Autoroute principale (pour les trajets en voiture)

Bauler appuyait tout ce qu'il savait sur cette pédale d'accélérateur ! Le compteur grimpait a vu d'oeuil.

- J'suis prêt, rendez-vous à El Rio...Et en un seul morceau !

La pression montait. Bauler savait qu'il y aurait un pépin et c'est arrivé. Le taxi arrivait a toute vitesse vers le champ

- Merde, t'a vu sa ? Y'a un faussé avant le champs ! On est super haut par rapport a lui, putain on va s'éclaté la guele j'te le dis !

Juste avant le champ, Jack donna un coup de volant, mais la force d'accélération entrainait le taxi tout droit. Le véhicule partit en l'air dans une foulée de tonneaux, pour aller s'écraser un peu plus loin dans parmi les tournesols. Jacky avait réussi a s'extirper de là. Il savait quil devait fuir car sinon les autres allaient le retrouver.

Après de multiples roulades sur lui même et après s'être ejecté du véhicule, Cijay ne se reveilla pas sur le coup... Sa tête avait frappé sur une pierre à la fin de ses galipettes et le choc a été assez violent... Pourtant il savait qu'il devait se lever mais il n'y arrivait pas... Il était comme paralyser. Néanmoins, tous ses sens étaient comme en éveil. Il entendait bien plus qu'à l'accoutumé. Des bruits de pas s'éloignant, des voix, des bruits de pneus qui crissaient, des bruits de pas différents qui se rapprochaient...Des bruits d'armes. Bref, tout ce qui pouvait être entendu. Après une trentaine de seconde environ, le corps de russel se remit à réagir. Il se leva discrètement et se leva. Il constata avec surprise que son corps était à une poigné de centimètres du rebord de la falaise dont parlait Bauler...

- Shiii....J'l'ai échappée belle... Bon... Faut ... f...faut que j'me tire d'ici moi...

Cijay se releva alors difficilement et avait la tête qui tournait. L'action frénétique passée lui avait retourné le cerveau, mais si il restait là, c'était pas un retournement de cervelle mais bien un refroidissement clair, net et sans bavure qui l'attendait...Il prit alors ses jambes à son cou et fuya le plus rapidement et le plus discretement possible du lieu de l'accident quand soudain il se rappela que son appareil photo lui était indispensable et qu'il pourrait cette fois-ci servir... Le feuillage des tiges de tournesol d'environ 2 mètres lui assurait une excellente couverture. Il fouilla ses poches et remarqua que l'appareil n'avait rien... Un miracle ! Il le plaça au niveau de son oeil droit, ferma fortement son oeil gauche et regla le zoom. L'appareil numérique était dernier cri... Acheté recemment il assurait une parfaite qualité. Cijay pris deux trois clichés de ses aggresseurs et une fois enregistrés, il se courba et parti plié en deux vers El Rio... L'odeur de la ville lui servait de guide...

Suite à El Rio.