Appartement de Seiji

Alyssa, après avoir passé un long moment dans les conduits d’aérations de l’hôpital, s’était a présent bien remise de sa légère fracture.

Cette dernière avait un nouveau projet a mener à bien, elle devait réunir 7 sabres anciens. Seul un, manquait à son butin.

Ce dernier se trouvait chez un particulier qui d'après ses renseignements ne vivait que très peu chez lui. L’effraction se ferait sans doute sans soucis.

Son corps se mouvait comme une ombre chinoise, se découpant sur la porte de papier. Au moment ou elle entrouvrit cette dernière, alyssa constata que le décors était japonais. Un coup œil à la pièce, lui permit de se diriger vers le secrétaire en bois précieux qui devait sûrement contenir la lame tant convoitée par ses commanditaires. Alyssa entendant l’eau couler bloqua la porte qui séparait la salle de bain du reste de l’appartement. Cependant la tentation fut trop grand et elle jeta furtivement un coup d’œil au propriétaire…

Après ce petit accès de voyeurisme bien innocent, la voleuse ouvrit délicatement le meuble en bois et fit les vérifications d’usage pour tous systèmes d’alarmes. Ce dernier n’ayant aucune sécurité Alyssa s’empara de la lame convoitée.
Ce devait être un bijou de famille, objet qui exitait la concupissance de ses pairs, transmise de génération en génération mais Alyssa n’aurait aucun remord a s’en emparer, son bon plaisir passait avant.

Et faire une petite visite a un parfait inconnu en lui empruntant un objet qui devait être cher a son cœur, sachant qu’il était présent, faisait se diffuser dans ses veines une dose d’adrénaline euphorisante. Alors qu’elle fixait la lame dans son dos pour garder les mains libres, elle entendit la sécurité qui maintenait le propriétaire hors de la pièce ou elle agissait.

Alyssa se dirigea rapidement vers le balcon pour fuir par les toits comme à son habitude. Cependant repensant a ce qu’elle avait vu sous la douche elle ne pu s’empêcher de se retourner et le vit là.

Tout en continuant de se sécher les cheveux, il s’avança calmement ce qui surpris assez la voleuse. Son regard parcourut son corps caché par une simple serviette maintenue a la taille.

-hum tu risque de prendre froid à rester dans cette tenue...

Avant sur les hauteurs d'heaven
-9-
Ambiance

Seiji après la course était rentré avec les hommes. Ne voyant ni Ahmon, ni Prue, il avait préféré s'en aller et avait prévenu les hommes que l'on pouvait rentrer.
Alors que les hommes étaient rentrés au QG, Seiji était retourné dans son appartement... Pour se détendre de la soirée, il se décida pour une bonne douche.
Méfiant de nature, il était attentif à tout les bruits de la maison... Le temps de sa douche il avait entendu des bruits suspects, et quand il était sortit de la douche il avait ressenti la présence de quelqu'un...

Arrivant dans la pièce principal en tenue légère, il ne la vit pas mais l'entendit.

hum tu risques de prendre froid à rester dans cette tenue...

La voix ne lui disait rien, une voix de femme il s'en serait souvenu.

Ne t'en fais pas pour moi, mais à ta place je m'inquiéterai de mon sort.

Seiji avait relevé la tête et déposé la serviette de ses cheveux autour de sa nuque. Il avait distingué ce que la jeune femme avait pris dans ses mains. Le sabre, le sabre de samouraï appartenant à sa famille depuis des générations.

Et pourquoi devrai-je m'inquiéter ?

Seiji s'appuya contre un pan de mur, le visage serein un sourire se dessinant à la comissure de ses lèvres.

Tu ne te renseignes jamais avant de voler les gens ? Essaye la prochaine fois cela t'éviterait bien des déconvenues...

La jeune femme était assez étonnée de l'assurance de cet homme qui était sur le point d'être dépossédé d'une arme visiblement importante pour lui.

Pourquoi me renseigner, une fois mon acte accompli peut m'importe la personne délestée...

Seiji, s'avanca un peu plus d'elle, des gouttes perlées le long de son torse. Il dégageait un charme fou et il savait l'effet qu'il pouvait produire...

Parce que voler un Yakuzas surtout quand celui ci est le fils d'un des chefs est synonyme de mort...
Il serait fort dommage qu'une jeune femme comme toi vienne à périr dans d'horribles souffrances...

Seiji ne se défaisait pas de cette assurance... Il n'avait pas peur, et aucune angoisse n'était visible, pourtant il n'était pas en position de force, cette tenue ne lui permettant pas de suivre la contrevenante si elle décidait de partir. Cependant la jeune femme eut l'air surprise d'entendre que l'homme qu'elle avait en face d'elle n'était pas un simple collectionneur de belles pièces, mais un membre important d'une communauté redoutable...

Alyssa hypnotisée par une goutte d’eau qui s’était formée sur la pointe d’un cheveux de Seiji, immobile l’homme avait l’apparence d’une statue grec avec juste les yeux bridés en plus ainsi que malheureusement une serviette autour de la taille… Ses yeux suivirent le trajet de cette goutte d’eau qui glissa sur le pectoral droit avant de s’arrêter sur le mamelon. Un arrêt d’une petite seconde mais qui parut une heure, avant que cette dernière ne se décide à venir sinuer entre les abdominaux donnant ainsi à la voleuse une soudaine envie de chocolat.

Alyssa se força à se concentrer sur la conversation, apparemment ce dernier était le fils d’un Yakusa. Seiji appuyé nonchalamment sur un pan de mur, semblait se croire intouchable et était sûr de lui. Un peu trop même. La voleuse était un courant d’air et ce n’est pas un fils à papa qui allait l’impressionner.

-oui je confirme, ce serait fort dommage de terminer en sushi ou autre. Mais le fils a papa que tu es ne me reverra plus ni son joli katana, j’ai eu ce que je désirais…

Un sourire narquois sur les lèvres il répondit:

-tu es sure ?

Préférant fuir que de répliquer, la voleuse le salua ironiquement et ajouta un :

-sayonara, pour faire bonne mesure avant de sortir par la fenêtre et de se hisser sur le toit.

Alyssa après avoir mis une certaine distance entre elle et ce Yakusa, s’arrêta un instant pour déposer dans une camionnette de facteur son précieux colis à l’insu de celui-ci.

Une fois débarrassée de cette tâche, la voleuse prit la direction d’un hôtel pour une bonne douche froide…Et retrouver ainsi tout son contrôle.

-10-
Ambiance

Seiji avait laissé la voleuse partir avec le sabre sans aucune resistance. Il n'était pas inquiet. Elle ne savait pas contre qui elle était en train de jouer, ce genre de jeu mérite de connaître son adversaire... Elle n'allait pas être décue quand elle apprendrait qu'on ne vole pas un Yakusa impunément surtout quand celui ci peut avoir le bras très long...
Intérieurement Seiji jubilait... Il allait encore pouvoir s'amuser au dépend d'une personne...

Il avait été s'habiller quand il reçu un coup de téléphone. Son père... Jamais son père ne l'appelait c'était toujours un de ses sbires qui contactaient Seiji... Il avait reconnu la sonnerie spécifique du téléphone de la famille...

Mushi, mushi.
Demo...
Wakatta.
Matane.

Il avait raccroché, et regarda sa montre. Il ne lui restait qu'une demi heure pour se rendre à l'aéroport... Encore une nouvelle farce de son père... Qu'est ce que tout cela pouvait signifier ? Ils ne les avaient pas revus depuis longtemps... Il ne savait même pas ce qu'ils étaient devenus. Pendant ses études aux Etats-Unis, ils avaient été mis en pensionnat, son père ne voulant pas qu'ils se voient...

Seiji était l'ainé et se serait à lui de reprendre le célèbre nom Asano quand son père l'aurait décidé à sa mort ou avant... Alors pourquoi aujourd'hui les méler à sa vie...

Il avait loué une voiture rapide et sombre, laissant son moyen de locomotion préférée au garage et avait filé vers l'aéroport...
La devant le panneau d'affichage il regarda les avions à l'arrivée... Il le vit à ce moment là... L'avion en provenance de Tokyo...
Bientôt ils seraient réunis. Oui la famille Asano serait réunie...

Il attendit prêt de la porte de débarquement. Tout le monde sortait et quand plus personne de dépasser la sortie, c'est la qu'ils firent leur apparition...
Quatre hommes fins longilines, tout de noirs vêtu apparurent devant Seiji... Ils avaient grandi, mais il les reconnut de suite.

Ils se saluèrent à peine, ils ne voulaient pas se donner en spectacle ici, ne pas faire acte de leur présence. Ils devaient se parler d'abord et comprendre les raison de leurs présences.
Les bagages récupérés, ils prirent places dans la grosse berline, et se dirigèrent vers leur nouvelle demeure, celle de Seiji située dans le quartier asiatique.

Une fois arrivée, ils otèrent leur veste, les lunettes de soleil, et Seiji fit à chacun de ses frères une accolade...

Seiji, Rui, Sojiro, Akira, Tuskasa Asano étaient enfin réunis... Les 5 frères d'une famille de Yakusas les plus puissantes... Personne encore ne savait qu'ils étaient tout les 5 réunis, même pas Ahmon... Mais bientôt se sera su. Oui lors de la réunion, Seiji montrerait que maintenant les Yakusas étaient sur l'île...

Ils prirent place dans le salon et pendant que Sojiro apportait le thé, ils se parlèrent de tout ce qui se passait en ce moment au sein de la famille... Les études que chacun avaient fait, leur spécificité...

La force des Yakusas venaient inexorablement de s'agrandir

(hrp :
allo, allo,
mais,
compris,
au revoir)

Avant sur les hauteurs de l'île
-12-
Ambiance

Après le départ aérien voir acrobatique des membres de la mafia et des triades, Ahmon était partit avec ses hommes. Il avait surement des choses à régler, ou voir Prudence pour lui annoncer que désormais se serait lui son protecteur.

Seiji s'était levé en dernier, et avait pris la direction de la voiture suivit de ses frères. Seiji se mit au volant, et Rui s'installa à ses côtés.
Personne n'osait parler dans la voiture sur le chemin du retour, et un silence de mort s'installa à l'intérieur. Quand ils furent arrivés à l'appartement Rui décida de rompre le silence... Ils avaient besoin de comprendre ce que Seiji avait fait pendant la réunions.

Seiji ?

Oui ?

Même face à ses frères, il restait impassible. Il se dirigea vers le salon, Rui sur ses talons.

Tu peux nous expliquer ?

Seiji s'installa dans le canapé, Rui se posta devant lui les bras croisé sur son torse...
Sojiro, Akira, Tsukasa, s'installèrent au bar pour éviter de rentrer dans le conflit qui se préparait.

Vous expliquez quoi ?

Déjà tu demandes le quartier asiatiques et tu ne bronches pas et abandonnes l'idée de suite quand il te dise non, sans parler de cette histoire de voleuse...

Seiji regarda Rui dans les yeux. De tout ses frères c'est celui qui avait le plus de tempéremment et Seiji avait une confiance illimité en lui. Si il devait lui arrivait quelque chose un jour, il saurait que la famille aurait encore quelqu'un de fort pour le remplacer, même si parfois son impétuosité lui jouait des tours.

Nous n'avons pas besoin du quartier asiatique... Dans l'univers des affaires il faut toujours demander beaucoup pour avoir au moins un peu. En faisant la demande que j'ai faite d'une part l'angel's est désormais sous la protection des Yakusas. C'est peut être peu à tes yeux, mais cela montre que les Yakuzas pour avoir des propriétés sous leur coupe ont bien des atouts dans leur poche...

Et le katana ? Ne me dis pas que c'est celui de la famille ?

Seiji se leva vers le bars, ouvrit le frigo et y prit une bouteille d'eau, dont il but une gorgée.
Il raconta alors l'épisode avec la voleuse, et ce qui s'était passé et pourquoi il n'avait rien fait.

Tu savais qui elle était ?

Rui avant de venir sur cette île, je me suis renseignée sur beaucoup de choses et surtout sur les puissances en action ici. J'ai cherché à connaître leurs points forts et leurs faiblesses. Quand j'ai vu la voleuse, et sa manière de se comporter, j'ai eu la sensation que c'était elle qui avait été l'amie proche de Park.

C'est pour cela que tu lui en as parlé ?

Seiji se retourna pour voir Rui, un sourire en coin illuminé son visage... Il avait l'air heureux de ce qu'il avait fait pendant la réunion... Ressortit un vieux dossier, savoir ce qui pouvait atteindre la partie adverse avait toujours été pour lui un jeu des plus agréable.

En effet, bien qu'il n'est rien montré pendant la réunion, je pense qu'a l'intérieur il a du être surpris d'apprendre qu'elle était toujours la et si intérieurement j'ai pu le déstabilisé cela lui montre que nous ne sommes pas à prendre à la légère.

Rui était surpris de voir avec quelle aisance son frère pouvait être aussi machiavélique. Il était froid et dur en affaire et pourtant en famille ou entre amis ca pouvait être un tout autre genre d'homme...

Bon bah on a plus qu'a espérer qu'il la retrouve et récupère le Katana, parce qui ca venait à se savoir...

Ne t'en fais pas on le récupérera... J'en suis certain...

Seiji quitta alors le salon et partit dans sa chambre pour se dévêtir avant d'aller prendre une douche. La poussière lors de la réunion l'avait imprégné et il n'aspirait désormais plus qu'à se détendre sous un jet d'eau chaude.

<-

Ambiance

Deux 4x4 noirs se garèrent dans la rue la plus chic du quartier asiatique. Les portes s’ouvrirent simultanément et 4 hommes en costumes noirs et chemises blanches en sortirent. Ils laissèrent le passage à leur supérieur… une jeune femme d’allure frêle moulée dans une robe sombre, montée sur de hauts talons.

On frappa à la porte de l’appartement, l’un des frères du propriétaire l’ouvrit. Une silhouette aux formes sculptées par la souplesse se dessina dans l’encadrement, ses yeux bridés cachés par de larges lunettes de soleil.

« C’est pourquoi ? »

C’était il exclamé en anglais. Maya retira ses lunettes avec élégance. Puis elle lui répondit d’un air hautain dans sa langue maternelle.

" Asano Seiji ? "

" Qui le demande ? "

" Oseko Maya… pour déposer une plainte. "

"Quel genre de plainte ? "

"Une intrusion de territoire…"

Le regard du jeune homme s’anima, ce n’était pas une petite plainte … de plus, de voir une jeune femme entourée par tant d’hommes… Il se souvint alors d’où il avait entendu son nom… Le fameux grand groupe japonais…

"Entrez… "

Il se poussa et laissa le passage à la jeune femme dont la démarche dégageait une grande prestance. A sa suite entrèrent ses 4 gardes du corps. Il les laissa dans le salon où les 3 autres frères étaient installés. Tous levèrent lentement leurs yeux sur Maya qui regardait Akira partir chercher Seiji.

Maya avait demandé à Izumi de faire un tour vers le Black Sakura plusieures fois... A chaque rapport, un groupe de coréens était stipulé...

"Mademoiselle Oseko..."

Une voix froide et doucereuse fendit l'ambiance tendue de l'appartement. Maya tourna lentement les yeux vers le nouvel arrivant. Il était comme Ahmon l'avait décrit, voire même mieux... mais connaissant la suffisance de l'homme elle ne s'en étonna pas. Ahmon n'était pas du genre à décrire les belles réalités à leur échelle, il les rabaissait pour ne pas se faire trop d'ombre.
Seiji était grand et très bien fait, sans être imposant par sa musculature, il restait impressionant.

La jeune femme s'inclina comme il était de coutume, en montrant son respect. Silencieuse, elle avait apprit de sa mère de toujours respecter les Yakusas, et si possible d'en avoir peur. Ces hommes étaient tant dangereux par leurs actions et leurs relations que par leur psychologie.

"Navrée de vous déranger."

Elle se redressa, ses gardes du corps copiant la moindre de ses attitudes.

"Que me vaut l'honneur de la visite de l'héritière de l'une des plus grosses fortunes Japonaises ?"

"Je viens de la part d'un ami."

Seiji s'avança un peu plus vers Maya, dont les hommes s'étaient mit en retrait.

"Une question de territoire si j'ai bien compris."

"Mon ami possède le Black Sakura, dans les quartiers asiatiques et se fait surveiller par des Coréens."

A l'annonce du quartier asiatique, le regard de Seiji sembla s'animer.

"Des Coréens ?"

Voilà qui était fort interressant... Il jeta un regard entendu à l'un de ses frères dont l'infime sourire vint se poser sur ses lèvres fines. Puis il demanda.

"Tsukasa... Le Black Sakura..."

Son frère réfléchit un instant.

"Düren Takashi, arrivé en même temps que nous, héritier ayant fait son business dans le monde. Tatoueur... il a fuit ses fiançailles d'avec.... Vous..."

Termina t'il en fixant Maya.

"Vous êtes bien renseignés."

Déclara t'elle sans perdre son sang froid. Seiji s'aprocha plus encore de la jeune femme.

"Vous êtes bien généreuse pour une femme bafouée..."

"Disons que je ne supporte pas que des étrangers surveillent mes proies."

L'amusement se lit sur le visage du chef de bande, cette réponse lui plaisait.

"Takashi ne sait pas que je suis ici, je viens demander votre protection."

Elle s'inclina légerement de nouveau puis se redressa avec élegance. Elle se mordait la langue pour ne trahir aucune expression, et pourtant, elle était très nerveuse. On lui avait toujours apprit à avoir peur de ces hommes... En venant de son propre gré, elle jouait avec le feu.

"Je vais voir ce que je peux faire, veuillez me suivre dans mon bureau."

[apres le message de seiji ->

-13-
Ambiance

Il avait à peine eu le temps de prendre une douche pour se détendre suie à la réunion, qu’une personne demandée à le voir. Akira était venu le chercher alors qu’il finissait de s’habiller.

Qui est cette personne ?

Oseko Maya.

Du groupe Oseko ?

On dirait bien.

Il avait alors quitté sa chambre pour se rendre dans le salon ou tout le monde attendait sa venue. Akira suivit son frère et alla s’installer dans le canapé. Maya expliqua en détail ce qui l’amenait, et Sojiro indiqua à Seiji tout les renseignements qu’il connaissait. Pour Seiji Sojiro était une vraie source de renseignements et il allait lui être très précieux sur l’île.

Il invita alors Maya à le suivre dans son bureau et fit un signe de la tête à Sojiro pour qu’il les accompagne.

Rui en profita pour s’assoir près d’Akira et Tsukasa proposa aux hommes de Maya de prendre place sur un fauteuil s’ils le désiraient. Ils refusèrent poliment.
Sojiro ferma la porte derrière eux. Seiji s’installa à sa place et indiqua un siège à Maya. Sojiro vint alors se placer derrière son frère.

Donc si j’ai bien compris vous aimeriez que les coréens ne s’approche plus de la boutique de votre euh ex fiancé…

Seiji avait hésité à utilisé le terme ex, ne sachant pas si tout était réellement terminé entre eux ou non.

En effet, j’aimerai que vous leur fassiez comprendre que sa boutique est sous la protection des Yakusas et que de ce fait les coréens n’ont pas leur place ici.

Seiji réfléchit à tout ceci… La réunion venait d’avoir lieu et donc ce qu’elle avait vu était antérieur à cela…
Suite à la réunion Seiji savait que les coréens ne tourneraient plus autour des propriétés des Yakusas. Cependant si les coréens s’intéressaient autant à la boutique du tatoueur il devait y avoir une raison.
Il faudrait qu’il découvre laquelle et pourquoi.

Mademoiselle Oseko, je pense que d’ici peu vous n’en verrez plus. De plus il y a de fortes chances que nous fassions appel à ses services et qu’il devienne le tatoueur des Yakusas mais pour cela je dois encore voir avec Ahmon.

Elle inclina la tête en signe d’acquiescement. Seiji se leva et alla vers la fenêtre.

De plus si je puis me permettre je pense que c’est de votre personne dont vous devriez vous soucier.

Maya tourna le visage en direction de Seiji, elle ne comprenait pas de quoi il voulait parler.

Vous êtes une très riche héritière, votre ancien fiancé est ici, et qui plus ait je pense qu’il compte encore pour vous sinon vous ne seriez pas venu sur l’île.
Si les coréens tournent autour de lui c’est peut être pour mieux vous trouver…

Il se retourna pour lui faire face. Il souriait d’un sourire amusé.

Méfiez vous des coréens, ils font parfois de long détour avant d’arriver à destination, mais quand ils ont une cible, il la rate rarement.

Il donnait un conseil à Maya, voir un avertissement. Mettre la main sur la fille Oseko serait un gros coup pour les triades et elle devrait se méfier.
Comprenant que l’entretien s’achevait, Maya s’inclina pour saluer Seiji qui s’inclina à son tour.
Sojiro ouvrit la porte et la jeune femme quitta la pièce, puis l’appartement accompagnée de ses gardes du corps.

Sojiro, récupère-moi d’autres données sur cette femme et cet homme. De plus dis-moi s’ils ont été en relation avec des personnes de la mafia ou des triades.

Rui se leva et s’approcha de son frère…

Tu penses à quelque chose ?

Non je protège nos arrières.

-14-
Ambiance

Seiji était calmement installé dans son fauteuil, le dos contre le dossier, ses coudes sur les accoudoirs, les mains jointes sous son menton. Il fixait le canapé de l'autre côté de la pièce ou la voleuse était encore en train de dormir.
Sur le bureau tronait le sabre qu'elle avait volé et qui avait été récupéré en même temps qu'Alyssa.

Seiji avait suivi toute la course poursuite de chez lui. Ahmon l'avait appelé après avoir recu le coup de téléphone de Lara pour le prévenir qu'il prenait en chasse la voleuse qui se trouvait à l'aéroport avant que celle-ci ne décide de quitter le territoire. Ahmon avait dispatché ses hommes partout et ils avaient fini par récupérer l'objet du délit ainsi que sa détentrice.

Seiji par la suite avait fait pression auprès du directeur de l'aéroport pour obtenir les vidéos des dernières heures, et il venait de les recevoir par colis express. Dans les vidéos on pouvait voir Alyssa qui avait été prendre le sabre dans la consigne et Ahmon qui avait chloroformé cette dernière avant de l'emmener au parking inférieur de l'aéroport pour la mettre dans une voiture qui l'ammenerait jusqu'ici.

La belle voleuse commencait à sortir de ses songes, les effets du chloroforme commencant à s'attenuer...

Bonjour jolie voleuse...

Rrrrr.

Seiji sourit en coin, en la voyant se tenir la tête. Alyssa avait du mal à retrouver ses esprits. Ou se trouvait elle ? Que s'était il passé ? Elle se mit une main sur le front, plissa les yeux et les ouvrit doucement. Au début tout était flou, elle se trouvait dans une pièce ou elle distingua une baie vitrée, puis un bureau, des étagères... Tout prenait place sauf elle. Quand ses yeux furent habitués à la lumière elle se redressa s'asseyant, et vit en face d'elle derrière le bureau une personne : Seiji. Elle avait été vendue, et ils avaient fini par l'attraper et l'amener jusqu'ici dans l'antre de la personne qu'elle avait quelques jours plutôt déposséder de son sabre. C'est la qu'elle le vit, posé sur le bureau...

Qu'est ce que je fais la ?

Devine ? Je récupère ce qui m'appartient.

Mais moi je ne t'appartiens pas...

Seiji se mit à rire mettant sa tête en arrière...

Tes amis t'ont donnée, et pour le moment tu m'appartiens tant que je ne sais pas ce que je vais faire de toi...

Tu ne peux pas me forcer à rester ici.

Seiji se leva impressionant par la suffisance qu'il dégageait, son assurance sans oublier l'orgueil dont il pouvait faire preuve en ce moment même. Il vint face à elle s'assoir sur le rebord de son bureau. Il prit dans ses mains le sabre, qu'il examina attentivement. Pendant se temps Alyssa examina les diverses possiblités de fuite qui s'offrait à elle... La porte par ou elle avait du être transporté, et qui devait être gardé, et la baie vitrée. Son regard resta dessus, et Seiji le constata.

N'y pense même pas. Autant ma chambre donne sur d'autres immeubles en face, autant mon bureau n'a aucun vis à vis. Si tu veux absolument que je te brise les ailes ma petite pie j'ai bien d'autres idées.

A ce moment la Seiji dégaina d'un coup le sabre de son fourreau, et un raie du soleil se réfléta violemment dans la lame de celui ci... Alyssa pouvait voir comme des flammes briller dans ses yeux... Elle avait perdu cette partie mais elle ne s'avouerait pas vaincu... Elle devait cependant reconnaître que Seiji était très sur de lui et qu'il devait avoir déjà des idées sur la manière dont elle devrait le dédommager pour l'acte qu'elle avait commis.

-hum je crois que tu fais erreur là. Je n’ai pas été donné, mais plutôt vendue. Park, il va avoir une addition salé celui là soit-dit en passant. Donc je disais, il m’a vendu contre une paix sur l’ile. Et toi tu veux racheter ton sabre. Sabre que je te revends contre ma liberté. Tout est une question de d’offre et de demande.

Alyssa se redressa et jeta un coup d’œil furtif au plafond. Sans espoirs ce dernier est de béton armée, un faux plafonnier lui aurait permit une retraite par les toits…Elle se leva du canapé et s’appuya sur la baie vitrée pour soutenir ses jambes encore un peu flageolante.

La voleuse en voyant la moue moqueuse de Seiji dont les paroles piquèrent son orgueil :

-pourquoi j’achèterais ce que je possède déjà, ma petite pie voleuse.

-arrête de m’appeler comme ça. J’ai l’impression d’être un oiseau en cage, or je suis un véritable courant d’air et on n’attrape pas un souffle de vent…beaucoup s’y sont essayées mais personne n’a jamais réussi…

Cette fois son kidnappeur rit à gorge déployé avant d’ajouter :

-et pourtant tu es bien ici. Un courant d’air sur lequel on peut à l’ avance prévoir les mouvements, n’est pas vraiment imprévisible. Tu t’es fait attraper comme n’importe quelle proie, avec je te le concède plus de grâce dans la course poursuite, mais c’est tout. Et apparemment les coréens sont en mesure de te localiser ou que tu sois… ta liberté a donc prit fin, comme tu peux le constater…

Alyssa furieuse tourna le dos a Seiji, et observa la rue…il lui fallait un responsable et il se nommait Park. La voleuse cherchait déjà nombre de stratagèmes pour se venger et le faire souffrir…autant qu’elle d’être privée de sa liberté…Elle reprit son contrôle sur elle-même et refit face avec un masque chargé d’ironie et de mordant. Tout ce qui lui fallait pour reprendre confiance en elle.

-ok, ok. Je ne suis pas en mesure de négocier au prix fort. Je te propose un deal, tu me dis quelle toile ou œuvre d’art que tu veux et je te l’offre en compensation de cette petite intrusion ok ? Dépêche-toi de choisir mon chou, j’ai un avion pour Paris à prendre moi, le défilé d’Yves Saint-Laurent n’attend pas.

Elle ajouta sensuellement:

-et si on traitait de l'affaire de ta chambre on serait plus à l'aise pour discuter non ? je ne parle même pas de la vue

Park allait regretter de l'avoir vendu...et elle ferait tout pour le faire souffrir...

Alyssa regarda avec horreur le petit sourire satisfait de Seiji et l’horrible suçon qu’il venait de lui faire dans le cou comme un adolescent torturé par ses hormones.

-non mais je rêve !!! Tu as vu ce que tu m’as fait ?

Elle se libéra de son emprise d’une vive secousse et se dirigea vers le miroir de la chambre pour examiner la marque.

-ça va mettre au moins une semaine à disparaitre, mais ta connerie elle n’est pas prête de disparaitre. On dirait un adolescent immature…je savais que les gosses de riches restaient longtemps puérils mais là tu fais fort !!!

-c’est le coté puéril doit t’attirer vu la relation que tu as eu avec Park.

La voleuse sentit sa peine se rouvrir en entendant parler de Park puis la colère vient submerger celle-ci. Cela suffisait, ce yakusa avait assez ri à ses dépens.

Le poing de la jeune femme vient heurter le miroir avec un bruit de verre brisé, brisée comme la confiance qu’elle avait pu donner. Elle ramassa les morceaux et les lança en se retournant dans la direction de Seiji. Ce dernier esquiva la plupart des fragments mais un arriva à lui entailler légèrement la pommette.

Un point partout.

Alors qu’il essuyait la coupure, Alyssa s’approcha en position de combat et frappa sous la ceinture. Coup traite qui se fit dans le vide. Son adversaire ayant deviné ses intentions c’était esquiver au dernier moment, mais ses longs doigts fin se resserrent impitoyablement sur sa cheville et fit une rotation du poignet qui contraignit la voleuse finir par terre. Cependant de son pied encore libre elle frappa dans le tibia se qui arracha un grognement de douleur a Seiji et un sourire a Alyssa.

Les deux protagonistes se tournèrent autour. Quand la jeune femme se trouva devant le lit, elle eu une idée. Sa main attrapa le drap et elle le lança sur son kidnappeur. Son geste pour éviter que le tissu ne lui cache sa visibilité donna à la voleuse l’instant d’inattention dont elle avait besoin pour l’attaquer. Leur corps à corps se fit violent, les coups pleuvaient mais furent a chaque fois bloqués, ou détourner de leur objectif. Alors qu’Alyssa commençait à penser qu’elle prenait le dessus elle se retrouva subitement a terre emprisonné dans le drap par Seiji.

Ce dernier déclara avec un grand sourire :

-j’ai gagné

La voleuse ne put s’empêcher de répliquer, par curiosité et une légère pointe de peur :

-et je peux savoir ce que tu as gagné ?

deux à un pour le yakusa...mais la voleuse n'avait pas encore dit son dernier mot...

Alyssa regretta un court instant d’avoir interrompue son baiser lorsqu’elle l’entendit la mettre à la porte. Elle en resta l’espace d’une seconde comme deux ronds de flans. Elle se faisait jeter, comme une catin. Mais pour qui se prenait ce petit yakusa…la surprise passée une nouvelle fois la colère revient, curieux comme il avait le don de la mettre dans tous ces états…elle si fière de la maitrise de ses émotions…

Alors qu’elle se relevait prudemment, trois options s’offraient à elle :

1° elle restait et tentait de le conquérir pour le voir se trainer a ses pieds…de plus Park serait vraiment vert de jalousie, une bonne vengeance. Mais le risque de se faire jeter était élevé peut être trop pour la voleuse…

2° elle restait pour l’observer et savoir ou sont ses failles…avec le risque de se faire mettre à la porte ou même renvoyé a Park, comme un cadeau empoisonné…quelle humiliation…

3° elle partait, une fois dehors elle serait toujours en mesure de l’observer, et pourrait trouver une parade pour récupérer le fameux sabre…une fois dehors elle pourrait les monter l’un contre l’autre…quelle vengeance délectable…ça leurs apprendraient à vouloir se servir d’elle. Cependant le risque de se faire prendre et que Seiji soit nettement moins charitable était important…

-la vie sans piment ne serait rien…

La voleuse s’arrêta devant le yakusa qui lui tenait la porte, elle lui vola un baiser, ses lèvres effleurent les siennes le temps d’une seconde et celle d’après la jeune femme sortait livrant un message :

-la partie n’est pas terminée…

La décision avait été la plus sage, elle ne se verrait pas humilier pour le moment…pourrait le faire de ses ennemis…et puis surtout elle pourrait réfléchir sainement et calmement hors de la présence de Seiji dans les parages…Maintenant elle pouvait penser à la façon de récupérer ce sabre...

Avant réunion au sommet
-1-
Ambiance

Ils avaient quitté la réunion et repris directement le chemin de la maison. Quand ils furent arrivés, Seiji fit un topo clair à ses deux frères qui étaient restés. Il leur expliqua le retour du phénix dans les affaires et surtout le nouveau projet qu’elle avait en détail sur l’île au large d’heaven. Sojiro alla directement sur son ordinateur et fit des recherches sur ce que cela impliquerait quand à leur participation dans l’affaire… Il passa quelques coups de fil au Japon pour savoir si cela coïnciderait avec les besoins de l’Asie dans le domaine de la drogue…

Quelques minutes plus tard, il leur fit un bilan sur l’utilité de se joindre à se projet pour développer eux aussi leur exportation vers le Japon… Seiji était tout compte fait heureux que ses frères soient venus, ils apportaient tous quelque chose de particulier et à 5 ils étaient d’autant plus forts, bien que Seiji à lui tout seul dominait aisément ses 4 jeunes frères.

Tsukasa ne s’était aucunement mêlé à leurs histoires d’intérêt, de financement. Ses pensées restaient encrées sur la femme qu’il avait vu dans cette pièce… Il avait toujours eu un faible pour les asiatiques, mais elle avait quelque chose d’indéfinissable… Quand l’autre chinois s’était pointé, il avait remarqué le trouble que cela lui avait causé, alors que lui il n’avait provoqué aucun mouvement de traits de son visage…

Tsukasa n’aimait pas ce gars, il ne lui inspirait pas confiance… Cependant il ne pourrait en parler à ses frères car à juste titre ils diraient que ces inquiétudes n’étaient pas fondées sur des raisons objectives mais seulement sur le fait qu’il avait pris un coup à sa fierté ne déclenchant rien sur Juliana Young…

Tsukasa… Tsukasa…

Hein…

Seiji vint se placer face à Tsukasa qui était avachi dans le canapé… Seiji allait donner une importante mission à Tsukasa, mais il le ferait seconder d’Akira. Pas qu’il n’avait pas confiance en Tsukasa, mais son impulsivité pouvait être dangereuse pour les amis mais d’autant plus pour les ennemis, et Seiji ne voulait pas mettre en péril l’avenir du projet.

Pour l’avancée des travaux tu seras en charge avec Akira de les surveiller. Pour cela vous irez directement sur l’île et des que cela sera possible…

Seiji se tourna alors vers akira pour finir sa phrase.

Je veux tout savoir de ce qui se passera la bas… Si nous nous associons à un tel projet, je ne veux pas que nous soyons mis de côtés.
C’est clair ?

Akira hocha la tête, et Rui pivota vers Tsukasa qui fit de même. Ce dernier était surpris de la mission que son frère lui confiait. D’habitude il était réticent pour ce genre de travail mais la, il le mettait en lien direct avec quelque chose qui pouvait faire accroitre la puissance des Yakusas… Tsukasa sourit… De plus cela lui permettrait d’être plus proche de Juliana…

-18-
Ambiance

La date du départ venait d'être choisi, Seiji était resté en contact avec Juliana pour avoir les dernières informations au sujet du projet et du logement.
Quand il eut toutes les données en main il convoqua Akira et Tsukasa dans son bureau. Il avait voulu pour cette mission Tsukasa mais étant trop tempétueux il voulait qu'Akira qui était plus posé le suive et puisse contrôler son impulsivité.
Quand ils entrèrent dans le bureau ils allèrent s'assoir sur le canapé.

Comme vous le savez vous allez vous rendre sur Eden Island pour voir l'évolution du projet et donc de nos futurs intérêts.

Tsukasa l'écouta, enfin il allait avoir des responsabilités, enfin il allait pouvoir montrer à son grand frère qu'il était digne de confiance pour des missions importantes. Malgré cela il comprenait le geste de Seiji en envoyant Akira avec lui. Tsukasa savait reconnaître que par moment il pouvait être incontrôlable.

Quel sera notre rôle ?

Seiji donna divers document à Akira.

Vous devrez veiller à ce que nous ne soyons pas mis à l'écart. Je veux tout savoir de ce qui se passe. Nous n'allons pas financer en aveugle...

Seiji savait que Juliana était une personne honnête et droite dans le milieu des affaires surtout quand celle ci pouvait rapporter gros...
Cependant il n'accordait sa confiance que difficilement et dans ce genre d'accord, les responsables pouvaient être de vrais requins.
Tsukasa, pendant que son frère exposait ce qu'il souhaitait d'eux, pensait à Juliana. Cette femme lui avait fait forte impression, et il avait envie de la revoir...

Et nous partons quand ?

Dans quelques heures. J'ai pris les dispositions pour que notre Jet vous attende à l'aéroport, ainsi dans 3h à partir de maintenant vous serez à l'hôtel.

Il se leva et se posta devant eux.

Il ne vous reste que quelques minutes pour préparer vos valises.

Akira et Tsukasa se levèrent et partirent en direction de la porte.

N'oubliez pas vous devez toujours être joignable, je veux des rapports tous les soirs.

Ils hochèrent la tête, puis sortirent. Seiji se réinstalla dans son fauteuil. Il aurait aimé être sur le terrain la bas, mais il fallait qu'un membre important reste sur l'île pour suivre l'évolution de leurs affaires en court et Seiji ne voulait laisser cela à personne.

D'ailleurs il vint à se demander si malgré le projet en commun, ils n'allaient pas oublier de protéger le bien le plus précieux des Yakusas.

Alyssa enfoui ses pieds dans le sable son regard perdu sur les vagues qui venaient s’échouer devant elle…

Comme il aurait été simple et d’abréger les douleurs d’Alex, quelques patchs de morphine placé au niveau du cœur et terminé…mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir, surtout pas avant d’avoir réalisé son rêve. Réunir les 7 sabres, elle en avait 6 en sa possession mais le dernier lui était refusé…comment osait-il elle s’insurgea et traita Seiji de tous les noms d’oiseaux en sa possession.

Un bref coup de fil interrompit le fil de ses pensées. Joy avait réussit…Tout était entre ses mains à présent…il lui faudrait affronter le yakusa et elle en ressortirait victorieuse elle n’avait pas le choix.

La voleuse hésitait devant sa penderie avant de se décider pour un tailleur chic effet femme d’affaire. Il lui fallait mettre en confiance le Seiji si elle voulait réussir…Une légère touche de rouge à lèvres pour rehausser le pulpant de ses dernières et une paire d’escarpin. Classe mais sobre, de toute façon il l’avait bien humilié en repoussant ses avances qu’elle baffe pour son égo.

Ego qu’elle allait encore maltraiter, mais pour une bonne cause…

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Après s’être garée en bas de l’immeuble du Yakusa, Alyssa se rendit à l’étage de Seiji et attendit, ô miracle en sonnant à la porte comme n’importe qui.

« Quelle frustration de devoir attendre son bon vouloir, qu’il daigne venir m’ouvrir au lieu de le prendre par surprise. »

Elle s’imagina aisément discutant avec le Yakusa et retirer discrètement ses escarpins (ou plutôt une nouvelle forme de torture pour femme)…

La porte s’ouvrit brusquement :

-je crois que nous devons parler…et sérieusement !

Une entrée en la matière fracassante et forte peu diplomatique…ce diable d’homme lui inspirait une colère qu’elle avait du mal à contrôler…mais elle allait devoir faire abstraction et abattre toutes ses cartes pour obtenir le sabre tant convoité.

-j’ai besoin de ce sabre et pour ça je suis prête a tout. La question est que voulez-vous ?

"la partie n'est pas terminée..."

-19-
Ambiance

Seiji suite au coup de fil sommaire de Joy ne savait pas trop pourquoi la voleuse voulait le voir… Il avait accepté seulement dans le but de se distraire un peu. Les affaires tournaient bien et il n’y avait donc que peu de choses à faire en dehors des contrôles de routines.
Cela le sortirait de son quotidien monotone.

Quand il ouvrit la porte se fut sur une femme, bien qu’habillée sobrement, manquant apparement de courtoisie… Et lui demandant de but en blanc le sabre.

Bonjour pour commencer aurait été je pense de bon augure si vous avez quelque chose à demander…

Elle avait le visage fermé et dur, et elle n’avait nullement envie être sympathique, mais elle savait aussi que si elle n’abondait pas dans son sens elle aurait du mal à réussir l’objectif qu’elle s’était fixée…

Peut on aller dans un endroit calme pour discuter ?

Il hocha la tête et d’un geste de la main lui désigna la porte du bureau. Elle traversa le salon ou elle vu un de ses frères présents… Elle s’installa sur le canapé de cuir qu’elle avait déjà essayé la dernière fois.
Seiji referma après lui et alla s’installer dans son fauteuil. Il avait le pouvoir sur elle, et il n’allait pas s’en priver.

Je suis étonné, vous avez pris la peine de téléphoner pour avoir un entretien, et qui plus est vous êtes passé par la porte…

Que l’on soit clair si je suis ici ce n’est pas pour des excuses ou des amabilités, je veux simplement le sabre…

Alyssa essayait malgré tout de garder son calme, mais sa manière de lui parler, de s’amuser d’elle l’exaspérait. Seiji lui se délectait de la situation…

Vous avez envie de retenter votre chance en plus du sabre ?

Il savait que ce n’était pas pour cela, mais la voir fulminer était un réel plaisir pour le Yakuza.
Alyssa inspira et expira calmement pour ne pas lui sauter à la gorge.

J’ai besoin du sabre, donnez moi son prix…

Ce sabre n’a pas de valeur à proprement parlé, ce sabre à une histoire celle de ma famille, et je tuerai quiconque essaierait de me le prendre.

Pour dire cela il s’était levé et approché d’elle. Ces mots étaient glacials, et Alyssa remarqua qu’il pouvait passer facilement de l’homme joueur à l’homme impitoyable.

Alyssa bondit du canapé plus qu’elle ne s’en leva. Etre debout lui conférait un peu plus de confiance en elle. Elle se déchaussa rapidement se sentant d’un coup plus a l’aise et plus stable physiquement et psychologiquement. La voleuse n’avait aucunement envie de sentir menacée…mais il faut avouer qu’elle avait du mal à faire le poids lui arrivant tout juste à la poitrine.

-Puisque ce sabre à une valeur inestimable, quoique dans ce bas monde tout est vendre il suffit d’y mettre le prix, soit donc je ne veux pas vous le prendre mais vous l’empruntez. C’est une nette différence.

Il leva un sourcil se demandant si elle blaguait ou non, et au vu de la mine sérieuse de la voleuse il éclata de rire :

-me l’emprunter ? Et pourquoi pas vous donnez les clefs de mon coffre fort pendant que vous y êtes. Je n’ai aucune confiance en vous.

Alyssa furieuse se retient de justesse de lui sauter dessus et de le cogner. Même s’ils avaient déjà joués à ce petit jeu là. Elle pointa un index sur sa poitrine mettant sa colère dans chaque phrase la ponctuant d’un coup rageur de son doigt.

-je ne partirais pas d’ici sans ce sabre, comprit ! Vous n’avez pas confiance et êtes parano ok, mais je ne romps jamais une promesse ! Si je pouvais me passer de vous je le ferais et ce n’est pas avec gaité de joie que je suis venue vous voir alors arrêter de vous moquez a mes dépends compris !!!

Elle recula de trois pas et inspira profondément pour se calmer ce diable d’homme la faisait sortir de ses gonds.

-et si en garantie je vous laisse un chèque en blanc ? Non vous avez qu’il n’avait pas de valeur marchande si j’ai bien compris…

Un petit sourire s’éclaira furtivement son visage qui s’effaça tout aussi vite.

-non j’ai mieux, bien mieux a vous proposez. Et si en échange de ce prêt d’une quinzaine de jour un mois tout au plus je vous offrais le sabre de votre ennemi ? Une mafia ou un truc comme ça, je ne sais pas trop comment vous vous appelez entre vous…alors d’accord ?

Elle guettait la réaction du yakusa qui l’avait observé durant son exposé sans se départir de son sourire sarcastique…sourire dont elle sentait qu’il se moquait d’elle…la colère la repris flamboyant dans ses yeux.

-20-
Ambiance

Seiji s'amusait de la scène qui se passait dans son bureau. La petite voleuse qu'il avait auparavant rencontré semblait nettement plus décidé à avoir ce qu'elle souhaitait. Il se dégageait d'elle une détermination qui impressionna légèrement Seiji. Mais malgré ses arguments, son désir d'avoir le sabre qui pour lui était un gage de son appartenance à l'un des groupes les plus puissants de la planète, il ne paraissait aucunement enclin à céder la partie pour quelques raisons que se soit.

Il s'avança vers elle, imposant de par sa stature ce qui fit reculer malgré elle, Alyssa. Elle ne voulait pas se laisser faire par le charisme de cet homme, elle devait obtenir ce pour quoi elle était venue, et elle ne lui laisserait pas le choix, elle n'en avait d'ailleurs pas la possibilité... Elle continua de reculer pour se retrouver acculer contre le mur.

Il vint alors se poster devant elle, presque contre elle, posa une main sur le mur à côté de sa tête et se pencha pour lui murmurer à l'oreille.

Ma paranoïa n'est du qu'a votre intrusion dans mon appartement et dans ma vie...

Le souffle de Seiji contre la nuque d'Alyssa la fit frissonner... Il savait s'y prendre pour dominer son sujet, mais peu importe elle se le devait à elle même et encore plus pour quelqu'un d'autre... Elle allait répondre quand Seiji reprit la parole.

Sachez que je n'ai nullement besoin d'un présent d'un autre clan... Les yakusas sont certes nombreux, mais le notre et le plus puissant, et si je veux quelque chose d'eux je n'ai qu'à demander, alors en quoi votre proposition pourrait m'intéresser ? En tout cas la situation actuelle me distrait grandement.

Alyssa fulminait et serrait les dents... Il le faisait exprès ce n'était pas possible autrement. Quelque peu déstabiliser quelques instants auparavant elle reprit contenance, et tourna la tête pour n'être alors qu'à quelques centimètres de celle de Seiji. Son visage était d'un calme olympien alors qu'Alyssa était à deux doigts de sortir de ses gonds... Elle essaya tant bien que mal de se maitriser.

Que dois je donc faire pour avoir ce sabre juste quelques jours ? Vous n'acceptez aucune garantie de ma part, vous n'êtes pas prêt à être payer...

Seiji ne recula pas, au contraire il s'approcha encore un peu plus pour jouer à ses dépends...

Vous y tenez tellement que je me demande si vous seriez prête à payer de votre personne...

Les yeux d'Alyssa s'écarquillèrent... De sa personne, mais ou voulait il en venir... La voulait il pour lui prêter le sabre ?
Elle n'eut pas le temps de donner une réponse qu'un rire raisonna dans la pièce et Alyssa vit Seiji la tête renversée en arrière...

Vous auriez du voir votre tête, cela vaut tout l'or du monde... Ne vous en faites pas je n'aime pas les choix de seconde zone...

Alyssa ne supportant plus son petit jeu le repoussa violemment ses deux mains contre le torse de Seiji...

Mais que vous faut il ???

J'avoue que vous piquez ma curiosité... Pourquoi un tel intérêt pour mon sabre ? Dites le moi et peut être consentirais je à trouver une alternative pour vous prêter mon sabre.

Après ces paroles doucereuses, la jeune femme savait qu’il jouait avec ses nerfs, mais là c’était la goutte d’eau qui fit déborder le vase…

Ses lèvres vinrent frôler le lobe de l’oreille et susurrèrent à l’oreille de Seiji :

-même si tu étais le dernier homme sur Terre je ne voudrais pas de toi…j’ai pour habitude de choisir avec soin mes partenaires…et tu n’entre pas dans les critères choisis…

Pendant ce temps, sa main avait défait discrètement le foulard de soie autour de sa gorge…son pied nu prit appui sur le genou du Yakusa, son corps se glissa tout en souplesse sous le bras qui maintenait l’homme à sa hauteur…son agilité et sa dextérité firent réussir à Alyssa la manœuvre osée qui l’amena sur le dos de Seiji. Ses bras se croisèrent et le tissu d’ornement devient une pièce meurtrière, venant enserrer le cou du jeune homme.

Si Alyssa n’avait jamais souhaité la mort de quelqu’un à l’exception de son oncle, elle eut envie d’étrangler ce malotru, qui l’empêchait d’accomplir sa mission. Cependant, elle ne put se résigner à tuer, et se dit qu’elle arrêterait quand il se serrait évanoui.

C’était sans compter sur la fougue du Yakusa. Tel un taureau enragé, il heurta le mur et l’écrasa…lui coupant le souffle. Ses mains essayèrent en vain de décrocher les jambes d’Alyssa passée autour de sa taille. Sa prise sur ses avant bras se fit plus brutale et il réussit récupérer un peu de mou lui permettant une inspiration…Avec plus de puissance, ses mains se firent plus durs…des étaux compressaient les bras de la voleuse lui causant une grande douleur. Cette douleur la fit relâcher quelque peu la pression de ses jambes et Seiji en profita pour l’attraper et la projeter à l’autre bout de la pièce.

Etourdie, Alyssa se releva tant bien que mal et se remit en position de défense. Sa colère lui redonnant de l’énergie. Le regard de l’homme c’était obscurci…

Essayant de gagner du temps, pour retrouver ses esprits et sa vue quelques peu troublés, la voleuse lui parla de la raison de sa venue.

-que ferais-tu, toi qui est si bon donneur de leçon, que ferais-tu si ton Oyabun te demandais de tuer un ennemi ? Tu le ferais n’es-ce pas ? Et s’il te le demandait sur son lit de mort ? Ne ferais-tu pas tout ce qui est en ton pouvoir pour le satisfaire ?

Sans s’en apercevoir une larme solitaire vient parcourir la peau de velours se perdant dans la commissure de ses lèvres.

-j’ai besoin de ce sabre pour mon Oyabun, c’est sa dernière volonté, et je ferais tout pour l’avoir !

Sa vision commençait à redevenir nette, sa tête tournait moins…néanmoins Alyssa surveillait les moins faits et gestes de Seiji…cet homme était un danger de tous les instants…un dangereux tentateur aussi, malgré elle, Alyssa avait sentit sous sa chemise les importantes tablettes de chocolat et les puissants dorsaux.

Elle raffermit sa volonté, le moment n’était pas propice à ce genre de pensée…

-21-
Ambiance

Seiji se passa une main sur le cou, et fit des petits mouvements à droite et à gauche… Cette fille ne manquait pas d’audace… Au moment ou il allait s’approcher d’elle, tel un félin se jette sur sa proie pour mieux la dévorer, la porte du bureau s’ouvrit en fracas.
Sojiro apparut sur le seuil de la porte l’arme à la main.

Quelque chose ne va pas ? Seiji…

Seiji pivota vers son frère un rictus en coin…

Tout va bien Sojiro… Cette jeune femme pensait que par la violence elle obtiendrait ce qu’elle voudrait… Elle connait bien mal les Yakusas, on ne plie jamais sous la torture…

Sojiro fronça les sourcils… Qu’entendait il par la… Il allait quitter la pièce pour les laisser continuer la conversation, vu que Seiji semblait maitriser la situation.

Reste s’il te plait.

Alyssa fut surprise. Seiji n’avait pas besoin de son frère pour s’occuper de cette histoire et encore moins pour se défendre. Que manigançait-il encore ?
Seiji passa doucement sa main sur son menton, l’air songeur… Il comprenait l’entêtement de la femme, mais trouvait étrange qu’une personne comme elle sache ce que loyauté signifiait… Si sa loyauté était si grande alors il pourrait à loisir s’amuser d’elle…

Il s’avança dans son bureau pour ramasser quelques livres qui étaient tombés suite à l’altercation puissante et les rangea dans la bibliothèque, puis il alla s’assoir comme si de rien était dans son fauteuil. Alyssa toujours aux aguets regardait Seiji tout en gardant un œil sur Sojiro qui avait rangé son arme…

Vous la voleuse à la petite semaine, vous savez ce que la loyauté signifie ?

Il partit dans un grand éclat de rire, ce qui insupporta Alyssa au plus haut point.

Je ne suis pas sur que loyauté aille de paire avec compétence de vols… Enfin ceci est votre problème… Mais votre histoire m’amuse. J’ai bien envie de connaître celui pour qui vous vous démenez autant…

Un air interrogateur prit place sur le visage d’Alyssa… Allait-elle enfin pouvoir obtenir ce qu’elle désirait et cela pour son maître ?

Et je présume que cela n’est pas par pure charité de votre part.

Seiji posa les coudes sur le bureau pour appuyer sa tête sur ses poings.

Gagné… Je pense que si cette dernière volonté est si importante pour vous, vous ferez ce que je veux…

Alyssa allait répliquer, mais Seiji ne lui en laissa pas le temps…

Vous n’avez pas le choix, si vous voulez que je vous prête mon sabre, se sera suivant mes conditions, et elles sont je trouve assez simple….

Il regarda son frère, qui ne voyait pas ou il voulait en venir, et se mit à sourire…

Dans un premier temps vous ne partirez pas seul avec le sabre… Sojiro et moi nous vous accompagnerons, et oui je n’ai pas confiance, donc je ne vais pas laisser ce bijou partir loin de moi comme cela…

Mais…

Seiji leva la main pour l’interrompre…

Deuxièmement, il faut que vous nous rendiez un service non ? Mon frère que vous voyez ici, vous trouve comment dire, à son gout…

Alyssa se tourna vers Sojiro, qui malgré les propos de son frère ne silla pas.

J’aimerai que vous deveniez le temps d’un week-end : « Petit lapin à sa guise »

Alyssa sans savoir ce qu’il sagissait comprit qu’elle devrait si elle acceptait d’être pendant un week-end à la disposition physique de Sojiro… Cela ne lui plaisait guère, et il semblait qu’elle n’avait que peu d’alternatives.

Alyssa écouta la proposition de Seiji, et ne put réprimer le fou rire qui la secoua la forçant même à prendre appuie sur le mur pour se soutenir tellement le rire la prenait.

-tu m’as caché ta carrière de comique dis-donc !

Son regard d’acier et son sourire carnassier suffire à faire oublier à Alyssa sa crise de fou rire.

-tu blagues n’es-ce pas ?
-non.
-mais…mais…ça va pas ! Ce n’est pas possible !! Tu rêve Seiji Asano !!!

Comment ce goujat osait-il prétendre disposer de son corps et l’habiller ainsi. En lapin, quelle humiliation pour elle. Et pour son frère en plus…comme si elle lui était indifférente…tout simplement impossible…et si…la lumière se fit dans l’esprit de la voleuse...

-Hum, j’ai compris…mais pourquoi tu ne le disais pas plus tôt. Tu sais de nos jours les homosexuels ne sont plus regardés de travers…à moins que chez les Yakusas ce soit prohibé…
-mais où as-tu été trouvé ça ?

Alyssa ajouta avec un grand sourire…et un clin d'oeil coquin...

-je suis sure que tu as craqué sur Park, devant son air d’objection elle continua, non ne nie pas. Cependant je crois que tu pourrais avoir ta chance en ce moment…à ce que j’en ai entendu il est un peu en « perdition »…si tu vois ce que je veux dire…

La jeune femme tapota avec condescendance le bras de Seiji.

-ne t’inquiète pas, je ne le dirais à presque personne…

Un petit sourire mutin s’ourla sur les lèvres de la jeune femme. Puis elle s’adressa à Sojiro.

-quand à toi mon chou, si tu veux je te fais monter une escorte-girl qui j’en suis sure ce fera un plaisir de jouer avec toi au petit lapin.

Se retournant pour regarder en face son adversaire, elle lui concéda le premier point.

-pour le premier point, c’est d’accord. Quand au deuxième le voilà réglé.

Alyssa prit son téléphone en main et ne put s’empêcher d’ajouter des petits commentaires de son cru :

-bon, je nous réserve trois places dans le prochain vol…ne tirez pas cette tête voyons messieurs, nous allons exaucer la volonté d’un mourant…que diable vous attendez quoi pour faire votre valise, et surtout n’oubliez pas le sabre !

-22-
Ambiance

Elle ne manquait pas de cran ni même de toupet la petite pie faisant son numéro dans son bureau… Suite à sa tirade, Seiji se mit à rire à gorge déployé. Alyssa surprise d’une telle réaction se retourna. Pour qu’il le prenne si bien cela ne pouvait être que suspect. Alyssa s’approcha alors de la porte, mais à peine elle eut enclenché la poignée, Seiji arriva et referma violemment la porte.

Sojiro c’était décalé, pour ne pas avoir à subir ce que son frère allait faire face suite au propos que la jeune femme avait tenu.
Seiji retourna Alyssa pour la plaquer contre la porte puis mis sa main sous la gorge de la voleuse, son bras se tendit, se contracta et il souleva comme un fétu de paille Alyssa…
Cette dernière essaya tant bien que mal de se débattre de tendre les jambes pour le toucher, mais l’écart entre eux était trop grand, puis elle essaya de taper via la tranche de ses mains sur le bras de Seiji pour le faire céder et la reposer au sol…

Le regard du Yakusa était dur, violent, une lueur de sadisme était même visible…

Arrête de te débattre… Plus tu te débattras plus mon emprise sur toi se resserrera

Alyssa comprenant qu’il ne plaisantait pas se calma…

Maintenant écoute moi bien, avant que tu ne te mettes à suffoquer. Tes paroles m’ont amusé de part la bêtise dont elles font preuve et surtout de part le courage que tu as eu de mes les dire…

Il serra un peu plus son cou avant de s’approcher d’elle pour que les mots qu’il allait dire s’insinuer dans ses entrailles lentement comme un poison qui prendrait possession de ses veines…

Cependant ma proposition est celle déjà dite… Il n’y a pas de négociations possibles. Soit tu acceptes, soit tu verras ton maître mourir sous tes yeux sans avoir exaucés son dernier vœux.

Il se tourna vers Sojiro qui n’avait pas bougé d’un iota malgré la violence dont son frère faisait preuve. Il l’avait déjà vu dans des états de rages et de colère bien plus impressionnant.

Je n’ai rien à y gagner, mais tu as tout à y perdre.
Sojiro veux tu bien me faire un document certifié ? Elle y apposera sa signature et devrai s’y conformer, sinon…

Sojiro assentit de la tête et alla s’installer derrière le bureau pour rédiger une feuille qui servirait de contrat. Seiji écarta sa main du cou d’Alyssa qui s’écroula par terre, essayant de récupérer son souffle en se tenant la gorge…
La colère la gagnait, ses yeux étaient rougis par les larmes et par la rage que cet homme lui inspirait.

Seiji s’éloigna et alla voir ce que son frère écrivait laissant le temps à la voleuse de digérer ce qu’il venait de lui dire.

Alyssa reprenait son souffle péniblement. La colère formait une boule dans sa trachée l’empêchant ainsi d’exprimer sa façon de penser à son tortionnaire. Ce qui était plutôt sage…mais la vengeance est un plat qui se mange froid…et Alyssa allait prendre son mal en patience…

Pour le moment elle n’avait pas le choix et devait courber l’échine…mais ce n’était qu’une bataille…et elle avait bien l’intention de gagner cette guerre.

Sojiro rédigeait le document qu’elle devait signer, sous l’œil attentif de Seiji. La voleuse se redressa tout en continuant de s’appuyer sur le mur. Un bref coup d’œil du frère ainé qui reprit la lecture du contrat.

La main d’Alyssa glissa sur la poignée, il était encore temps de fuir cet homme. Cependant son salut était au prix du sabre…un prix qu’elle ne pouvait payer… elle devait bien ça Alex.
Son regard se perdit dans le passé…les moments passés ensemble lui étaient si chers…et une fois encore elle avait tout gâché avec lui tout comme avec Park… Après tout elle n’était pas peut-être pas destiné à être heureuse…la voix sèche de Seiji la ramena dans le présent.

-Alyssa !
-oui ?

Un sourire éclaira son visage…surement le même qu’adresse un requin a son repas…de quoi faire froid dans le dos.

-le contrat est prêt.

La jeune femme s’approcha consciente que chaque pas la rapprochait un peu plus de sa perte. L’idée fugace de voler le sabre lui traversa l’esprit mais son échec précédant calma ses ardeurs, de plus l’arme avait disparut de l’appartement…donc pour le récupérer c’était plutôt difficile…

Elle récupéra le stylo que lui tendait Seiji, son regard parcourut avec distraction le document. Pouvait-elle vraiment renoncer à sa fierté et parader en tenue de lapin pour le plaisir d’un homme ? Ou plutôt deux l’un pour la voir à sa merci l’autre pour sa concupiscence…Alyssa ne savait pas lequel était le moindre des maux. Alors qu’elle apposait sa signature sur le bas de page, elle ne put s’empêcher de préciser :

-tu me paieras cette humiliation au prix fort Seiji Asano…

Se retournant elle prit la direction de la porte, le stylo toujours en main…un beau stylo plaqué or vu le poids… une vieille manie de cleptomane ? Ou simplement le plaisir de posséder quelque chose qui lui appartient (pour lui lancer le mauvais sort…on sait jamais, il ne faut pas réveiller la vieille magie…ses voyages en Afrique lui avaient appris a respecté ces religions si spéciales…). Le stylo fut glissé dans son sac à main, pendant ce temps elle avait gagné la porte du bureau.

L’envie de claquer la porte la prit, mais la main sur la poigné elle les salua obséquieusement, moqueuse :

-nous nous retrouverons à Londres, sur ce, messieurs je ne vais pas gaspiller votre précieux temps plus longtemps. A bientôt…