l’œil, un adroit coup de son instrument de travail préféré et il lui sectionna la paupière qui tomba sur le sol…elle ne pouvait avoir que lui dans son champs de vision, et non se refugier derrière une image…l’image d’un autre…
-alors trésors, tu me dis comment tu t’appelle ?
-Mélanie, mais ne faites plus de mal.
-mais non, mais non mon trésor…

Il caressa son visage, avec la main tenant le scalpel, ses doigts rougi par le sang, laissèrent des traces sur le visage terrorisé par le peur.

-maintenant trésors, tu vas venir jouer avec moi, n’es –ce pas ?
-…
-tu ne veux pas jouer avec moi ?
-…non…
-ha…

D’un geste rapide, il lui sectionna l’autre partie opposée et lui infligea le même traitement.
Mélanie, pleurais…mais articula…
-si, je veux bien jouer avec toi.
-merci, Mélanie…


Elle lui fit quelques gâteries, puis il la prit violemment sur le carrelage de la salle de bain. La vue du sang, plus que tout autre chose, l’excitait…

Une fois son plaisir prit, le chirurgien préleva le visage de Mélanie… encore une qui ne pourrait plus utiliser sa beauté dans un monde comme dans l’autre.
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MessageSujet: Un appart   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeSam 5 Mai - 0:07

Une voix, elle chante ou tente de chanter. Mais quel massacre pour l’audition qui se trouve a proximité…

Il pénètre dans l’appartement, le quartier n’est pas son territoire de chasse habituel mais il l’a remarqué dans la rue cette aprèm midi et l’a suivi jusqu’à chez elle…depuis il attend, comme le fauve se tapi dans les fourrés pour sauter sur la proie.

Oui, elle a un sacré déhanchement et le visage d’un ange…mais il sait bien qu’il n’en est rien…qu’elles sont toutes pareilles…comme Salsa futile et qui méprise le type d’homme qu’il représente.

Elles ne devraient pas avoir le droit d’utiliser leur beauté pour torturé de pauvres hommes soumis a leur désirs primaires qu’il ne peuvent assouvir a cause des bonnes mœurs de la société et elles en profitent les garces…

Il sonne à la porte et occulte le vis-à-vis. Elle ouvre… il force l’entré du passage et la bâillonne de la main, mais elle a déjà put pousser un cri. Cependant ces voisins ne feront pas la différence vu qu’elle passe son temps à se prendre pour une cantatrice ou se la joue actrice en danger.

Il l’assomme d’un coup sur la tête. Et en profite pour pratiqué des incisions sur le tour de son visage…elle se réveille…il la regarde affamé…son visage est douloureux, elle le touche…

-que m’avez-vous fait ?
Ses mains son pleine de sang…elle le regarde affolé…
-mais …
-je veux que tu chante pour moi mon trésors, ou plutôt que tu crie pour moi …

Il lui arrache ses vêtements et la pousse sur le sol. Il la prend sauvagement soulagement ses instincts les plus primaires. Il recherche son propre plaisir, ses coups de boutoir se font toujours de plus en plus violemment, il l’attrape par le visage, par les incisons faites pour saisir la peau et continue de la chevauché en lui arrachant le visage… un bruit de suiccion se fait au moment ou la peau se détache des os...et ses cries de douleurs deviennent une douce mélodie a ses oreilles, bien plus agréable que les imitations qu’elle essayât de donner tant bien que mal.

Il se souvient des yeux qui la fixe par delà la douleur infligé, et lorsqu’il va pour finir son travail, le chirurgien lui tranche les cordes vocales…elle ne chantera plus pour personne, il aura été son dernier publique…

Il abandonne le corps sans vie, baignant dans son sang.

Lorsqu’on demanda aux voisins si ils avaient entendu quelque chose, voilà ce qu’ils répondirent a la police.

-vous connaissez l’histoire de l’enfant qui criait au loup ? vous en avez une réplique morte devant vos yeux…
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MessageSujet: un appartement   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeDim 6 Mai - 1:04

Elle se promenait dans la rue, et regardait les hommes avec dédain…elle nous regarde avec condescendance. Elle se sait incroyablement belle…

Cette bouche qui te murmure des propos doucereux, puis t’assassine. Ses lèvres pulpeuses, rouge sang, qu’elle mord sensuellement…

Elle sait que je l’ai vu…mais elle ne sait pas que je suis chez elle…caché, je reverse un objet…elle accourt…mais ne me vois pas, mais je suis là…j’envoie une photo d’elle dans sa tenue en nuisette, cette nuisette de satin rouge, qui s’accorde avec son rouge a lèvres…

Ses lèvres qui s’articulent pour former une phrase, qui laisse passer une peur…
-ya quelqu’un ?

Il se place derrière elle, elle sent une présence et se retourne un cri déchire la nuit. Il la bâillonne de sa main. Et l’assomme. Il prédécoupe les tissus du visage…ce soir elle pourra une dernière fois utiliser ses si belles lèvres pour le séduire lui, pas n’importe qui…le chirurgien…

Ses mains et ses pieds sont liés…elle se réveille, sa peau commence à marquer, il soulève une mèche de cheveux pour voir un bleu fleurir sur sa tempe, et la replace derrière son oreille…il prend férocement ses lèvres si tentante pour y butiner, puis y mord violemment la mordant jusqu’au sang…ses lèvres si délicieuse lui donne encore plus envie…se sang si chaud, si épais se répandre dessus…il la met a genoux, et lui chuchote a l’oreille…

-tu vas me faire plaisir, mon trésors et être une gentille fille…
-mais pourquoi me faites vous ça…je ne vous ai rien fait…je suis …
-tsss, tais-toi et sers toi de sa bouche a quelque chose d’utile mon trésors…

Le fait qu’elle soit à genoux devant lui, le fait se ressentir plus puissant…il se sent dominant…il passe son doigt sur ses lèvres pulpeuses et aucune trace de son rouge n’y est restée…

-parfait…il donnera de la couleur…donne moi tes lèvres trésors pour un dernier baiser…

Pour son dernier baiser…il l’embrasse et ses dents se referment sur les lèvres si belles qui ont prononcés tant de vilenies a l’encontre des hommes…il la prend pour qu’elle se fasse pardonner pour se sentir maitre et tout puissant…avec ses dents il tire sur ses lèvres…il tire jusqu'à ce que les tissus soit tiré au maximum…une rosée salé s’écoule de ses yeux…un coup de scalpel et il sectionne les muscles qui retiennent le masque mortuaire de sa victime…

Il repart…le jeu est terminé pour ce soir…il a encore gagné…
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MessageSujet: un appart (crime du chirurgien)   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeDim 15 Juil - 16:29

Une punaise enfonce la photo de salsa Inferno au bras de Johnny Cash. Les trois murs sont recouverts de ses photos, celles des magazines people ou celles qu’il a prises lui même.

Une petit partie est consacrée au grand escogriffe qui la mise dans son lit, mais Salsa est à moi, a personne d’autre…qu’à moi, elle m’appartient…et pour l’éternité…elle ne peut être qu’admirative et en émoi pour les somptueux cadeaux que je lui offre…je la débarrasse des possibles pimbêches qui pourraient lui nuire…elle comprendra qu’elle ne peut être heureuse qu’avec moi … mais avant elle devra se faire pardonner pour ce qu’elle m’a fait…

…je la vois déjà agenouiller devant moi, un collier lui enserre le cou…la chaine qui relie le collier dans ma main…sa fierté brisée, comme son orgueil…après l’avoir dressé, sa petite chienne préférée sera obéissante…aura pour toute joie celle de satisfaire mes moindres désirs…

Un sourire sadique éclaire le visage du chirurgien…cette vision malsaine lui procure un réel bonheur…il lui caresse les cheveux, puis les lui arrache violemment avant de l’embrasser…la poupée qui représente l’actrice n’a plus de cheveux…il se retourne et contemple avec ravissement ses trophées accroché sur le seul mur qui n’est pas consacré a l’actrice…chaque masque de peau avec les photos prise avant et pendant et après son passage…

Un rire résonne dans la pièce…à vous glacer les sangs…

_______________________

http://www.radioblogclub.com/open/112476/halloween/Halloween

Elle lui ressemblait tellement, et sa chevelure blonde si semblable… par contre elle avait elle aussi prit une imitation d’homme chez elle…une aberration qu’il allait s’employé de rectifier.

Tout est calme, ils dorment tous les deux. Je pénètre dans l’appartement plongé dans le noir… leur sommeil est si paisible. J’injecte de quoi faire dormir le balourd dans son lit jusqu'à demain midi au moins et le laisse tomber sur le sol de la chambre. Je bâillonne la femme et m’installe à califourchon sur elle. Ses bras son immobilisé accroché par une paire de menotte à la tête de lit. Ses yeux qui ne sont pas maquillés se révulsent de peur et de colère mélangée. Lui donnant l’air trop mignon. Je l’attrape par les cheveux et agite mon scalpel devant son nez.

Je me plonge en elle, quel plaisir…je coupe la peau autour de son visage le sang commence à couler, mais il n’y en a pas assez…je laisse mon outil de travail faire des sillons sur sa peau…ceux-ci se gorgeant de sang…je laisse ma colère et ma rancune remonter et s’exprimer sur le corps qui m’ait offert…ses cris sont une douce mélodie…toute cette frustration…qu’elle ait osé me repousser moi …

Je sors de ma colère…le jour ne va pas tarder a se montrer…il faut partir…elle est morte sous moi…je me retire d’elle…et la scalpe…ses cheveux sont si ressemblant…avant de partir je rend un service a l’humanité, en rendant eunuque celui qui a osé la toucher…c’est ce que je lui réserve a l’autre, qui se prend pour un Play boy…qui c’est endormi entre ses bras… qui a pris MA place auprès de Salsa…ses attributs masculins en main je les enfourne dans la bouche de cette fille qui n’est plus…il l’aura mérité…

Il est temps de rentré et de prendre soin de mon nouveau trophée. Je ramasse mes affaires et sors, en mettant assuré de n’être vu par personne. Un coup d’œil dans l’appart, des traces de terres mais rien de compromettant…pas le temps de nettoyer…
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:48

Une maison, un appart, une autre victime Ford_pinto

http://www.radioblogclub.com/open/145963/jungle_boogie/Kool%20and%20the%20Gang%20-%20jungle%20boogie

Lily conduisait à son aise, la clope au bec...elle jeta un coup d'oeil dans le rétro...elle se fit un clin d'oeil...aujourd'hui elle se sentait belle...elle se sentait d'attaque...
Elle portait un jean taille basse et un t-shirt noir sans manches...ses longs cheveux bruns volaient dans la voiture...
Dans une vieille bagnole, on a pas la clim....on roule fenêtres ouvertes....

le soleil était chaud et cruel sur la carrosserie jaune de sa vieille ford pinto...

Son mobile sonna....

Ptin....
Il était encore au fond de son sac....
Elle farfouilla avec humeur...puis finit par le trouver entre les vieux papiers de chewing-gum, son rouge à lèvre, et d'autres objets bizaroïdes....

Potter j'écoute!
Lily ?
Ouais j'arrive au commissariat, sois pas si impatient!!!!
Fais demi-tour, je t'attends au centre-ville... Parson's Street....567....1° étage....
Le chirurgien ?
Ouais.....et c'est pas beau à voir!!!
Merde!!!!

Lily referma le clapet de son téléphone avec humeur, et fit un demi-tour musclé sur River Street...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La police scientifique était déjà sur les lieux....Lily se fraya un passage parmis les autres flics et les véhicules stationnés devant l'appart.

Inspecteur Potter, je suis chargée de l'affaire...
Elle montra sa plaque et les flics qui barraient l'entrée hochèrent la tête.

faites gaffe Inspecteur, c'est pas beau à voir.....

Sans blagues ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Monica Collins...32 ans....célibataire...enfin....si on en croit ce qui sort de sa bouche, elle se faisait de petits extras...

Vic content de sa plaisanterie, se mit à ricaner.
C'que t'es lourd des fois Vic...

Les flics de la police scientifique embarquaient déjà un des deux corps....une vraie scène digne d'un film d'horreur....
Et l'autre qui c'est ??
On a pas encore pu l'identifier....

Lily s'agenouilla près du second corps....elle enfila ses gants en plastique et souleva le drap.
Vic fit la grimace...
Lily fronça les sourcils....

Il y a pas été avec le dos de la cuillère....
Il aurait eu du mal remarque!!!
Un autre regard noir vers son coequipier....

Attachée, violée, la peau de son visage a été décolée et emportée....scalpée aussi....
Quelle horreur....
Ouais....
tu fais quoi ce soir Lily ?

Je bosse pour essayer de serrer ce malade!!! Non mais Vic tu sais pas penser à autre chose des fois ?
Non....

Quand peut-on espérer lire le rapport du légiste ?
Demain il a dit!!!
Ok....
Vous avez intérrogé les voisins????

Ouais z'ont rien vu...scotchés à leur tv...
Lily replaça le drap et se redressa en inspirant profondément...
Lily?
Quoi?
Cette nana....était un des sosies au rabais de salsa Inferno...le genre qui fait les ouvertures de petits magasins de jouets..habillée en pirate...

Quand je te disais que mes intuitions sont toujours bonnes....
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeLun 24 Sep - 13:14

Ambiance

Ca doit faire une heure qu’il la suit, deux peut-être, il se sent si mal qu’il perd la notion du temps. Ça fait trop longtemps , trop longtemps qu’elle le nargue, trop longtemps qu’il n’a pas fait couler le sang. Ca devient si dangereux à présent, il sait qu’ils sont sur ses traces. Un seul faux pas et ils l’empêcheront de réaliser son but suprême, ce à quoi il aspire depuis de si longues années. Son projet…

Son nom est sur ses lèvres, il aimerait le prononcer à voix haute car à chaque fois qu’il le fait, il a à nouveau l’impression qu’elle lui appartient un peu. La colère gronde si fort qu’il sert ses poings, s’enfonçant ses ongles si parfaitement manucurés dans sa paume. Il est obligé de se taire, les gens ne comprendraient pas, personne ne comprend, il aimerait qu’elle au moins sache, comprenne, l’écoute encore comme autrefois… l’admire de nouveau…

Dès qu’il sera chez lui, il sait déjà qu’il va psalmodier son nom jusqu’à trouver enfin le repos.. Salsa, Salsa, Salsa, Salsa, inlassable litanie, enivrante comptine. Mais pas maintenant, il doit absolument se reprendre alors qu’il suit toujours cette femme. Sa longue chevelure blonde se balance dans son dos.

Dans sa tête, ce nom.. Salsa Salsa… et devant lui cette femme qui ne se doute pas un instant des sentiments qu’elle lui inspire.. Elle n’a pas le droit, pas le droit .. Ces cheveux, il n’y a qu’elle, sa Salsa qui a de tels cheveux.. Ses mains tremblent et il les enfouit dans les poches de sa veste. Elle doit mourir, elle doit payer.. Elle n’appartient qu’à lui.

Tout se mélange, elle , Salsa…ces cheveux blonds, ces formes qu’il devine sous cette robe trop légère. La garce… Elle tourne soudain au coin de la rue, il ralentit et vire à son tour, elle n’est plus là..elle a disparu. Déstabilisé, le regard égaré comme un enfant perdu, il cherche la femme, et tout à coup il la voit, elle habite un de ces appartements dont on accède en passant sous la cage d’un escalier. Son cœur accélère, son souffle, il est derrière elle.

Une main se plaque contre sa bouche pour l’empêcher de crier.. Il la pousse brusquement dans son appartement qui pourrait être occupé par quelqu’un d’autre. Il a pris un risque énorme. Il n’en peut plus, ça fait trop longtemps.. Un coup de chance pour lui bien sûr, elle est seule à part un chat qui vient se frotter contre la jambe de sa maîtresse et qui observe la scène de son regard jaune alors que celle-ci roule des yeux qui ne reflètent plus qu’une immense terreur.

Il halète dans son dos, cette fois il ne porte pas de masque, il n’avait pas prévu. Tant pis, elle mourra de toute manière, comme toutes les autres. ..il sent presque l’odeur du sang.. Il lui faut un couteau.. Découper cette chair… faire couler le sang, celui qui efface tout. Il traîne la femme contre lui jusqu’à la cuisine, il y trouvera bien une lame..Il passe devant un miroir et y voit son reflet, son visage sans masque, ce qui le fait sursauter, il voit que la femme aussi regarde son reflet. Cette image le perturbe, le trouble, c’est la première fois qu’il se voit ainsi… ça l’excite.. Il se voit sourire et éclate de rire en voyant l’expression dans les yeux de la femme qu’il empêche toujours d’hurler, mais qui dont les cris essaient de franchir malgré tout cette barrière qu’est sa main.

Parvenu à la cuisine, il trouve un petit couteau qui paraît neuf, il brille sous la lumière, il ne remplacera pas son scalpel, peu importe, il saura faire avec…. Le couteau ouvre de longs sillons dans la peau, le rouge, le rouge du sang qui coule. Il fait bien attention à ne pas se salir et découpe très lentement les traits de ce visage. Il se laisse glisser sur le sol et d’un violent coup , assomme sa victime qui devient flasque entre ses bras, n’offrant plus aucune résistance.


- C’est bien… très bien comme ça… tu es à moi Salsa, tu m’appartiens.. Laisse moi te montrer combien je sais m’occuper de toi..

Le bruit d’une fermeture éclaire, de l’étoffe de la jupe qu’il remonte sur ses cuisses, et ses cris de plaisir alors qu’il la prend et regarde le sang se vider peu à peu des plaies sur le visage qui était si beau. ..

Il marche à nouveau dans la rue, il rit, il soupire, une main recoiffe nerveusement ses cheveux. L’autre porte un simple sachet plastique, ultime objet volé à sa propriétaire pour pouvoir y dissimulé cet ultime souvenir, ces cheveux qu’il a découpé en scalpant une partie du cuir chevelu. Personne ne l’a vu ni entrer ni sortir, tout est si calme, si parfait. Il a réussi à éviter les éclaboussures, mais sa victime gît à présent dans une marre de sang sur le carrelage de sa cuisine avec le chat qui pointe son museau intrigué par l’odeur du sang et celle de la mort.
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 26 Sep - 0:21

Ambiance

Dans cette pièce au sous-sol, il peut mettre la musique aussi fort qu’il veut, ici personne ne l’entendra. Il loue ces locaux dans un coin perdu, sous un faux nom bien entendu, pour ne pas laisser de trace jamais…
Ce soir il se sent bien, ce soir il a bien avancé son oeuvre, il a rajouté sa dernière pièce à sa création.

A présent un mannequin grandeur nature arbore les blonds cheveux de cette femme qu‘il a suivie un peu plus tôt . Son œuvre est presque achevée, il a recréé trait pour trait, cette poupée humaine, parfait double de Salsa, du moins aux yeux de cet homme. Sa main tire une dernière fois sur l’aiguille, le fil se tend, d’un coup de ciseau il coupe le fil et recule pour admirer le résultat final.

Perfectionniste, il fait une grimace, revient vers le mannequin et arrange les cheveux blonds pour qu’ils retombent mieux sur les épaules. Il recule à nouveau et cette fois laisse éclater sa joie, un rire presque hystérique surpasse le son de la stéréo qui tourne toujours. Le torse nu, vêtu d’un seul jeans, il exécute quelques pas d‘une danse qui sous l‘éclairage au néon et devant cette reconstitution humaine de la star prend un air des plus macabres… L’homme chante:


- Haa Salsa, ce soir tu es à moi, Salsa tu es la plus belle, Salsa … oh Saaalsaaa …..

A nouveau ce rire démentiel qui s’interrompt pour déclarer d’un ton solennel au mannequin qui le regarde de ses orbites vides.

- Je t’inviterai bien à danser, mais je n’ai pas vraiment fini, je ne voudrai pas abîmer tout ce travail…N’est-ce pas qu’elle est belle?

Il se tourne vers l’homme qui est pendu au plafond à cet esse de boucher, ligoté comme un vulgaire porc, la bouche couverte d’un bâillon pour éviter de déranger l’artiste dans sa création. L’homme a suivi la scène depuis le début. Il ouvre des yeux emplis de terreur mêlée d’horreur, son visage dégouline de sueur, il secoue inlassablement sa tête, mimant ce « non » qui ne peut sortir de sa bouche.

- Non tu ne la trouves pas belle?

L’artiste a perdu son sourire, et du coup l’autre ne sait plus s’il doit secouer négativement la tête ou hocher affirmativement, ses yeux deviennent implorant, pleurent, et cette voix étouffée s’efforce de demander pitié, mais son expression est suffisamment éloquente sauf pour l’homme qui se tient face à lui, qui sent la colère monter. Il perd très vite patience ces derniers temps.. La moindre contrariété le met tout de suite hors de lui.

- Oui, non? Tu ne sais plus ? De toute manière peu m’importe, c’est pas pour me donner ton avis que tu es là, mais tu le sais n’est-ce pas?

Le sourire revient, plus cruel encore, le regard plus fou que jamais. La musique l’excite, il est content, tout se passe parfaitement.. Son projet va bientôt aboutir. L’autre le regarde saisir un couteau à la lame qui parait immense, surtout quand on sent sa dernière heure arriver.

- Tu vas m’être utile pour mon grand projet…Grâce à toi, je saurai éloigner les serpents qui lui tournent autour.

D’une main il défait la braguette de l’homme qui s’agite de plus en plus. Le bras se lève, les hurlements de la victime dépassent cette fois le volume de la stéréo, un éclat de métal….. Les hurlements cessent petit à petit. Il se met de nouveau à rire en regardant ses mains, son torse, le couteau. Tout est éclaboussé de sang. Il lui faudra prendre une douche, mais rien ne presse. Il a encore à faire…..

Le corps de sa victime pend à présent sans vie, retenu par ce crochet de boucher, le sang coulant sur le pantalon, s’étalant dans une large marre sous ses pieds qui ne touchent pas le sol…
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeDim 7 Oct - 14:05

Ambiance

« A l‘aube du dernier jour..»
(première partie)


Si précieuse technologie… Un sourire béat étire la bouche de l’homme qui tient dans sa main, une minuscule pièce, il la fait tourner sans relâche devant ses yeux, complètement admiratif, et se met à susurrer:

- Grâce à toi, mon projet va pouvoir se réaliser aujourd’hui même…C’est un grand moment, tout ce que j’ai préparé depuis des mois va voir sa consécration en ce jour, et tout ça grâce à cette petite chose.

La main se referme subitement en poing autour du micro miniature. Sa visite de l’autre jour n’était pas juste un avertissement. Il savait qu’ils ne fouilleraient que la chambre, mais pas le salon, une des pièces les plus visitées de la villa, l’endroit idéal pour l’écouter, elle, sa voix de miel…. Il regrette juste d’avoir été obligé de l’entendre lui…… Le minuscule appareil est projeté violemment contre le mur.
Il se lève, il n’a plus de temps à perdre.


- Salsa tu seras bientôt entièrement à moi, le moment approche…

Son regard parcours un instant le décor de cette pièce qu’il a aménagé juste pour elle. Tout est là, tout son travail, toutes ces copies de sa chère Salsa… Les images, les articles de journal, magazines, et aussi et surtout SA collection, sans oublié son chef d’œuvre..

- Tu vas adorer, mon ange…

Il tourne aussitôt les talons après avoir saisit au passage son sac de sport.. Nul ne peut aller dans un centre de fitness sans son sac de sport, sauf que le sien ne contient rien de ce qu’on pourrait s’attendre à trouver dans le sac d’un sportif, si ce n’est la serviette qui recouvre le tout.

La lumière s’éteint, la porte se referme, l’homme va mettre son plan à exécution…

A suivre....
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeLun 8 Oct - 23:08

( suite du fitness )

Ambiance ..

« symphonie d’une descente aux enfers... L’antre du diable »
( troisième partie)


Une douce musique résonne dans ce local d’une entreprise désafectée… Cette vaste pièce aménagée dans les sous-sols ne comporte aucune fenêtre, parfaitement insonorisée grâce aux épais murs de béton.. Le bâtiment situé à des lieues de la ville, n’attire plus que les rats et le vent qui s’engouffre dans les fenêtres éclatées au rez de chaussée, dont les débris jonchent encore le sol.

Seul un gros ascenseur , de ceux qu’il faut encore hisser les grilles de sécurité pour que la cabine se déplace, permet de se rendre aux sous-sols. Là, la musique devient plus nette. Après avoir passé un dédale de couloir ainsi qu’une épaisse porte qui a retrouvé une serrure flambant neuve, on découvre une scène qui glace le sang.

La pièce est immense et le paraît encore plus depuis qu’il a tout repeint dans un blanc écru. De puissants néons au plafond rendent ce blanc encore plus éblouissant, trop éblouissant. L’Œil met un moment à s’habituer à cet éclairage intense et là au beau milieu de la pièce un autel immaculé comme le reste, sur lequel repose une femme. Elle semble dormir paisiblement, lumineuse tant éclairée par les néons que par l’éclat de cette robe qu’elle porte, qui brille comme une myriade de diamants. Ses mains sont gracieusement croisées sur son buste, chaque mèche de ses beaux cheveux blonds a été soigneusement disposée en corolle autour de sa tête. On dirait presque la princesse d’un conte. Mais qui sera le prince charmant qui viendra la réveiller?

Un gloussement, un rire qui soudain se transforme en plainte, un pleur… Julian l’admire, elle, sa muse, celle qui lui a inspiré cette scène, celle pour qui il a tout sacrifié, elle est si belle dans son sommeil, si paisible. Cette vision l’enchante tellement, il est si fier de son travail qu’il ne sait plus s’il doit rire ou pleurer. Son projet se réalise enfin….

Il regarde sa montre, il est temps de commencer à tourner le film, le chef d’œuvre de sa vie, il s’éloigne de Salsa et allume l’une après l’autres les nombreuses caméras qui encerclent l’autel, il veut pouvoir garder une image sous tous les angles. Plus loin derrière, il a installé depuis quelques temps son atelier, car comme tout artiste qui se respecte, il lui faut un endroit pour créer et pour exposer toutes ses œuvres.

D’un coup d’œil il englobe ces innombrables photos qui sont accrochées un peu partout sur les murs, des visages, si nombreux qu’il en a oublié les noms. Des expressions de terreur sur chacune d’elles, ces yeux agrandis par l’horreur, ces bouches ouvertes dans un dernier appel au secours, mais c’est lui qui les a libéré, le monde n’a pas besoin de vulgaires copies de sa chère Salsa, elle seule sera la vedette de SON film.

Il sait qu’elle va bientôt se réveiller et puis tout à coup il réalise qu’il a oublié un détail pour parfaire sa scène, il veut qu’elle voit ce qu’il a préparé pendant des mois. Il fait quelques pas vers le mannequin qui est presque terminé, peut-être qu’il pourra la finir sous les yeux de sa muse. Les yeux, le mot le fait rire, c’est justement ce qu’il manque encore à son mannequin. Voilà son chef d’œuvre en place, il se tourne et voit justement les paupières qui frémissent. Ça y’est, la belle au bois dormant va se réveiller, il fait glisser un plateau d’hôpital non loin d’elle et tire un tabouret pour être là quand elle ouvrira les yeux. Il se sent nerveux comme pour un premier rendez-vous, car pour l’instant, elle ne verra de lui que cette partie qu’elle ne connaît pas encore, le chirurgien au masque de poupée.
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 10 Oct - 9:30

126.

Suite de l'olympic fitness club..

Ambiance..

Doucement, la réalité se rappelle à la conscience…Le corps endormi se réveille, mais les pensées sont plus rapides, la conscience revient aigue et douloureuse… La peur déjà, relent d’un souvenir qui remonte à la surface… Et cette lumière violente qui lui fait enfin ouvrir les yeux. Salsa veut détourner la tête, mais étrangement n’y parvient pas, elle referme aussitôt ses yeux, la lumière est trop puissante et semble lui transpercer son crâne. ….et cette musique irréelle..

- Réveille toi mon ange..

La voix…comme une gifle lui fait à nouveau ouvrir les yeux et là son cœur s’emballe tellement fort qu’elle a l’impression qu’il va éclater dans sa poitrine. Dans son champ de vision, cette horrible reproduction d’un visage de poupée, penchée au dessus d’elle, faisant écran avec cette lumière. Les yeux de Salsa s’agrandissent de terreur pure, alors revient dans sa mémoire, cette image, celle que son esprit avait effacé pour la protéger peut-être…

Elle ne l’avait jamais vu, elle était sûre de ne pas avoir vu son visage, mais ce masque, elle le reconnaît à présent, c’est …lui… A cet instant, c’est une déferlante de souvenirs qui s’abat sur la jeune femme, et surtout les derniers instants, avant, le club..le salon de massage… Une douleur presque physique irradie son être, son âme.. Salsa veut hurler, mais seul une misérable plainte sort de sa bouche.. Elle veut hurler: Johnny…..

C’est une lutte intérieur qui commence, elle met une énergie incroyable à essayer ne serait-ce que crier. Tout ce qu’elle réussit à faire, c’est de déplier un peu ses doigts. L’impuissance est totale, elle ne peut strictement pas bouger, et malgré tout, une larme perle au coin de ses yeux. Et là elle s’affole, comme une bête prise au piège, il lève une main gantée de noir…il caresse sa joue…elle ne peut toujours pas bouger.


- Ne pleure pas mon ange.. C’est moi qui vais prendre soin de toi à présent…

Salsa papillonne des paupières, cette voix mécanique, elle ne la reconnaît pas…mais la signification des paroles prononcées..Que veut-il dire?…un nouveau cri muet, déchire son âme…*Non, pas Johnny!!*…

...
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeVen 12 Oct - 10:33

Ambiance

« Hymne pour un ange aux ailes brisées.. »
( quatrième acte)



Impatient de lui faire découvrir tout ce qu’il a préparé pour elle, il l’appelle, son ange ouvre enfin les yeux et le regarde. Bien sûr comme ces autres femmes, il voit ses yeux s’agrandir de peur, elle ira bien mieux quand elle découvrira son vrai visage mais il est trop tôt. Il veut d’abord lui montrer qui il est devenu avant qu’elle découvre ce qui n’est après tout qu’une enveloppe physique qui n’a guère d’importance pour lui.

Mais elle par contre, il la regarde avec adoration…Elle pleure, il est ému et essuie la larme qui coule sur la joue, elle tremble, elle doit être émue elle aussi. Oui, il s’occupera d’elle, il lui prépare plusieurs surprise. Comme un gamin qui va ouvrir ses cadeaux de Noël, il est impatient de lui montrer…

- Ne pleure pas mon ange.. C’est moi qui vais prendre soin de toi à présent…

Il voit qu’elle essaie de bouger, alors il la rassure.

- Ne t’inquiète pas, c’est passager, pour avoir la meilleure image, j’avais besoin que tu sois parfaitement immobile. Le produit que je t’ai injecté est très efficace, il y en a pour une heure ou deux de paralysie presque totale. Mais il faut être prudent, la moindre surdose et Klack, on meurt..

Il éclate d’un rire joyeux en voyant les yeux qu’elle fait.

- Mais je sais parfaitement doser, il n’y aura aucun problème. Attends, ne sois pas si impatiente, Salsa… Regarde..

Il se redresse pour lui tourner la tête vers la gauche et quitte le tabouret pour faire le tour de l’autel. Alors l’artiste décrit le chef d’œuvre qu’il a voulu créer à l’image de la star.

- C’est toi que j’ai voulu recréer… Ressemblant n’est-ce pas ?…Il y a…beaucoup de travail et beaucoup de recherche…Il m’a fallu faire plusieurs essais avant d’avoir la peau parfaite, ton teint doré.. Toutes ces femmes qui essayaient de te ressembler Salsa, ne sont jamais parvenue à ta perfection… Il y avait toujours un défaut… Oh regarde par exemple, ton joli grain de beauté…j’ai essayé avec cinq échantillons différents, mais ce n’était jamais le bon..

Il baisse la tête, et le masque cache l’air navré qu’il affiche. Il ajoute plus bas, honteux.

- Je ne suis pas arrivé à la perfection que je voulais atteindre… mais..

Il la regarde à nouveau et cette fois sa voix même déguisée, laisse deviner qu’il doit sourire derrière son masque.

- Au fond c’est mieux ainsi… Personne ne doit atteindre ta perfection…ta beauté…Celles qui ont essayé, je les ai supprimée .. Oh attends, j’allais oublié, une dernière chose..

Il fait encore une fois le tour de son autel, et part plus loin chercher son appareil photo. Les flash crépitent alors qu’il adopte plusieurs positions pour la photographier sous plusieurs angles tout en l’encourageant.

- Souris mon ange, souris.. Fais un effort!!

Il cesse de la photographier, et déçu, il la gronde.

- ça ne sera pas tes meilleurs photos… Mais Johnny devra s’en contenter.. Il va voir que je m’occupe mieux de toi que lui…tu es si ..belle..

Sa voix tremble d’émotion à nouveau. Il veut apprécier chacun de ces instants passés en sa compagnie. Salsa fait alors un mouvement et décroise ses mains pour prendre appui sur la surface de l’autel. Il accourt aussitôt et saisit la seringue sur le plateau tout proche.

- c’est trop tôt Salsa, il va falloir rester très sage encore un peu. Je dois m’en aller un moment, voilà qui t’aidera à te détendre.

Il fait un sourire qu’il veut rassurant mais oublie qu’il porte son masque, l’habitude sans doute. Sa bêtise le fait éclater de rire et ignorant Salsa qui secoue la tête de droite à gauche, il lève la seringue devant ses yeux, aspire le liquide d’un flacon. Appuie un peu sur la seringue pour faire sortir quelques gouttes et pique à nouveau dans le cou de la belle qui ferme ses yeux….


Un coursier ira bientôt livrer les photos de Salsa à sa villa, adressée à Johnny. Une requête d’un anonyme qui a payé cher pour que la course soit faite, avec ces quelques mots:


"Salsa ne t’envoie pas le bonjour, elle se sent un peu fatiguée..
Je prends grand soin d’elle comme tu peux le voir..
Mieux que tu ne l’as jamais fait!!"
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeSam 13 Oct - 17:53

127.

Ambiance

Immobile en surface, mis à part ses yeux qui doivent exprimer toute la peur du monde, Salsa n’en est pas moins brisée à l’intérieur. Sa voix résonne enfermée dans son esprit, elle hurle son prénom encore et encore.. Johnny.. Son cœur se déchire, la douleur est plus forte que la peur à cet instant, juste à cet instant, elle aimerait mourir, pourvu que ce monstre fasse vite…

Il lui parle de ce poison qu’il lui a injecté dans les veines et elle écoute cette voix mécanique, déformée qui croit la rassurer.. Si seulement il pouvait lui en réinjecter une dose suffisamment forte pour la libérer de cette douleur. Est-ce ainsi qu’il a supprimé Johnny?….Pourquoi ne l’a-t-il pas supprimée,elle aussi?

La réponse est plus qu’inattendue et des plus horribles quand tel l’artiste, il lui expose son « chef d’oeuvre »


-Toutes ces femmes qui essayaient de te ressembler Salsa, ne sont jamais parvenue à ta perfection

Salsa comprend que cet être l’idolâtre, un fan, un fou furieux qui a assassiné toutes ces femmes parce qu’elles lui ressemblaient. Elle aurait voulu détourner la tête, mais elle n’a pas encore la force. Mon dieu…qu’a-t-il fait à ces femmes. Salsa sent un début de nausée, mais son corps endormi lui épargne une réaction de rejet. Ses yeux au lieu de se fermer, détaillent cette immonde horreur qu’il dit être sa réplique.. Elle voix les coutures comme autant de cicatrice sur le corps d’une femme, une peau..plusieurs bout de peau assemblés les uns avec les autres autour d’un manequin, dont la surface plastique paraît à certains endroits.. Il n’a pas eu le temps de terminer….Oh seigneur…

Ses yeux croisent alors ce regard aux orbites vides, .. Elle veut mourir….Des flash crépitent, il la prend en photo, sans doute pour sa collection de malade…il veut qu’elle sourie.. Ce monstre a déjà oublié que c’est le produit qu’il lui a injecté qui l’en empêche…heureusement, car même si elle avait su, elle n’aurait pu sourire.. Son corps lutte contre le poison et elle sent peu à peu le flux vital atteindre les extrémités de ses mains… Elle voudrait parler, mais arrive juste à émettre un vague son rauque…


- ça ne sera pas tes meilleurs photos… Mais Johnny devra s’en contenter.. Il va voir que je m’occupe mieux de toi que lui…tu es si ..belle..

Le cœur de Salsa rate quelques coups, elle craint d’avoir mal compris, mais non, non au contraire, elle respire plus vite tout à coup, ses yeux s’ouvrent en grand, des larmes perlent à nouveau au coin de ses paupières. Il n’est pas mort…elle a mal interprété ses paroles, tout à l‘heure « C’est moi qui vais prendre soin de toi à présent »

… elle revoit ces images avant qu’il ne s’en soit pris à elle au club.. Il est penché au dessus de Johnny, une main gantée sur sa bouche, pour ne pas qu’il crie, et l’autre qui enfonce une seringue dans sa nuque……..il l’a endormi, comme elle… Il va lui envoyer les photos… Il est vivant.

Alors un espoir nouveau naît dans le cœur de Salsa. Il l’envahit puissant, lui insuffle une nouvelle énergie. Quoiqu’il arrive à présent, elle se battra…pour le revoir…

A nouveau cette seringue, il va partir, mais elle sera paralysée par ce fichu produit. Au moins elle sera seule, même si elle sait qu’il va revenir… Il faut qu’elle réfléchisse, qu’elle trouve une échappatoire. Il faut aussi qu’elle se prépare au pire, qu’elle soit forte pour Johnny…

...
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 17 Oct - 22:36

Ambiance!!!
« ..La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. » [Emile Zola]
(acte 5)


A cette heure, Cash a du les recevoir, ces photographies montrant combien il prend soin de Salsa. La voiture file sur l’autoroute, s’éloignant peu à peu de la ville. Il bifurque soudain à droite et prend une sortie qui le mènera jusqu’à elle. Son image l’obsède, elle est à lui à présent , à lui, et le deviendra officiellement et à jamais dans très peu de temps, le temps qu’il lui faudra pour terminer le film, son projet..

Un crissement de pneu sur du gravier, des grandes portes qui coulissent dans un horrible grincement, la lourde cabine de l’ascenseur se met en branle dans un vrombissement qui résonne dans tout le bâtiment. Elle va entendre qu’il arrive.. Il ne se départit plus de son sourire, et passe dans une petite pièce pour se changer avant de paraître devant elle, vêtu de cette même tenue, de ce même masque. Il regarde sa montre, tout à fait dans les temps.

- Je suis de retour mon ange…

Salsa commence déjà un peu à bouger, mais dès qu’elle le voit, elle s’immobilise et ses yeux s’agrandissent. Il n’aime pas voir ce même éclat de peur qu’il a vu dans chaque regard de ces femmes qu’il a supprimé. Pas elle, elle il faut qu’elle l’aime, il va tout faire pour que Salsa l’aime à nouveau. Une larme d’émotion coule masquée par ce visage de porcelaine, elle ne verra pas combien il a envie qu’elle l’aime lui et pas l’autre.

Et comme à chaque fois qu’il pense à cet autre, qu’il pense qu’il a posé ses mains sur elle, une colère terrible l’envahit. C’est cette voix mécanique qu’elle entend soudain , et qui grince parce qu’il hurle:


- Pourquoi Salsa pourquoi tu l’as laissé te toucher ? Te souiller de ses sales pattes.. Il n’est pas digne de toi!! MOI, MOI je veux te montrer que je serai à la hauteur pour ce rôle!!

Il ignore les plaintes qu’elle arrive enfin à émettre, et lancé dans sa colère, il continue de crier, en faisant des allées et venues devant elle, bousculant le plateau qui est là non loin. Il ne voit pas qu’elle s’affole de le voir s’emporter ainsi..

- Qu’a-t-il de plus que moi, hein?… Dis- moi Salsa !!! Qu’a-t-il de plus que moi ???

Il s’approche et encore une fois, ignore ses sanglots et les gestes désespérés qu’elle tente pour s’éloigner de lui. Alors dans un ultime geste de fureur, il arrache son masque et lui dévoile son visage.

- Dis-moi Salsa que dois-je faire pour que tu m’aime moi, Julian !!!!


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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeJeu 18 Oct - 0:20

128.

Ambiance, bis

Quelle heure est-il? Salsa a perdu le fil du temps, elle ne sait plus depuis combien de temps elle est là, ni même si c’est le jour ou la nuit, vu que l’endroit est uniquement éclairé artificiellement. Et combien de temps a-t-elle dormi depuis qu’il l’a enlevée au fitness?…Son estomac est trop crispé pour lui montrer des signes d’une faim qu’elle aurait peut-être du ressentir, et elle n’a vraiment aucun moyen d’avoir de repères dans le temps.

Le monstre est parti, ce malade avec son masque de poupée, il l’a laissé mais au début, Salsa se souvient qu’elle a dormi, encore une fois, elle ignore combien de temps. Tout ne se résumerait-il qu’à une histoire de minute?.. Oui peut-être. Elle passe pendant ce qui lui semble une éternité son temps à alterner de cours instants avec ses yeux ouverts, essayant de résister à cette lumière intense qui l’aveugle, et d’autres où elle ne résiste plus et referme à nouveau les yeux. Mais elle a trop peur qu’il surgisse de nouveau, peut-être sera-t-il armé cette fois? Peut-être qu’il voudra comme il y a longtemps la supprimer? Alors elle se force à garder les yeux ouverts.

Et c’est à ça qu’elle réfléchit pendant ces si longues minutes, en attendant que son corps se réveille peu à peu. Pourquoi cette première fois a-t-il voulu la supprimer? Et pourquoi cette fois, la garde-t-il en vie? Peut-être pour pas longtemps, le doute est cruel, et s’insinue comme un poison dans ses veines. Sa tête parvint enfin à bouger, ses doigts… Elle tourne la tête et observe autour d’elle, son regard tombe sur les photos au fond, et aussitôt elle referme les yeux. Salsa respire plus vite, et s’efforce de retrouver son calme, sa main a bougé. Elle s’énerve à nouveau, s’agite et son corps répond de plus en plus.

Soudain un bruit étrange, un bruit qu’elle ne parvient pas à reconnaître semble faire trembler le sol. Elle devine alors qu’elle n’est plus toute seule, s’affole un instant pour aussitôt reprendre le contrôle, surtout ne pas paniquer, il faut qu’elle reste maîtresse d’elle-même, elle, qui a toujours cédé à ses colères, à ses peurs, cette fois il faudra qu’elle soit plus forte. Il est là, penchée au dessus d’elle, même dans ses pires cauchemars, elle n’a pas un instant imaginé une telle scène.

Et puis tout dérape, il s’énerve, cette voix déformée siffle alors qu’il crie, ses paroles. L’esprit de Salsa refuse de les entendre, de les comprendre. Il s’énerve de plus en plus, et elle s’affole à nouveau, elle voit qu’il perd son sang-froid….Elle prie intérieurement, prononce son nom mentalement : « donne moi la force, Johnny »..

C’est à cet instant que dans un dernier geste de colère, il arrache ce masque et se dévoile….


- Dis-moi Salsa que dois-je faire pour que tu m’aime moi, Julian !!!!

Julian, mon dieu, elle le savait, mais elle se refusait à le croire, un dernier espoir peut-être qu’il vient à l’instant de détruire. Des images défilent devant ses yeux, Julian qui revient vers elle, qui veut recommencer leur histoire, elle qui le repousse, le rejette, la bagarre avec Johnny, sa scène……. Les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement.. Enfin elle sait qui se cache derrière le masque de celui qui a tenté de la tuer, il y a presque un an à présent.. Et Salsa qui est restée muette jusque là, se met à parler d’une voix complètement cassée, froide, dénuée de tout sentiment. Juste une constatation:

- Julian, c’était toi……..pourquoi?
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 24 Oct - 0:51

« Et l‘ange lui révéla la mission qui l‘attendait..»
(acte 6)

Ambiance

- Julian, c’était toi……..pourquoi?

Ce visage qui n’est plus dissimulé par un masque reflète alors la surprise. La colère quitte ces traits si beaux pour laisser la place à une expression indéfinissable. Julian aime tant entendre la voix de Salsa, mais sa question le déstabilise, il pense pourtant la réponse évidente.

- Pourquoi?… Salsa, tu devrais être la première à me comprendre…

La voix est chevrotante, sur le fil de la rupture. Mais Salsa ne répond pas. Julian baisse la tête et recule pour lui tourner le dos. Une main nerveuse passe sur sa nuque, elle n’a pas compris, il a fait tout ça pour elle, et voilà elle ne comprend pas. Il lui fait face à nouveau avec cette fois un regard glacial. Sa voix n’est plus déguisée mais malgré tout, elle sonne dure et tranchante comme une lame.

- Pourquoi? Parce que je t’aime Salsa et que je refusais que tu t’éloignes de moi. Tout le monde voyait ton sourire sauf moi, moi j’étais devenu de trop. Il a fallu que je te punisse pour ça.. Personne ne peut me rejeter, tu m’entends ?? PERSONNE!!

Il s’emporte et respire plus vite… ne pas s’énerver, il se doit de continuer, de se maîtriser jusqu’au bout. Il se penche au dessus de Salsa et caresse son visage..Elle recule, et Julian voit dans ses yeux cette expression de dégoût comme la fois où il est venu la trouver chez elle alors qu’elle était encore avec l’autre. Son visage affiche une expression amer, il la fera changer d’avis.. Se dirigeant vers le fond de la salle, celle qui est encore cachée par un rideau, il tire d’un coup sec dessus, et avec un rictus mauvais, il observe sa réaction en lui révélant son projet.

- Voilà le décor principal pour notre film..
- notre film ?. .mais quel film?
- Celui que j’ai prévu pour mettre en valeur ta beauté et la mienne, ne vois-tu pas que nous formons le plus beau couple au monde?.. Regarde….

Julian traverse la pièce jusque vers le panneau où sont affichés toutes les photos et tous les articles qu’il a soigneusement découpé. Il en saisit un et s’approche de Salsa pour le lui montrer. C’est une photo d’eux à la sortie du premier film qu’ils ont tourné ensemble.

- Regarde comme on est beau tous les deux… même les journalistes l’ont compris.. Pourquoi toi, tu ne veux pas comprendre Salsa?….
- Mais..Julian la beauté …c’est..
- C’est le plus important Salsa! Et grâce à ces caméras, grâce à ce film que je vais préparer, on va éblouir tout le monde. Tous verront que nous sommes fait l’un pour l’autre.

Julian s’emporte, mais d’excitation cette fois. Son visage s’illumine, ses yeux brillent d’un éclat de folie. Il continue son Laïus en désignant l‘immense lit.

- et là.. Ce sera le moment ou tu me diras combien tu m’aimes Salsa, il faudra que ça soit sincère. Il faudra que ton public y croit !! Il faudra que moi j’y crois! Tu devras me prouver combien tu m’aimes, et si tu es convaincante, alors je t’expliquerai la fin de mon scénario !..

Il lui sourit, comme si cela pouvait mieux la convaincre que son idée est la meilleure.
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 24 Oct - 10:26

129.

Salsa dévisage Julian, complètement déstabilisée par sa réponse, une punition, cette agression, il la considère comme une punition. Il n’a pas supporté qu’elle n’ai plus voulu de lui, et c’Est-ce qui a déclenché tout le reste.. Ou bien Julian a-t-il toujours caché ce monstre derrière ce visage à la plastique parfaite?..

Salsa découvre le lit dans un coin de cette grande pièce et son cœur s’emballe. Elle regarde Julian mais réalise qu’elle ne le connaît pas vraiment. Julian est devenu un fou, un assassin, un monstre obsédé de…beauté. Comment ce qui au départ n’était pour elle qu’un défaut de personnalité est-il devenu une terrible pulsion meurtrière?

Elle regarde à nouveau cette horrible chose qu’il appelle son chef d’œuvre, et sa bouche se tord dans une grimace de dégoût. Son regard ne tient pas longtemps et très vite elle détourne la tête. Julian parle encore et encore il lui explique son projet, mais l’esprit de Salsa se ferme, elle a envie de se boucher les oreilles, de ne plus entendre cette voix qu’elle avait déjà appris à détester par le passé.

A présent qu’elle sait ce qu’il est devenu, il lui inspire…du dégoût, un immense dégoût,… et de la haine…….c’est à cause de lui qu’elle a vécu l’enfer, tous ces longs mois. Elle se souvient de ces coups de fil, de ces petits présents, de ces longues nuits d‘angoisse à chercher le sommeil, et elle ne le déteste qu’encore plus. Seulement le regard de Julian, tantôt larmoyant, tantôt allumé par une folie sans nom, ce lit, ce décor, tout cela lui rappelle seconde après seconde qu’elle est à son entière merci.

Elle comprend que Julian n‘est plus, et même s‘il ne porte plus son masque, c‘est le chirurgien qui lui fait face à présent, un être déconnecté de la réalité et qui n’obéit plus qu’à ses pulsions meurtrières. Qu’à la moindre contrariété, il peut décider de la supprimer. La peur enferme son esprit dans un étau de glace, l’empêchant de réfléchir, de trouver un moyen… le moyen de s’en sortir, car à présent plus que jamais, Salsa veut sortir de ce cauchemar…


- et là.. Ce sera le moment ou tu me diras combien tu m’aimes Salsa, il faudra que ça soit sincère. Il faudra que ton public y croit !! Il faudra que moi j’y crois! Tu devras me prouver combien tu m’aimes, et si tu es convaincante, alors je t’expliquerai la fin de mon scénario !..

Salsa lève à nouveau le visage vers cet homme qui est plongé dans sa folie. Elle essaie de deviner dans son regard s’il sait que jamais elle ne pourra jouer ce rôle de manière convaincante? Elle tente de lui faire comprendre et c’est un cœur affolé qui répond:

- Tu me demandes d’être convaincante…de faire semblant de t’aimer, je ne crois pas que j’y arriverai…

Le sourire de Julian retombe instantanément, elle le voit se crisper et dans son regard, elle voit nettement la colère.

- Il le faudra Salsa, je ne te demande pas si tu veux, mais tu n’as pas le choix. Je crois que cela me semble évident non?

La menace est très nette, et Salsa se mure dans un silence prudent.

- Je t’ai posé une question. Tu pourrais répondre au moins…
- oui…

Elle détourne la tête, cachant ses yeux qui se remplissent de larme. Mais il n’entend pas la laisser tranquille de si tôt. Elle l’entend soupirer et soudain sa main saisit le menton de Salsa pour l’attirer brusquement vers lui. Son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du sien.

- Pourras-tu jouer ce rôle de manière sincère?
- …
- Répond !!!! Le pourras-tu ????
- oui…
- dis-le moi Salsa!

Les yeux s’arrondissent de terreur, elle ne comprend pas sa demande, alors que l’étau de sa main se resserre sur son visage, il est trop proche, son contacte la répugne.

- je… je ne comprends pas…
- Dis- moi que tu m’aimes..
- mais je….
- DIS MOI !!!

Les larmes coulent sur son visage alors que ses yeux se tournent vers les caméras. Il serre un peu plus, il lui fait mal..

- je t’aime…*Johnny….ou es-tu? Viens me chercher…je t’en supplie..*

L’étau se relâche, il recule…

- mouais……… pas terrible Salsa, y’a encore du travail….Et la scène des larmes c’est pas pour maintenant, ça viendra plus tard.. Evite de chialer quand tu me le diras la prochaine fois…

Julian se redresse et se dirige vers l’une des caméras, il en retire la petite cassette et la range dans sa poche.

- Bien, je vais devoir y aller……..c’est l’heure du dodo pour toi……..
- non s’il te plaît ….pas ça..

Julian qui a déjà saisi une seringue, hésite à peine un instant, mais déjà il sourit et lui dit d’un ton ironique.

- Quoi t’as peur des piqûres?… Allons, c’est rien va! Je suis obligé de faire ça, sinon, j’ai bien peur que tu ne tentes de t’enfuir, n’est-ce pas ?

Que pourrait-elle répondre à ça, un seul regard suffit pour que tous deux comprennent qu’il a raison. L’aiguille s’enfonce dans le pli du coude de Salsa… et une chape de plomb s’abat sur elle, le noir…..le silence…

...
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeLun 29 Oct - 9:43

Ambiance!

« ..La colère s’abattra sur eux, telle les sept plaies d’Égypte.. »
(Acte 7 )

Cela fait une semaine qu’il a débuté son projet, une semaine que Salsa lui appartient à lui seul. Jour après jour, il filme de nouvelles séquences, expliquant à Salsa ce qu’elle doit faire. Il veut créer une belle histoire qui les mettra touts deux en valeur, et montrera l’étendue de leur talent au monde entier, sans parler de leur physique qui s’harmonise à la perfection. Il a déjà envoyé un court extrait de ce qui a été filmé à Johnny Cash, le fameux passage ou Salsa lui déclare son amour.

Julian jubile, il passe des heures à monter et découper les séquences que les caméras filment en continu, pendant que Salsa dort telle la belle au bois dormant. Le résultat est magnifique, il avait raison, ils sont fantastiques tous les deux. Il y a juste eu quelques incidents à un moment ou l’autre. Salsa ne s’est pas montrée très coopérante. Julian a perdu patience et l’a violemment giflée.

Mais un peu de fond de teint, du maquillage, et il n’y parait plus sur les images. Ensuite, il y a eu ce très fâcheux moment ou prétextant un besoin d’aller aux toilettes, elle a tenté de s’échapper. Bien sûr comme elle ne fait plus d‘exercices depuis plusieurs jours, et sous l’effet des drogues puissantes qu’il lui injecte régulièrement, elle s’est trouvée trop faible et n’est pas allée bien loin. Julian a été obligé de la punir.

Hélas les coups ont laissé des traces, il ne maîtrise plus sa colère.. Et il a fallu attendre deux jours et bien des soins pour que sur les images, on ne voit plus les marques. Il a pleuré ensuite, s’est excusé auprès d’elle, tout en lui rappelant que tout cela était de sa faute, si seulement elle faisait tout ce qu’il lui dit… il n’avait pas voulu frapper si fort…

Mais un autre problème devient de plus en plus ennuyeux pour Julian. Salsa a mauvaise mine, les drogues ont des effets secondaires sans compter qu’elle a maigri. Il avait opté pour éviter trop d’ennui, de lui injecter des vitamines et compléments alimentaires qu’il lui donne avec un peu d’eau chaque jour, mais il réalise que ce n’est pas suffisant. Alors la vielle il est sorti pour lui acheter un repas dans un de ces fast food où ils vendent de la nourriture à l’emporter. Mais l’estomac de Salsa s’est rebellé contre cette nourriture trop riche alors qu’il n’a plus rien connu de solide depuis plusieurs jours, et elle a été malade. Julian s’est énervé et l’a grondé de se montrer aussi ingrate avec lui.

Il s’est ensuite rattrapé en la changeant et lui faisant une toilette, lui lavant ses cheveux, s’occupant d’elle avec amour. Il veut qu’elle reprenne des couleurs, pour les images c’est bien mieux. Chaque jour, il la maquille longuement, avec toujours la même tendresse pour qu’elle soit la plus belle derrière les caméras.

Il se dit qu’il est temps de mettre en place la scène finale, il a déjà tout prévu.. Il doit sortir faire quelques courses, laissant Salsa dormir paisiblement. Les papiers sont prêts, il ne manque qu’un figurant et quelques accessoires, mais quels accessoires!! Au bout de longues heures, sa voiture se parque à nouveau devant l’entrepôt désaffecté. Julian a eu l’impression d’être suivi alors qu’il sortait du centre commercial, mais l’impression a disparu quand il s’est dirigé vers la banlieue d’Heaven. Il sort de la voiture, et ouvre son coffre avant d’en faire sortir la surprise qu’il réserve à Salsa..


- Allez sors de là, il est temps que tu entres en scène!

Julian n’est plus seul et quand son invité surprise découvre la fameuse pièce d’un blanc immaculé, il fait un brusque mouvement de recul et pousse des yeux horrifiés devant ce qu’il voit, il veut crier, protester, mais le bâillon l’en empêche. Julian le pousse et le fait assoire sur une chaise non loin, puis le ligote un peu plus qu’il ne l’est déjà, juste le temps de préparer Salsa.. Il sort alors un carton qu’il a amené depuis très longtemps et le contenu dans la main, il se dirige vers la belle au bois dormant.

- Mon ange, réveille toi.. Je t’ai emmené un invité surprise!.. Regarde, j’ai aussi un cadeau pour toi..


...
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeLun 29 Oct - 23:40

130.
Ambiance

Un brouillard épais, Salsa émerge pour la énième fois de ce sommeil artificiel, ses yeux clignent s’habituent rapidement à l’intensité des néons.. Elle ne sais plus depuis combien de temps elle est là, mais en fait, elle ne l’a jamais su, dès le départ, ces drogues qui lui injectent la réduisent à un état de légume. La conscience est là, mais toute notion de temps, de faim, de fatigue, tous ces besoins naturels qu’éprouve chaque être humain a été perturbé. Salsa a perdu tous ses repères et psychologiquement, le résultat n’est pas bien mieux.

Elle perd le sens de la réalité avec ces scènes qu’il lui fait tourner. Elle ne sait plus très bien ce qu’elle doit penser ou dire, entre ces mots doux qu’il lui murmure et qui lui font autant peur que ces colères terribles qui le transforment en monstre. Il l’a frappé une première fois et le choc a été si grand que Salsa n’a plus su articuler un mot de la journée. D’ordinaire, elle aurait hurlé, rendu le coup, elle se serait mise en colère.. Mais elle est bien loin cette Salsa si dynamique. La fille qui repose continuellement sur le lit n’est plus qu’un pâle reflet de ce qu’elle a été.

Elle se réfugie dans ses souvenirs quand elle désespère trop de voir quelqu’un venir un jour la sauver.. N’est-ce pas trop tard?.. L’ont-ils oublié? Pourquoi personne ne vient? Salsa se laisse passivement maquiller, jour après jour.. Finies les tentatives de fuite, la seule fois où elle a essayé, elle a échoué lamentablement, trop faible pour tenir plus de deux mètres sur ses jambes. Et puis il est devenu si fou furieux ensuite, elle a eu si mal, Salsa a bien cru qu’il allait en finir avec elle. Peut-être qu’il aurait été mieux ainsi?

Elle ne lutte plus et s’exécute comme un robot à chaque chose qu’il lui demande, s’exprime sur un ton monocorde, récitant les textes qu’il lui fait lire.. Son regard est terne…


- Mon ange, réveille toi.. Je t’ai emmené un invité surprise!.. Regarde, j’ai aussi un cadeau pour toi..

Il lui tourne la tête pour qu’elle puisse voir qui il lui a emmené.. Les yeux de Salsa détaillent la soutane, l’homme, un prêtre. Ses paupières papillonnent, elle n’est plus sûre de comprendre. Mais alors elle croise le regard de l’homme, et y perçoit le reflet de sa propre terreur, du moins celle qu’elle a ressenti les premiers jours…Son cœur palpite ….la peur de mourir.. Que va-t-il encore faire ? Elle le regarde, l’interrogeant du regard. Et c’est là qu’il lui montre ce qu’il tient dans les bras… Les yeux de Salsa s’agrandissent d’incrédulité.

- Elle est belle n’est-ce pas? J’ai fait le tour de toutes les boutiques nuptiales pour la trouver… Ne t’inquiète pas, je connais parfaitement ta taille, elle t’ira comme un gant.

Julian caresse doucement le tissu de la robe de mariée qui est aussi blanche que la peinture aux murs…Le satin brille sous l’éclairage. L’esprit de Salsa lutte pour ne pas comprendre.. Elle ne veut pas, non !!

- Monsieur que voilà va nous marier tous les deux, ça sera notre plus belle scène!! Enfin presque… on verra.. Allez viens, je vais t’aider à te changer pour ce grand moment.
- je.. Ne… veux .. Pas…
- Salsa, sois gentille .. C’est un jour particulier aujourd’hui.. Ne me mets pas en colère… pas aujourd’hui.. Je me suis donné tant de mal, ne peux-tu pas pour une fois te montrer un peu reconnaissante?

Le message est on ne peut plus clair… se marier, elle va se marier avec Julian… Une larme coule doucement… Elle pense à Johnny…

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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMar 30 Oct - 10:24

Ambiance !

« ..le sacrement du mariage. »
(acte 8 )

Julian a revêtu un superbe costume qu’il réservait justement pour cette occasion. Salsa est installée sur une chaise en face du prêtre et Julian lui a bien expliqué ce qu’il aurait à faire. En fait, c’est si simple, une célébration de mariage, l’homme doit en faire par centaine chaque mois, ou peut-être moins ou peut-être plus, alors une de plus..

Le temps des préparatifs et Salsa sera capable d’articuler correctement chacune des paroles. Quand au prêtre, il a bien compris qu‘il ne servirait à rien de tenter de s‘échapper, surtout que Julian a prit ses précautions et lui a montré le révolver qu’il porte sous sa veste de costume. Et puis le prêtre veut croire à une possibilité de se sortir de ce cauchemar, peut-être que s’il fait tout ce que cet homme lui demande, il garde une chance de rester en vie. Et il aimerait tellement faire quelque chose pour aider cette femme…

C’est d’une voix tremblante que le prêtre commence à prononcer les paroles d’un serment classique. De toute façon pour Julian peut importe, du moment qu’eux feront une scène parfaite avec Salsa, le prêtre n’a qu’un second rôle dans le film. Et vient enfin le moment de prononcer les paroles sacrées, celles qui font de celui et celle qui les prononcent un époux et une épouse..

- .. Julian Malone.. Voulez-vous prendre pour épouse, Salsa Inferno ici présente, la chérir, la protéger l’aimer envers et contre tout, jusqu’à ce que la mort vous sépare?

Julian sourit, son visage illuminé d’une joie sans pareil, le moment dont il avait si souvent rêvé était arrivé. C’est d’un ton sûr qu’il prononça les paroles, plongeant son regard dans celui de Salsa..absent..

- Moi Julian Malone promets de te chérir, de te protéger et de t’aimer envers et contre tout jusqu’à ce que la mort nous sépare.
- Salsa Inferno.. Voulez vous prendre pour époux, Julian Malone ici présent, le chérir, l’aimer envers et contre tout, jusqu’à ce que la mort vous sépare?

Le prêtre et Julian se tournent vers Salsa qui fixe un point dans le vide, absente toujours..

- Salsa ?
- ..je…
- c’est facile pourtant… dis oui, je promets de ..
-.. Je .. Non.. Je ne peux pas…..

Julian commence à s’impatienter, elle ne va quand même pas gâcher CETTE scène!!!

- Alors dis juste oui je le veux!

- … je… je ne peux pas!
- Salsa!! Dis le!!

La jeune femme le regarde en secouant désespérément la tête. Alors Julian sort son révolver et le pointe sur le prêtre.


- Dis le ou on peut en finir tout de suite avec lui. .. Alors?

Salsa lui jete un regards affolé à lui ainsi qu’au prêtre et dit enfin en bredouillant.
- je…. Oui, je.. Je le veux…

Julian ignore les larmes de Salsa, sort une boîte qui contient deux anneaux, il passe l’un à l’annulaire de Salsa et lui donne le sien pour qu’elle le lui glisse à son propre doigt. Salsa tremble tellement qu’elle doit s’y reprendre à plusieurs fois pour y parvenir. Alors Julian se retourne vers le prêtre et lui ordonne de poursuivre.. Il attend le sacrement final.

- par les pouvoirs qui me sont conféré,.. Je vous déclare. .. Mari et femme..
- Et?

Julian lui adresse un sourire victorieux alors que Salsa se voûte un peu plus à côté de lui


-… vous.. Vous pouvez embrasser la mariée!

- et bien voilà.. On y est!!

Il saisit alors fermement Salsa par la taille, elle ne tient qu’à peine sur ses jambes et lui colle un baiser vigoureux, à la hauteur de ces baisers qui font l’envie de toutes ses fans. Puis quand il la relâche, il pointe son révolver sur le prêtre et lui dit avec un sourire diabolique.

- Merci.. Vous avez rempli votre rôle à merveille, le film est terminé pour vous..

Une détonation assourdissante éclate dans la pièce, le prêtre s’effondre et Salsa hurle tout en essayant de frapper l’homme qu’elle vient d’épouser. Julian, cynique retient ses bras et très droit lui déclare.

- Ce n’est pas comme ça qu’une femme doit prouver à son mari combien elle l’aime. Il reste encore une formalité à remplir, il faut que cela fasse vrai n’est-ce pas?.. Tiens, signe ça!

Julian sort alors une lettre de sa poche ainsi qu’un stylo.. Un acte de mariage.. Il a tout prévu.. Vraiment tout…C’est une Salsa complètement sous le choc qui griffonne d’une main plus que fébrile son nom au fond du papier.. Il la pousse ensuite brusquement jusque vers le lit et avec ce même sourire qui reflète toute sa folie, il commence à déboutonner sa chemise, après avoir ôté la veste du costume.

- Maintenant que nous sommes mari et femme, il va falloir que tu me prouves combien tu m’aimes!
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMar 30 Oct - 17:53

131.
Ambiance please

Salsa a du mal à détacher ses yeux du cadavre du prêtre qui gît à présent dans son sang. Elle n’en revient encore pas… Il l’a abattu si froidement si.. Ses yeux reviennent sur Julian… Elle ne comprend pas . .quel papier?

En découvrant celui-ci, elle a envie de hurler, de désespoir, d’horreur, elle veut se réveiller, ce n’est pas possible c’est un cauchemar.. C’est dans un état de choc, qu’elle appose sa signature au bas du document… Salsa ne se sent plus de taille à lutter contre un tel monstre. Pourtant quand il la pousse sur le lit, et qu’il commence à défaire les boutons de sa chemise, elle se dit qu’elle préfèrerait mourir… mourir, cette pensée tourne en boucle dans sa tête, alors qu’il a presque retiré la chemise. Un profond cri de détresse, de révolte sort de sa bouche.


- NOOoooooooon… non non non non ……… Jamais, Jamais!!!! … je préfère mourir plutôt que ça…..Tu m’entends Julian?? Je préfère mourir …. Il n’y a que Johnny qui puisse avoir mon corps, il n’y a que lui que j’aime, il est l’homme de ma vie, tu ne veux pas comprendre Julian?? Tu pourras bien faire ce que tu veux… Il est le seul homme que j‘aime, que j‘aimerai toujours....

Les larmes coulent sans plus s’arrêter sur ses joues, un barrage s’effondre, le dernier.. Sa raison s’écroule, son cœur se gonfle de l’amour qu’elle ressent pour Johnny… Johnny si absent.. Elle ne voit plus la folie furieuse s’emparer de Julian qui paralysé par les paroles cinglantes de vérité de Salsa reste un moment sans réagir, puis lève la main pour la gifler violement, il s’en prend alors à cette robe si blanche et le tissu craque se déchire. Les boutons éclatent, la fermeture cède. Les sous vêtements sont brutalement arrachés.

Salsa veut se protéger de son bras, mais Julian furieux saisit avec force ses poignets d’une seule main, il bloque sa prise, et s’acharne à défaire son pantalon, de sa main libre. Salsa ferme les yeux, elle prie un Dieu qu’elle a si souvent oublié qu’il la délivre de ce monde. Mais peut-être que lui aussi l’a oublié.. Salsa n’est plus rien… Elle n’est plus qu’une poussière dans le vaste univers, insignifiante poussière qui a perdu son étoile…

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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 31 Oct - 10:30

Ambiance la dernière!!

« .. Requiem.. »
(dernier acte)


Une fureur sans nom, le gagne. … Julian perd complètement la maîtrise de lui….Ses paroles, il veut les lui faire ravaler. Il va lui donner une bonne leçon, elle n’a pas le droit de lui dire ça, à LUI.. Elle va payer à présent pour tout ce qu’elle lui a fait endurer, tous ces longs mois, pour ces humiliations. Il va lui faire oublier l’autre. PLUS JAMAIS il ne veut réentendre son NOM.. Si elle le dit encore une fois, il préfère la tuer, si elle ne lui appartient pas à lui, alors elle n’appartiendra à personne.

Julian s’impatiente avec les boutons de sa braguette, il est si furieux, il veut lui faire mal, mais une étrange idée parvient lentement à son esprit et au-delà de cette intense excitation mêlée de colère, elle touche enfin le point sensible…

Un déclic s’opère… Julian relâche Salsa aussi soudainement qu’il l’a maîtrisée sur le lit. Il se redresse et s’écarte. Sa main passe nerveuse dans ses cheveux, il commence à tourner comme un lion en cage, son pantalon à moitié défait, sa chemise ouverte. Son regard n’est plus que folie et Salsa met un moment à réaliser qu’il n’est pas allé au bout de cette idée destructrice…

Le visage de Julian passe de la colère à la totale perplexité….Cette idée est tellement incroyable.. Il y réfléchit, l’examine de long en large, il voit alors une lumière…. La solution.. Le miracle.. Il comprend qu’il tient la scène finale! Alors la plus pure des joies éclaire son visage, mais pour les autres, cette expression n’est que le reflet de la folie qui atteint les sommets dans l’esprit torturé de cet homme..

Il cesse d’aller et venir, et se plante devant Salsa, mains sur les hanches, si fier de son idée.. Il est un génie!! Julian parle alors d’une voix grave, profonde.. Il a retrouvé tout son calme, mais un calme effrayant…


- Si tu ne sais pas m’aimer Salsa, alors tu n’aimeras personne d’autre. Tu es à moi, et tu le seras à jamais..

Il voit le doute dans le regard de son cher ange et ajoute avec un doux sourire..

- La mort.. Salsa…… la mort nous unira pour toujours, et tu ne pourras rien y faire…….tu m’appartiens Salsa.. Et tu m’appartiendras pour l’éternité !

C’est si simple, si facile… Il a tout ce qu’il faut sous la main….le puissant tranquillisant, une seule goutte de trop et c’est la mort assurée. Il va chercher le plateau, et prépare deux flacons, et deux seringues.. Il glisse un regard vers Salsa et voit qu’elle a comprit.. Satisfait, il aspire le liquide dans la seringue, et se tourne vers Salsa.

- Je t’aime tellement… Tu es si belle, tu es parfaite, si nous mourrons à présent, le temps n’aura plus d’emprise sur nous… Ne t’inquiète pas mon amour.. Je m’occupe de toi, et je te rejoins très vite dans l’au-delà.. Nous serons ensemble toi et moi.. N’aie pas peur… Oui .. Pleure, si tu veux.. Pleure, tu as raison… pleure mon ange…

L’aiguille s’enfonce dans la chair de Salsa, le poison se distille dans les veines de la jeune femme qui ouvre une dernière fois ses beaux yeux sombres sur le visage de son assassin.

Un bruit arrête net le geste de Julian.. Il attend, sa main en suspend… le bruit s’intensifie.. Il le reconnaît.. Un hélicoptère !! Julian bondit hors du lit, il a jeté la seringue au sol… Il reste encore un peu de ce poison à l’intérieur…. Peut-être que….

Julian est déjà vers l’ascenseur, il ferme les grilles et remonte au rez de chaussée. Le bruit de l’hélicoptère fait vibrer les murs de l’entrepôt…. Julian surgit comme un diable de la cage d’ascenseur..
Il court au milieu du vaste hangar et lève la tête pour apercevoir à travers les trous dans le toit, les puissantes lumières de l’hélicoptère qui parcourent , tels des yeux , le bâtiment. Les faisceaux se braquent enfin sur celui qu’ils recherchent depuis si longtemps.

Julian éclate d’un rire hystérique.. Il recule de quelques pas, et écarte les bras comme s’il était en pleine représentation, sa dernière sans aucun doute, et malgré le bruit infernal de l’hélicoptère, il hurle au milieu de cet entrepôt.


- Vous arrivez trop tard !!! Salsa est à moi, elle m’appartient pour l’éternité !!! haha haha…. C’est trop tard!! Trop tard !!!

(HRP: à vous de jouer....)
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeMer 14 Nov - 13:39

http://www.radioblogclub.com/open/145233/navras/Matrix%20Revolutions%20-%20Navras


Lily les mâchoires serrées armait son pistolet automatique....elle avait revêtu sa tunique noire d'intervention...gilet par balles, casquette et lunettes....
C'est au moment où elle allait lancer une proposition indécente à Christian au restaurant Italien que son portable avait vibré.


------------------

Lily????
Marc? Vous avez retrouvé Malone????
Oui et tu ferais bien de t'amener vite fait !!!! Il est dans un hangard....visiblement il a enlevé quelqu'un....on vient juste de tomber dessus...
Mais!!! Comment avez-vous pu savoir....
Grouille Lily putain!!!!
Où est cet hangard???? Appelle un hélico, retrouvons nous à quelques kilomètres de là...prépare tout le matériel d'intervention....
Mais...Harmon....on n'est pas certains qu'il y a quelqu'un avec Malone....
J'en prends la responsabilité !!!!!! ne dis rien à Harmon, démerde-toi!!!!!

---------------

Christian le visage fermé regardait par la fenêtre de l'hélico....l'intervention était de la folie pure, ils ne savaient même pas ce qu'ils allaient trouver là....et si ce déploiement de moyens était nécéssaire....si Lily se trompait, les retombées seraient fâcheuses pour elle comme pour lui....toutefois cette femme possédait ce 6° sens qui différencie un bon flic d'un gratte-papier...

L'entrepôt était visible....les phares balayaient le toit lentement tandis que l'hélico s'approchait.....

Lily, et Christian descendraient en premier, Marc et ses hommes arrivaient en voiture...le bruit de l'hélico étant fort peu discret, chaque seconde comptait.....

Jillian les bras écartés, une lueur folle dans les yeux, hurlait de manière démente, crachant au ciel sa victoire.

- Vous arrivez trop tard !!! Salsa est à moi, elle m’appartient pour l’éternité !!! haha haha…. C’est trop tard!! Trop tard !!!

--------------------------


Chaque seconde compte.....
les deux flics descendent de l'hélico, arme au poing.....
Deux ombres glissent le long des parois de l'entrepôt....un rire démoniquae résonne.....l'homme parle seul, s'égare, psalmodie des phrases incompréhensibles.....

Lily et christian se regardent.....


Je m'occupe de lui....toi tu vas te glisser discretement et fouiller l'entrepôt....
Il serait plus sage que je...
Non Christian....fais moi confiance...je le sais...je le sens....chaque seconde compte!!!!!
Il hoche la tête....ses yeux brillent dans la pénombre....
Une minute de plus....Lily se précipite à l'intérieur....Jillian se retourne, saisit son arme et tend le bras vers elle......

Lily les deux bras tendus plisse les yeux.....
Arme contre arme....
Il sourit....

Lache ton arme Malone!!!!!!!!!
C'est trop tard...trop tard...elle est a moi.....et nous mourrons ensembles!!!!
LACHE TON ARME!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elle gardera sa beauté pour l'éternité elle.....
Un coup de feu retentit, deux puis trois....
Il s'écroule à genoux....les yeux écarquillés.....puis sa face s'écrase sur le sol....
Quand on braque quelqu'un Malone, on raconte pas sa vie....tu vas trop au cinéma!!!!


-------------------------

Christian court, se met à la place de ce tueur amateur.....
un coup de feu retentit...plusieurs...une seconde il s'inquiète...mais il n'a plus le temps...elle connait son métier....
De grands ascenseurs, une immense grille qu'il pousse avec force....
Les sous-sols...s'il retient quelqu'un prisonnier, cela ne peut être qu'aux sous sols....

Il sort de l'ascenseur, fait un tour sur lui même, prend à droite......
une lumière blanche sort d'une porte entrouverte.....

Chaque seconde...compte......

Il débouche dans la pièce.....le spectable est grotesque.....aucune finesse.....
Il secoue la tête d'un air méprisant....

Quel Guignol....

c'est alors qu'il voit un corps allongé, une femme d'une beauté éthérée....une sorte d'apparition, princesse egyptienne aux cheveux d'or.....
Il s'approche....


CHRISTIAN!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lily vient d'entrer....éberluée par la mise en scène opérée par Jullian
Elle aperçoit enfin Salsa....


Oh putain de nondedieu de bordel de merde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: Une maison, un appart, une autre victime   Une maison, un appart, une autre victime Icon_minitimeVen 16 Nov - 2:11

Ambiance..

132.

Ils étaient enfin arrivés, les secours, la police. Tout s’enchaîna très vite. Au début les deux inspecteurs restèrent paralysés devant la vision de Salsa Inferno, étendue nue sur le lit, si pâle, et ce maquillage qui lui donnait encore plus l’air d’une poupée de cire. D’autres policiers déboulèrent dans la pièce et tous furent choqué par ce décor si cru, des photos au mur, du corps de la star que Lili finit par recouvrir par respect pour cette femme. Son corps n’avait pas besoin d’être exposé aux yeux de tous.

Par réflexe, elle posa un doigt sur son pouls et ferma les yeux dans une prière muette. Elle les rouvrit aussitôt et se mit à hurler qu’on fasse venir les secours, elle avait senti un pouls, très faible, mais elle l’avait senti. Ils étaient arrivé juste à temps. Il restait un espoir.

Alors que la police fouillait les lieux, découvraient l’horreur de la situation, le corps du prêtre sur le sol, l’un d’eux réalisa que les caméras tournaient encore. Tout avait été filmé en direct…Ils visionnèrent une partie d’une des cassettes et stoppèrent rapidement la lecture. Aucun commentaire ne fut émis, leurs expressions étaient suffisamment explicites.

Des infirmiers s’occupèrent de Salsa et évacuèrent rapidement l’actrice vers l’hôpital d’Heaven Island. On avait prévenu les urgences, ils l’attendaient, prêts à intervenir…Le diagnostique n’était pas fameux, ils avaient trouvé les flacons du puissant anesthésiant que le chirurgien lui avait administré.. Salsa était à présent entre la vie et la mort…..Son corps était plongé dans le coma et seul les médecins pourraient peut-être empêcher le pire.

Lili avait saisit son téléphone portable et quelque part dans une villa de Lorena Hills, un téléphone sonna…


- Villa de Salsa Inferno, j’écoute?

- oui, ici Lili Potter, inspecteur de police, Johnny Cash est-il là?
- oui oui.. Je vais le chercher, un instant…

.. Bruits de pas précipités .. La voix de la femme qui appelait, paniquée …un bruit étouffé, et la voix pleine de détresse de Johnny ..

- Allo? Oui ?
- Monsieur Cash….
- Inspecteur?.
- C’est au sujet de mademoiselle Inferno.. La voix de Lili hésitait..
- Oui? Dites-moi?? Qu’est-ce qu’il y a??? Inspecteur ?? Johnny hurlait au téléphone…
- Nous venons de la retrouver..
- Oh mon dieu, ne me dites pas..
- Elle est.. ..Les infirmiers viennent de l’emmener à l’hôpital d’Heaven..

Un bruit d‘objet qui chute..Lili fit la grimace, le combiné sans doute..…des cris de femme, des pleurs.. Encore ce bruit de pas précipité..

- monsieur Cash?.. Allo?.. Allo ??..

Plus rien…. La ligne sonnait en continu……comme le bruit du défibrillateur de l’ambulance, dont l’écran montrait une ligne plate…. Tout espoir semblait perdu..

- Bats toi!! Allez, courage !! Ne te laisse pas aller!!


L’infirmier avait reconnu la jeune femme sur laquelle il était penché, et ne pouvait se résoudre à laisser tomber. Il la suppliait de se battre…Salsa devait lutter, elle ne devait pas renoncer.. Il prépara le défibrillateur et la choqua encore une fois, tout en continuant à l’encourager par des mots crachés avec rage….

L’ambulance approchait de l’hôpital…. À l’opposé de la ville, une voiture fonçait à toute allure dans la même direction. Le chauffeur roulait bien trop vite, ils l’avaient retrouvé .. L’hôpital, ils l’emmenaient à l’hôpital…C’était tout ce qu’il savait… Johnny fou d’inquiétude, brûlait tous les feux, et se précipitait auprès de la femme qu’il perdrait peut-être ce soir.

.... a suivre....( aux soins intensifs...)
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