Propriété de Park Zhaô (Anciennement Propr. Lino Vanzetti)

-19-
Ambiance

Depuis qu’ils avaient accompané Juliana chez Park, Dong Sun n’avait pas eu une minute à lui… Mettre en place ses affaires, mettre à jour les dernières notes pour un compte rendu à Park qu’il devrait lui faire d’ici peu… Beaucoup de monde était passé dans la maison, mais il n’était pas la pour donner son avis, même s’il était proche de Kim et de Park, pendant le boulot son rôle était la protection et la surveillance domaine dans lequel il excellait… Il devait être toujours autant méfiant même si la villa de Park pouvait se révéler un vrai bunker, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver surtout si on apprenait le retour de Juliana sur le devant de la scène…

Depuis l’arrivée à la maison il n’avait que croisé Ji-Min, les moments allaient être durs, être si proches et en même temps si loin, la voir, mais devoir faire comme si de rien était…

Il avait vu ou serait logé les nouveaux habitants de la maison, et il avait eu une chambre d’un côté de la maison et Ji-Min de l’autre côté.

Il avait décidé après son installation d’aller faire de l’excercise. Il avait chaussé ses baskets, et il avait prévenu qu’il allait foulé un peu l’asphalte pour se dégourdir les muscles. Le quartier était différent de celui d’Hysteria Lane. Il avait prit ses repères et aujourd’hui il constatait que le cadre de vie était des plus agréable la bas… Il avala alors les metres pour ne plus y penser, seul son travail avait désormais une quelconque importance, plus rien d’autre n’importait, il n’avait pas le droit de compromettre Ji Min par les sentiments qu’il pouvait ressentir. Le sport serait son exutoire pour éviter de ne pas être au travail.

Après plusieurs kilomètres sous le soleil déclinant, il rentra et alla soulever quelques poids pour parfaire son épuisement physique. Quand il eu bien forcé, il estima avoir besoin de les détendre et se dirigea vers sa chambre. Il vit de loin sur la terrasse les deux nouveaux arrivants mais n’y prêta pas attention. En haut des escaliers il vit Ji-Min. Ils se regardèrent fixement ne sachant quelle attitude adopter.

Dong Sun monta, lui sourit, et ils se frolèrent, le contact donna des frissons à Ji-Min, et stoppa Dong Sun. Il se retourna passa sa main sur la joue de Ji-Min, douce caresse, avant de se diriger vers sa chambre. Il ferma la porte derrière lui et fila sous la douche. L’eau chaude eut pour mérite de le décontracter, et d’éviter de penser à Ji-Min…

Il sortit décontracté et décida d'aller voir Na-Yung pour savoir quand il pourrait parler avec Park.

Ambiance


Durant la remontée, Nash sent son cœur se serrer, l’angoisse de l’amoureux qui se rend à son premier rendez-vous avec sa bien aimée, alors que la situation est tellement différente entre eux.

Sera-t-elle là…me recevra-t-elle seulement.

Il retourne ces pensées dans sa tête…mais tout s’efface quant elle apparaît, sublime, en haut des marches. Il ne voit qu’elle, se sent gauche, fourre ses mains dans ses poches. Son sourire est resplendissant, tout comme le reste de sa personne. De par sa simple présence, elle fait oublier son entourage, Nash remarque à peine la jeune femme qui se tient derrière elle. Il ne lui accorde pas même un regard…même si il sent que son rôle de garde chiot est tenue de façon très professionnel et que les hommes sous ses ordres lui obéissent au doigts et à l’œil. D’ailleurs, ces derniers disparaissent comme par enchantement.

Les retrouvailles se font le plus naturellement du monde, comment en être différemment. Ils se connaissent si bien l’un l’autre, peuvent rien se cacher… se retrouvent dans les bras, se serrent…Nash ne peut s’empêcher de sentir ses effluves…ça fait du bien de la retrouver. P’tain, ouais, ça fait du bien !! C’est une vraie grande dame…tout en classe, toute en légèreté…et parfois si dur avec elle-même, intransigeante quant il s’agit d’affaires.

Un souvenir fugace…la rencontre avec Maddox…lui si sur de lui, elle, superbe…et inflexible…il avait carrément pété les plombs. Nash sourit,…puis ce sourire laisse place à une grimace…le souvenir de la guerre provoqué par des ambitions imbéciles…pensée à tout ce qu’il a perdu…tout à reconstruire aujourd’hui…


Assis face à Juliana/Joy, il tourne distraitement le verre qu’elle lui a servit…sait qu’il n’y touchera. Ce qui l’étonne, c’est que Juliana le sait également. Mets ça sur le compte des retrouvailles. Et voilà que Juliana déballe…comme à un confident, sans retenue, comme elle l’a toujours fait avec lui. C’est l’essence même de leur relation. Cette confiance aveugle, cette dévotion l’un pour l’autre, une écoute, une épaule.

Nash écoute donc et apprend. L’accident, ce sabotage…qui aurait put lui coûter la vie, qui lui a prit la vue un temps. Kim…l’éternel Kim, l’homme de l’ombre qu’il n’a jamais rencontré…mais il sait très bien la place qu’il tient dans le cœur de la jeune femme. Et puis, Juliana continue, parle de sa retraite, de ceux qu’il a croisé dans son entourage, ceux qui ont pris du galon…Parks…un gamin à l’époque…des nanas qui mènent l’organisation. Il sait pertinemment que Joy ne peut laisser sa place…trop besoin de contrôler…d’avoir de l’action…ses colères impétueuses…un sourire sur les lèvres de Nash. Même dans ses états extrêmes…c’est une belle femme…dangereuse…mais au combien séduisante.

D’elle-même, Juliana aborde les sujets pour lesquels il est venu…elle lui dévoile tout…l’intime comme le professionnel, un projet qu’il perçoit comme dantesque à la lueur qui luit dans ses yeux. Sa confiance en lui n’a pas changée…elle le connaît si bien. Si bien. Elle pose la question qu’il redoute tant…tente de se justifier, bafouille à moitié…elle le coupe. Continue à lui donner des infos sur celle pour qui son cœur bat…elle va bien, …par son intermédiaire, elle bosse pour Lara, donc pour elle…elle l’a donc prit sous sa coupe…comme par le passé…quant il n’était pas présent…quant l’infâme c’est produit.

Il n’entend pas la fin de sa dernière phrase, juste l’info qui la précède…l’effet d’une bombe. Son esprit explose…son corps tout entier reçoit la nouvelle, l’enfonce au fond du fauteuil de cuir…l’impression que la pièce tourne tout autour. La nausée qui vient, ses yeux qui cherchent un point où se fixer…retombe sur la photo de Juliana en couple…son enfant sur les genoux. Un regard innocent. Il n’en peut plus…il étouffe dans ce bureau qui c’est encore plus assombrit depuis un instant. Il se lève, fouille la pièce d’un regard fou, cherche une issue…une porte fenêtre derrière de lourd rideaux de velours, il tire, tourne la poignée, une bouffé d’air…le soleil qui l’éblouit. Fait quelques pas en titubant presque. Se demande qu’est-ce qu’il fait là…pourquoi. Son regard tombe sur sa main, elle tient toujours le verre emplit du liquide ambré. Il l’engloutit d’une trait…l’alcool brûle son gosier, il peut en deviner le parcours dans son corps. Elle savait donc, et avait tout prévu de ses réactions. Ca le mets encore plus hors de lui…il jette le verre contre le mur le plus proche, se fracasse. Il s’essuie la bouche d’un geste rageur…entreprend de retirer sa veste pour la jeter au sol. Geste illusoire…mais une manche résiste…tire dessus…n’y arrive pas…il frappe de toutes ses forces la jardinière en face de lui…une fois, deux fois…à la troisième, il sent ses os craquer, une vive douleur…une fente vient de naître sur le béton. Il s’essouffle, repose ses mains sur la rambarde de la terrasse…se penche un peu. En bas, deux mecs le regardent de travers, sur le qui-vive. Il sent Juliana apparaître dans son dos…ils disparaissent à son ordres. Elle ne bouge pas…elle reste là, derrière lui. Sa présence l’apaise. Il se sent ridicule…en nage, penché en avant, la veste pendant à bout de bras, en lambeau, une tache se sang se formant sur ses phalanges meurtries, une goutte tachant le marbre de la terrasse. Il sait qu’il a hurlé, mais ne sait pas quoi…Encore fait du désordre à cause de son impulsivité.

La douleur qui bat à l’extrémité de sa main le fait sentir vivant. Ce qu’il ressent à l’intérieur est mort. Un gouffre immense vient de le déchirer en deux. Il a été assez stupide pour croire que Mary-Kate l’attendrait…si il avait au moins prit le temps de lui expliquer… Putain, fait chier T et sa putain de famille, ses obligations à la manque…sa loyauté…parlons-en…voilà ce que ça m' a rapporté. Putain…même pas capable d’assurer alors qu’elle avait besoin de lui. Se souviens d’une promesse faite…sentiment de culpabilité. Il savait pas pour le bébé…mais il l’aimais déjà. Son poing se crispe à nouveau et s’abat sur la rambarde de pierre. Des larmes montent…mais il ne les laissera pas couler. Il redresse la tête, regarde au loin.

Faut que je me relève de ça…faut que je la retrouve…que je lui parle. Il se retourne vivement vers Juliana. Elle reste distante, les bras croisés devant elle. Elle sait de quoi il est capable dans un état pareil…

-Juliana…

-N’y pense même pas… Nash accuse le coup, baisse le visage, le ton dur de Juliana s’adoucit face à sa peine. Une main se tend et vient au contact de son visage. Il se repose sur elle, sent sa douceur…la larme coule finalement, lentement, coule le long de son visage, vient s’écraser dans sa paume. Juliana referme la main sur cette perle trop précieuse…un sourire triste apparaît sur ses lèvres.

-Je lui ferais peut-être savoir…mais je te promets rien, Nash Pater.

Il relève les yeux sur elle, honteux…lève le bras lentement pour désigner le désordre…

- Pardonne-moi…

-Tss tss…laisse faire…rentre chez toi…occupe toi l’esprit…si j’ai des nouvelles, tu le saura. Mais promets moi de ne rien tenter…le choc serait trop violent pour elle. Elle a tellement changée tu sais.

-J’pourrais avoir une photo d’elle ?...

-Et puis quoi encore, tu veux que je l’espionne pour toi. Non, Nash…je ne le ferais pas. Et puis une photo ne ferait que raviver la blessure. Elle porte sa main sur la poitrine de Nash. J’en sais quelque chose… Coup d’œil vers le bureau en arrière…

-Elle est toujours aussi belle…

-Sublime… Après un court silence. Rentre, Nash…ça vaudra mieux.

Il se laisse guider, le reste n’a plus d’importance, il ne retint pas le tiers de ce que Juliana lui dit…sent ses lèvres se poser sur sa joue…redescend tell un zombie…sent la présence de quelqu’un qui le raccompagne jusqu’à la grille…Juliana, elle, regarde sa silhouette abattu du haut du perron, les bras serrés conter elle, bizarrement, elle a un peu froid…

Va à

«««Départ de la Chine


New World

Callan après le depart de Tumin disparu dans l’une des limousines parti en direction des pistes plus loin. L’autre attendait patiemment la jeune femme, un valet y mit soigneusement ses bagages… une valise, un énorme coffres et une mallette chromée qu’elle tenait elle-même. Elle avait revêtu son masque impénétrable, elle n’avait que deux pas à faire pour prendre place dans la limousine noire dont la portière était déjà tenue ouverte pour elle. Elle prit place sur le siège en cuir… elle ne fut pas surprise d’y voir assit en face d’elle un homme… lui par contre il semblait s’attendre à tout autre choses. Il était dans un habit très chic…mais elle était convaincue de ne pas avoir son client en face d’elle.

Il la regardait froidement, elle semblait si jeune… et qui était-ce cet individu qui l’avait embrassé avec fougue sans gêne comme s’il était une star ? Tant de question… comme était-ce elle le Diamantaire ? L’homme de main envoyé pour recueillir le précieux invité avait de quoi à perdre son latin… La jeune femme avait plutôt des airs de poupées de porcelaine, elle était plutôt svelte et très agréable à regarder. Son regard bleu était glaciale… et semblait dépourvu de cette lueur caractéristique aux vivants ce qui lui donnait un air terrifiant malgré la douceur de ses traits de contes de fées.

- Vous êtez bien le.

Elle se cala dans le siège et croisa ses jambes ignorant totalement, elle faisait preuve d’une assurance et d’une arrogance tapageuse en coupant son interlocuteur.

- Faites simplement ce que vous devez faire et ne vous perdez pas en paroles inutiles. Il vous a envoyé non ? Alors amenez-moi point finale à destination le reste n’est pas de vos affaires.

Cela ne faisait pas 30 secondes que déjà elle paressait insupportable, la belle brunette était fatiguée de son voyage, mais le cachait très bien. Elle s’était douté qu’on enverrait quelqu’un la chercher. Elle n’aimait pas faire avec les subordonnés, même s’il était le pape envoyé par dieu elle ne rendait des comptes qu’au dieu du moment qui faisait appel à elle. Dans le cas présent Mr. Zhao… tandis que la voiture roulait en direction des grilles de sécurité pour quitter le tarmac et rejoindre la route menant hors de l’aéroport, elle cherchait dans sa mémoire d’où se nom pouvait bien lui être familier. Une victime ? Un ancien client ?... il y avait tant de possibilités qu’elle décida de bien voir… après tout un nom pouvait cacher bien plus et ne pas avoir de lien du tout avec elle.

Elle se demandait bien ce qu’elle avait faire comme Diamantaire… les règles qui la régissait scrupuleusement n’était pas les mêmes à présent… elle n’avait pas à suivre suite le code d’honneur... elle était libéré de ses contraires afin de mieux satisfaire son client du moment… Elle espérait sérieusement ne pas avoir à gérer un vieil incontinent milliardaire qui se paye le luxe d’avoir un tueur comme garde du corps juste pour faire cool et sembler être encore dans le vent. Si c’était le cas, elle tirait sa révérence assez rapidement et au diable l’entendre encre Diamantaire et Chef de Triade ou autre. Elle ne s’improviserait jamais nounou pour un vieux sénile probablement obsédé à chaque fois qu’il voyait une jeune femme.

Elle espérait tomber sur un homme dynamique parce que sinon elle allait devoir se trouver de multiples occupations. Elle regardait le paysage défiler sans vraiment le voir, elle sentait le regard noir de l’homme peser sur elle. Il voulait sa photo ou quoi ?

– Si vous n’arrêtez pas de me dévisager vous allez finir par vous foulez un œil.
Il eut un rictus et répondit froidement.
-Vous vous pensez drôle n’est-ce pas ?
Elle se retourne vers lui, cet homme ne semblait pas du tout l’apprécier… et s’il était là c’était que cet étrange Zhao avec confiance en lui. Elle l’observa plus attentivement des cheveux noirs... des yeux en amandes couleur d’encre… un teint pâle légèrement hâler du à une exposition au soleil… des mains peu calleuse, il semblait avoir un physique avantageux… mais elle lui trouvait une tête de singe sans vouloir de blesser.

– Si c’était le cas, j’aurais fait une carrière d’humoriste

La vitre automatique qui séparait le chauffeur des deux gens se baissa assez pour que le chauffeur s’adresse au pitbull qui était en charge de l’escorter.

- Encore 40 minutes Mr. Jay

Ainsi il se nommait Jay… c’était simple et primaire, facile à retenir du moins. L’homme ne lui était pas du tout sympathique, et c’était le moindre de ses soucis. Quarante minutes de calvaire encore pour ce pauvre homme, elle n’était pas si désagréable que cela… juste difficile à apprécier à la première rencontre.

La limousine arriva finalement à destination devant une Villa impressionnante. La grille de l’entrée s’ouvrit pour les faire pénétré…elle s'arrêta à une entrée secondaire. On vint leur ouvrit la portière, Jay prit les devants et tendit la main à la jeune femme qui la lui refusa poliment. L’homme de main la précéda dans la demeure terriblement luxueuse et de bon goût. Elle jeta un coup d’œil à ses effets personnels qu’on amenait vers une autre section. Elle ne craignait pas qu’on les ouvre dans son dos… ce n’était qu’une pile de vêtements. Elle n’avait pas fait venir directement ses biens les plus précieux.

La demeure était immense, elle était d’une froideur téméraire… sa démarche était sûre et montrait son caractère fort… et qu’elle ne s’en laissait pas imposé facilement. Elle était très soignée, sa longue chevelure noire lisse impeccable nouée à la basse de sa nuque.

Jay dans le plus grand silence et son calme particulier l’amena jusqu’à un bureau où flottait les filets bleutés d’un cigare qu’on homme plonger dans l’obscurité dégustait tranquillement. L’homme de main lui tira une chaise en face du bureau, elle ne pouvait en rien dire du mal de ses manières exemplaires… Elle prit place, croisa ses jambes sa mallette chromée reposant à ses pieds. Elle ne voyait qu’un la main qui tenait le cigare, si c’était bien Mr. Zhao il était plus jeune que ce à quoi elle s’attendait… c’était très bien.

Ambiance

Callan fut agréablement surprise par l’homme en face d’elle, un jeune homme… cela allait la changer pour une fois. Elle resta impénétrable, pourtant son regard d’iceberg reconnu le visage de l’homme ses yeux en amande remplis d’un encre si particulière. Il n’était pas le jeune garçon de ses souvenirs… il avait incroyablement changé et pour le mieux. Si on lui avait demandé de parier sur ce qu’il deviendrait, jamais elle ne l’aurait vu à la tête d’un gang et encore moins de la Triade.

Il avait une des ces classes loin du souvenir de la ruelle où elle était intervenue rebelle et présomptueuse… deux gamins prenant la fuite dans la nuit, couverts de boue et de sang. Elle se rappelle qu’après s’être réfugiés derrière des bennes à ordures, elle lui avait simplement sourit. Ils avaient eu de la chance tout les deux, elle par l’effet de surprise et par la rapidité de ses mouvements pas encore au point… jamais ils n’auraient fait le poids dans d’autres circonstances. Elle n’avait jamais oublié son nom… Park… Alors c’était lui, l’homme pour qui elle travaillerait.

Elle était de passage en Corée avec quelques-uns de ses frères et comme à son habitude elle avait préféré traîner dehors la nuit qu’à les écouter et de rester sagement à l’intérieur… mais si elle les avait écouté, elle ne serait pas là maintenant. Elle se souvenait avoir eu la trouille de sa vie à ce moment, sur le coup elle n’avait pas réfléchit. Elle était juste sortie de l’ombre pour l’aider malgré le grand risque… Encore en y repensant, elle en avait l’estomac noué.

- Ça fait longtemps n’est-ce pas Park.

Il la regardait comme si c’était un fantôme du passé, elle lui sourit et ses yeux de neige se réchauffèrent un peu. Elle le laissait l'observer tout en faisant autant… Sa chemise entre-ouverte d’un blanc immaculé ne faisait pas ressortir que son teint halé, mais il dévoilait aussi la forme entretenue de ses pectoraux… elle imaginait aisément le reste, une lueur maligne flotta dans son regard. Avec une observation détaillée il était bien plus beau que ce qu’elle n’avait espéré. Pourtant le physique dans son métier de comptait pas, mais s’il pouvait être à la fois gentlemen et intelligent, avec en bonus un physique attrayant le travail n’en serait que plus plaisant.

- J’ai quelques choses pour toi…

Elle s’inclina un peu vers l’avant pour saisir la mallette à ses pieds, donnant à la fois libre accès au profond col en V de son chemisier l’espace d’un instant. Elle se redressa et vint déposer l’objet chromé sur son bureau, elle l’ouvrit et laissa Park prendre connaissance du contenu…

Comme le voulait la tradition, le Diamantaire pour sceller une alliance durable n’utilisait pas de contrat… il offrait par contre un objet symbole de sa loyauté à son «maître»... patron plutot… Si l’objet était endommagé, volé ou perdu c’était un signe de déshonneur et aussi un affront… bref un terrible manque de respect. Si l’objet était négligé d’une quelconque manière il n’y avait plus d’entente possible… C’était la règle à moins de payer le prix fort et on savait qu’ils étaient à cheval sur leur code.

Aujourd’hui le Diamantaire offrait à Park une pièce unique… dans la mousse protectrice reposait un diamant noir de la grosseur d’un œuf… il n’avait pas été affiné, c’était une pierre brute qui traitée par un bijoutier pourrait valoir pas loin d’un million à elle seule.

Ambiance


Le bureau aussi chic et masculin soit-il était rempli de cadre où une femme y figurait presque tout le temps, elle était très belle. En entendant Park dire qu’il avait hérité du père de la splendidre brunette... Mais surtout les mots : Je me refuse d’y enlever son empreinte.... Lui fit comprendre qu’il y avait plus qu’il ne voulait le montrer. Elle restait silencieuse, les mots étaient parfois bien trop futiles aussi mieux valaient se taire.

Vanzetti... Un grand nom de l’ombre bien connu aussi part de la l’océan aussi il ne lui était pas inconnu. Elle sentait un profond sentiment de tristesse empreint dans la demeure, c’était dommage tout y était si resplendissant... Elle se plu à croire que des rires d’enfant aurait suffit à faire chasser la sensation de deuil qui collant au mur.

Il déposa un épais document sur le bureau qui rassemblait tous les membres de la famille, elle y jeta un oeil rapide... C’était du bon travail... Très complet, mais elle trouverait probablement quelques notes à ajouter avec le temps. Elle sentait son regard sur elle... Ses yeux glacé rencontrait l’Abysse qui la détaillait à milles lieux déjà.

Il lui proposa de l’amener à ses appartements, cela ne lui ferait pas de tord que de se reposer un peu avant de reprendre ses activités, elle aurait à se remettre du décalage horaire. Il donna ses ordres à Jay évocant une certaine Alyssa... Elle sentit que cette personne pouvait bien en vouloir aux objets précieux... Simple déduction sinon il n’aurait jamais prononcé son nom.

Le dossier en main, elle suivit Park à travers la demeure. La jeune femme restait à la hauteur de l’homme sans se tenir en arrière aussi elle pouvait le surveiller. Le silence qui les enveloppait était un peu comme un voile du passé mêlé au présent... S’il connaissait un tant soit peu la réputation des Diamantaires il devait probablement se questionner à son sujet... Pourquoi une femme en autre? Comment elle avait été amené à venir ici...Tout deux avaient trop à ce dire, à se demander, mais aucun ne diraient un mot... Ils apprenaient avant tout en se côtoyant... De leur gestuelles, de leur soupir, leur regard. Callan pouvait être un vrai mur, en ce moment ce n’était pas le cas... Elle n’avait pas de raison de l’être.

Il s’arrêta finalement devant une porte masssif en chêne, il l’ouvrit. La jeune femme en voyant l’intérieur n’eut pas grande réaction autre qu’un pâle sourire qui pourtant montrait son contentement. Elle n’espérait pas temps un lit, une table, un accès à une salle de bain des plus banale l’aurait comblé.

La chambre était immense, déjà ses bagages reposait dans une coin soigneusement déposés.

- J’espère qu’elle te plait...

- Comment ne pas aimer Park... j'aurais le temps de m'adapter à ces changements...

Comment elle ne pourrait pas s’y plaire songea-t-elle, il lui décrocha un dernier sourire elle lui répondit d’un charmeur sourire à son tour. Il disparu ensuite dans le couloir. Elle avait 2 heures devant elle... Autant faire l’inspection des lieux...Elle faisait confiance à son nouveau patron., mais elle avait l’habitude de tout contrôle surtout s’il en allait de sa sécurité aussi elle passa au peigne fin la chambre entière... Elle fut satisfaite en ne découvrant aucun micro ou autres gadgets électroniques dissimulés. Le lit majestueux trônait dans le centre de la pièce... Elle avait un mini salon installé devant une grande porte vitré donna sur un mini jardin. C’était charmant, elle pouvait voir une bonne partie de la propriété d’ici; du moins la cour intérieur.

Elle alla prendre une douce, le souvenir brulant de Tumin brûlait encore sa peau diaphane... Non pas qu’elle voulait le chasser, en passant devant un miroir elle remarqua qu’il l’avait griffé au niveau des reins. Elle laissa échapper un soupir, elle laisserait la soie de se cheveux libre se soir. Elle troqua l’habit noir et sophistiqué de femme d’affaire pour un pantalon blanc et une chemise rouge.

Les 2 heures étaient presqu'écoulées, aussi il était temps qu’elle parte à la rencontre de Park. Elle ouvrit la porte... Qu’elle ne fut pas sa surprise, de constater que Jay venait la chercher...elle n’était pas pour se perdre tout de même le premier jour. Il était toujours dans un habit impeccable, la jeune femme était plutôt décontractée et lui sourit radieuse. Il eut une esquice de sourire un peu ébranler par ce soudain changement d’attitude à son égard. Il sentit qu’elle savait pourquoi il était là, aussi il s’arrêta et entendit qu’elle le rejoigne. Elle referma sa porte à clé, une habitude encore bien ancrée et suivit docilement Jay... On pouvait avoir des suspicions à son sujet... Était-ce la même femme qui sortait de cette pièce ou son double plus sociable?

Il l’amena à une terrasse extérieure, il y avait un piscine et on avait une vue magnifique sur l’horizon, la silhouette du Chef se découpait harmonieusement dans la lumière du Soleil couchant. Il semblait pensif, perdu dans ses pensées... Son homme de main se retira sans bruit, restant omniprésent à rôder si jamais on avait besoin de lui.

Elle s’étonnait toujours de la loyauté des gens comme eux, dans le milieu il était rare de voir un tel sens des valeurs. C’était ce qu’elle appréciait le plus dans son domaine malgré tout. Ce fut la première fois qu’elle comprit l’éloignement des siens, elle était dans une nouveau monde qu’elle devrait apprendre à connaître.

Elle se perdit dans la contemplation des ridules faites par la brise sur l’eau de la piscine d’un turquoise clair. Est-ce qu’elle les reverrait un jour?... Et Tumin...

Ambiance

Sans le vouloir les deux jeunes gens c’étaient vêtu de manière à être assorti. Pure coïncidence ou présage de complicité. Il était posté près de la piscine qui semblait très agréable et tentante… comme Park d’ailleurs. Le blanc lui allait terriblement bien, contrairement à elle qui devait penser à rehausser le tout d’une couleur vive pour ne pas sembler un fantôme.

Elle se plu à croire qu’il devait bien plaire aux femmes, il n’avait rien de bien surprenant la dedans. Ils marchèrent l’un vers l’autre réduisant l’espace entre eux… Elle avait pour habitude de se perdre dans le regard des gens, elle pouvait déjà dire qu’elle adorait ses yeux en amande et l’encre qui les remplissait mystérieux, malicieux… et doux.

Le champagne fut versé, elle trinqua avec lui. Son regard azuré très clair, effleurait la silhouette de son patron. On pouvait voir un certain amusement dans ce jeu discret qui la faisait briller davantage. Elle adorait jouée… c’était pourquoi elle adorait son travail c’était comme un jeu de chat et de souris... rare était les moments où elle pouvait être la souris d'ailleurs.

Un autre serviteur vint apporter le plat… c’était un plat qu’elle n’avait jamais eu la chance de découvrir elle sentait l’odeur de cumin et des épices de l’orient donner une odeur agréable au plat. Un filet de requin sur nid d’algue et légumes sautés au vin blanc. On les servit… elle se laissa faire même si elle avait l’habitude du contraire. Puis on les laissa seuls de nouveaux… probablement jusqu’aux desserts.

À toi maintenant… parles-moi de ce que tu aimes… les hommes ?

Elle sourit, évidemment elle ne pouvait pas dire qu’à son âge elle ne tournait pas la tête devant un bel homme se serait mentir surtout qu’elle plaisait bien quand elle voulait.

- J'ai très peu d'aventure... c'est mieux ainsi on ne sait jamais avec se métier.

Il leva un sourcil étonné, comme si c’était impossible qu’elle n’est pas des dizaines d’amants. Elle avait pour principe la raison, mais il était vrai aussi qu’elle ne la suivait guère... elle était impulsive et vive, caché derrière un miroir d’eau calme. Elle ne demandait qu’à bruler ardemment. D'ailleurs se regard d'orient la captivait un peu trop, mais il fait battre les paroies du volcan en elle... un boum-boum qu'elle ne pouvait ignoré effilochant graduellement sa raison... surtout pour rentrer dans le jeu et prononcer sur un ton de miel...

- J’aime l’irraisonnable, j’adore même… pour mon regard, il vous faudra vivre avec... d'ailleurs le tien est très flatteur ce soir
Toujours se caractère indomptable…

Ils picoraient dans leur assiette entre deux échanges, aucun des deux n’étaient bien intéresser par le menu. Ils passaient la plupart de leur temps à se fixer se détaillants l’un et l’autre tentant de deviner si derrière son physique plus que tentateur se cachait une âme aux mêmes couleurs. Callan sentait qu’elle s’entendrait facilement avec lui, il était avenant et calme, elle sentait chez lui aussi l’autorité… seul le temps lui dirait si elle trouverait son compte en travaillant pour lui. S’il y avait une chose qu’elle n’aimait pas c’était ne rien faire de concret… reste comme un bibelot ne l’intéressait pas.

Elle croisa ses jambes sous la table et le bout de son pied effleura la cuisse de Park, elle avait pour habitude de retirer ses souliers lorsqu’elle était détendue… aussi le contact du tissus blanc sur le flanc de son pied la fit sourire intérieurement. Sans son masque, ses yeux était si expressif qu’elle ne pouvait pas ou presque rien cacher. Il était un miroir donnant sur ses émotions, ses sensations.

- J’imagine que tu comptes faire faire autre chose à un Diamantaire que simple garde-du-corps… même si la tâche est respectable, tu peux trouver aussi bien tout en épargnant ton portefeuille.

Il la regardait surprit… il n’avait pas pensé sur le coup qu’elle pouvait être… à sa connaissance il n’y avait pas de femmes dans leur rang, mais c’est vrai qu’une telle association avait bien des secrets… Quelle surprise toutefois. Elle le vit intrigué… de sa fourchette elle amena un morceau de viande à ses lèvres rouges…

Je pensais qu’il t’avait envoyée… mais c’est bien plus agréable de savoir que c’est toi.

D’un geste lent elle glissa ses doigts dans sa chevelure de soie et la replaça, il faisait vraiment chaud… aussi Park ne verrait pas d’inconvénient à ce qu’elle fasse sauter un seul bouton de sa chemise écarlate lui permettant ainsi elle respirait mieux. Le soir tombait doucement et une brise fraiche le suivait de près venant envelopper le couple sur la terrasse hérissant doucement l’épiderme diaphane de l’invité.

Ambiance

Park sourit légèrement….la jeune fille aime jouer, innocente et à la fois consciente de ce que chacun de ses gestes implique, elle se donne pour mieux reculer, se dévoile pour n’en être que plus mystérieuse….chacun de ses regards est une interrogation….une provocation pour sans doute cerner les limites de l’homme qui se tient en face d’elle….
Il se frotte la lèvre lentement tout en l’observant, malicieux, mais à la fois fasciné par les plans qui se dessinent doucement dans son esprit…
Elle enlève ses chaussures…frôle sa cuisse déboutonne son chemisier…descente vers sa gorge et la naissance de ses seins….il détourne le regard légèrement estomaqué par son aplomb…sourit….amusé d’être cette fois la proie et non le chasseur….pour un moment…

Un des serviteurs s’approche…débarrasse la table, ne troublant nullement la fascination mutuelle qui se tisse entre un regard clair et ces yeux en amandes…si noirs et si profonds….

Monsieur a-t-il choisi le dessert ?
L’homme s’incline…regarde tour à tour les deux protagonistes qui se sentent à présent seuls au monde…
Park se frotte le menton….se fend d’un léger sourire en coin….le vent fait bouger quelques mèches de ses cheveux de jais…
Le dessert…..j'aimerais...quelque chose de doux…..
Mais…fort…
Sucré….
La voix de la jeune nymphe devient murmure….
Corsé….
Le serviteur fronce les sourcils…visiblement déstabilisé….puis les salue…
Je vais voir avec le chef cuisinier….
Il s’éloigne….les deux jeunes gens éclatent de rire….puis la mine de Park devient plus sérieuse…sa voix rauque s’insinue en elle….tout en lui n’est que volupté….chacun de ses gestes et de ses sourires…sa façon de la regarder….
Tu m’as sauvé la vie à l’époque….je m’étais promis de te retrouver…pour te remercier….
Une aiguille dans une botte de foin…
Non…un diamant dans la brume de mes souvenirs….des yeux que je n’ai jamais oublié…..

Il se penche vers l’avant….l’instant est magique…..intemporel….sa main se tend doucement vers ce visage qui l’appelle….sa joue si douce qu’il caresse….qui épouse sa paume comme une chatte ronronnante…jusqu’au moment où….

Turluuuuutttt turlut tralala trililililiiiiii

Le jeune homme fronce les sourcils, empoigne son téléphone portable….lance un regard déçu à Callan qui s’enfonce dans son siège….la conversation se fait en Coréen….

Joon ???
Il serre les dents….puis se mord la lèvre….
.............COMMENT AU BRESIL ????!!!!!! Tu te fous de moi ??? Je t’avais dit de la surveiller de près !!!!
Ses ongles martèlent la table avec impatience…..ses yeux s’étrécissent….
Et je peux savoir où tu étais ????
……
Park soupire…visiblement hors de lui….son ton devient tranchant…
Envoie des hommes à nous sur place, qu’ils se tiennent à distance, je ne veux pas qu’elle sache que je la fais suivre…..oui…..c’est ça à plus tard….

Il referme le clapet….repose son téléphone l’esprit ailleurs…puis replante son regard dans celui de Callan…
Je suis désolé….
Il soupire….se passe une main dans les cheveux puis finit pas sourire….

Sauvée par le gong…..n’est-ce pas ???

Ambience

Callan sage comme une pierre se cala dans son siège s’étira doucement pour saisit sa flute de champagne, dans un faible mouvement elle fit tournoyé le liquidé doré. Elle fit mine d’ignorer son appel, pourtant elle ne manqua pas un mot de ce qui c’était dit. Elle comprit qu’il avait des problèmes avec une jeune femme… ayant échappé à sa surveillance. Le monde était plein de surprise. Il raccrocha, elle le fixa sans rien demander et lui sourit lorsque l’encre velouté se mêle aux mers de glace de son regard. Elle lui sourit doucement… il semble exaspéré par la situation…

–Sauvée ? Mais de quoi.
Il sourit malicieux et lui répondit charmeur.
Tu sais de quoi

Elle porta le coupe à ses lèvres, et la reposa un petit sourire, elle replace une mèche qui lui barrait la joue à cause de la brise tiède. Et se pencha vers l’avant… un mouvement en souplesse et sensualité… Leur yeux ne se quittent pas un instant, l’espace d’un instant elle est comme ce prédateur s’avança vers sa proie tétanisé par la peur et la beauté qui lui fait face. Leur visage son à moins de 10 centimètres, elle lui souffle doucement… en même temps que le subtile parfum de sa peau l’enveloppe d’un parfum de neige.

- Ce n’est pas dans ta nature d’osée une telle chose

Ils jouaient dangereusement tout les deux, elle le provoquait pour savoir ses limites et elle ne s’en cachait pas. Il était rare qu’elle fasse dans la dentelle lorsqu’elle voulait savoir quelques choses, sauf si nécessaire. Ils se fixèrent sans bouger… elle lui décrocha un sourire en coin… C’était bien ce qu’elle pensait, il était du genre à se laisser porter par le courant… Le jeu allait tôt ou tard finir en queue de poissons, et en plus s’était son patron… du moins en partie. Elle vint pour se rassoir, mais il lui barra la fuite alors qu’elle était à mi-chemin.

Il lui tenait les poignets fermement, elle aurait pu se libérer mais à quoi bon ? Elle voulait savoir jusqu’où il était capable d’aller, s’il était capable lorsqu’il désirait quelques choses de venir le chercher de lui-même sans s’écraser. Voulait-il vraiment ou était-il simplement entrainé par le courant, le mouvement de la soirée?

Tu t’amuses à un jeu dangereux…
- Si je suis la seul à joué vraiment quel danger peut-il y avoir ?

Ambiance

Il lui décocha un sourire….les torches alignées autour de la piscine se mirent à flamboyer dans son regard anthracite….
Il pencha la tête de côté…ses mains enserrant toujours les poignets de la jeune femme, il sentit son pouls s’accélérer…
Il n’y a aucun danger….si tu es consciente qu’il ne s’agit là que d’un jeu….
Il la lâcha doucement pour mieux l’attirer à lui, glissant sa main autour de sa fine taille….les yeux dans les yeux….sentant son cœur cogner contre son torse…ses doigts fins ses glissèrent dans sa longue chevelure d’ébène…
…son souffle…..son parfum entêtant… un tourbillon de sensations qui les grisa lorsque le jeune chef de triade captura ses lèvres…reculant pour ensuite mieux les goûter….passionnément, jusqu’à en perdre la tête et parcourir de ses mains ses formes parfaites, ce corps avide de caresses….
Un murmure entrecoupé de baisers…
J’ai envie de toi….
Elle lui répondit en l’embrassant à son tour, effleurant les muscles de son torse du bout de ses doigts agiles, remontant vers sa nuque…l’emprisonnant fermement, tandis que leurs langues se mêlèrent avidement…avec une énergie nouvelle, terrifiante….primitive…..

Il se recula…reprit son souffle…pour la recapturer à nouveau, l’enrobant de toute sa force, de ce pouvoir animal propre aux hommes de pouvoir à qui rien ne résiste….
Après quelques secondes….alors que la main de park se glissait sous son chemisier, Callan le repoussa doucement….
Quoi ? Tu ne veux plus ?
Ton portable…..
Elle pointa le téléphone qui vibrait sur la table comme un gros bourdon….
Le temps de reprendre ses esprits, park s’en saisit…puis le porta à son oreille visiblement exaspéré…

Zhao ?
Ses yeux se plissèrent….un muscle se crispa au niveau de sa mâchoire….
C’est bon…j’arrive…..
Il referma le clapet visiblement perturbé…

Callan remit de l’ordre dans ses cheveux…interrogeant Park du regard……
Un problème ?
Prépare-toi…..nous partons….
Et tout en pénétrant dans la villa, Park interpella certains de ses hommes en coréen…comme par magie, une dizaine de gardes sortirent des portes du couloirs et lui emboîtèrent le pas…..
Au moment de prendre son arme dans un des petits meubles…il la fixa…
Une de mes femmes a un problème….
Elle écarquilla les yeux….
Tu es….
.....polygame ?
Il laissa échapper un petit rire cynique….puis ajouta avant de descendre les escaliers du perron….
C’est un peu ça….sauf que je n’en ai que les inconvénients….

Ambiance

Un jeu, évidemment qu’il n’y avait qu’on jeu entre eux et c’était ce qui lui plaisait énormément de ce moment. Bien sur son coeur s’emballait, mais c’était sous l’adrénaline de l’instant un rien l’amusait et c’était derrière un masque calme et serein qu’elle le contrôlait qu’elle aimait ressentir cette énergie, cette pulsion. Il l’attira lentement à lui, enlança sa taille... Il ne brûlait pas une étape, le regard plongé dans le sien, elle frémit sous les doigts glissant dans sa chevelure.

Elle passa un bras autout de son cou, caressant à repousse poil ces courtes mèches sur sa nuques avant d’être l’otage d’un baiser passionnée, il avait réussi à réveiller le fauve en elle langoureuse et brulante... Elle se arqua doucement lorsqu’une main coquine se glissa sous son chemisier... Mais un ennemi de taille la ramena à la raison... Ce qu’elle détestait les cellulaires...s'il n'en tenait qu'à elle, il aurait fait un vol direct vers la piscine, mais à voir comment il vibrait frénétiquement sur la table, ça devait être important... Aussi devait-elle calmer les ardeurs de son partenaire de jeu. Il sembla surprit de sa réaction... C’était mal la connaître, elle ne l’aurait pas allumée pour le rambarrer par la suite.

Quelques mots échangés...et déjà ils devaient quitter la villa pour une destination X aider une des ses femmes. Elle se remit en état d ‘un coup de main dans les cheveux et replaça son chemisier... Elle suivit docilement, ses talons hauts remis. Elle emboîta le pas à Zhao sans le moindre problème, la femme de profession était revenue... Froide et inflexible, déjà dehors 3 Mercedes les attendaient dehors... 5 hommes pénétrèrent dans la première voiture elle et Park dans la seconde et les autres hommes dans la dernière.

Les voitures quittèrent dans un vomissement sourd et puissant sans ce truc agressant des voitures sports gonflées. Elle observa Park... Il semblait terriblement sérieux, pas l’homme d’il y a à peine un instant qui l’avait renversée presque complètement sur la table dans un élan pure de désir et d’envi.

Elle passa sa main sur le derrière de la tête de Park pour replacer les mèches qu’elle avait hérissée en l’y griffant doucement durant leur brève étreinte de feu. Un feu qui brûlait toujours d’ailleurs, mais qui ne devait pas ressurgir pour le moment. Il avait mieux à faire que de gérer une femme de plus, d’ailleurs c’était à elle d’être son ombre... De le surveiller et protéger pas l’inverse.

Elle se calla sur la banquette et regardant défilé le paysage dehors, les mains croisés sur ses cuisses elle restait silencieuse comme une pierre. On avait peine à comprendre parfois comment le volcan en elle pouvait passer aux glaces éternelles aussi vite... C’était aberrant mais très efficace dans sa profession aussi, cela montrait qu’elle contrôlait ses émotions ou bien qu’elle se connaissait bien pour savoir les masquer.

Pour suivre Callan et Park

Retour de Park et Callan

Ambiance

Elle avait suivit Park en silence, pour atterir dans un club d’escrime... Son étourdie de frère, avait presque prit une balle en courant vers eux. Heureusement pour lui que Park l’avait rappeler sinon...il aurait un blesser, peut être un mort sur les bras en plus. Ils ne c’était pas enraciné sur place, de nouveau le cortège de voitures reprit la route et Park avec le regard noir, une fois à sa villa il s’enferma dans son bureau. Elle l’avait suivi, elle ne disait rien ce n’était pas ces affaires après tout il gérait ses hommes ...et femmes comme il l’entendait. Tant que cela ne nuisait pas à son travail, elle se tairait.

Les autres arrivèrent peu après, déjà les hauts talons claquaient sur le parquet en bois dur de la demeure. Callan c’était postée sur le bord de la fenêtre, les trops nombreuses photos lui donnait le tournis... Tout le décor d’ailleurs, le décalage horaire se faisait ressentir. La soirée promettait de s’éternisée et de finir en boulette. La protégée de Park rendra dans le bureau, si des lames auraient remplacés ses yeux il aurait été empalé vif.

Park prononça son nom, sans broncher elle sortit de la pièce... Sans oublier de jeter un dernier regard derrière. Vive la confiance ce dit-elle, l’idée de le laisser avec une tempête sur le point d’exploser ne lui plaisait guère. Elle referma la porte derrière et prit place à 3 pas plus loin sur un banc. Joon, le frère, était pire qu’une collégienne l’oreille tendue pour entendre la conversation. Il fallait dire qu’on avait pas besoin d’avoir une oreille fine pour savoir ce qui s’y disait, le ton était levée pour certains et plus contenu chez les autres.

Espionnez les par le trou de la serrure pendant que vous y êtes.

Joon sembla trouvé l’idée intéressante, il lui semblant encore plus exaspérant en vrai que sur papier. Des heures de plaisirs pensa-t-elle sacastique. Elle croisa sa jambe sur l’autre, ainsi que ses bras sous sa poitrine et fixa dans la direction opposé vers la fenêtre au bout du couloir... Elle se dit qu’un truc clochait, mais quoi? Bof, tant pis elle irait voir plus tard, là elle profitait du fait d’être assise.

[HJ : Callan parle en Ivoire ^^]

Ambiance

Dans le couloir arrivèrent plusieurs hommes, Joon sans hésiter le visage soudainement pâle entre dans le bureau sans prévenir. Non mais il courait en avant des claques lui! Callan s’était redressée d’instinct elle trouvait que ça ne sentait pas bon du tout… de mauvaises nouvelles, avec la tête d’enterrement que tous faisaient cela ne pouvait que concerner une personne très importante et proche d’eux.

Sans bruit elle s’était approchée de la porte grande ouverte, elle tendait l’oreille ne perdant pas un mot de la conversation… ainsi Park se retrouvait seul à la tête des opérations, «seul» était un terme qui ne convenait certes pas car avec tout le monde qui peuplait le bureau il ne l’était pas du tout. Le tic-tac d’un pendule battait doucement dans la pièce, en regardant la scène il lui semblait que tout se passait au ralenti… que le papier de la lettre était le seul objet se mouvant… tout les corps restaient immobiles plongés dans un silence mortuaire.

Étrangère dans ce joli petit peuple, elle semblait sans cœur par son regard toujours si froid et totalement désinvolte. D’accord c’était un moment triste et une perte terrible, mais c’était le cadet de ses soucis on ne ramenait pas les morts à la vie à moins de ne pas avoir de dépouille, Juliana à la quête probablement de fantômes pour trouver ces réponses… Park devenait la tête de l’iceberg, qu’elle se devait au mieux de tenir loin des dangers. Pour une première journée c’était terrible et un comme si le décalage horaire de suffisait pas un mal terrible lui martelais les temples.
Des pas timides dans le couloir la firent tourner la tête, une domestique une femme assez âgée se dirigeait vers le bureau un plateau à la main avec une enveloppe reposant dessus. Callan fit quelques pas dans sa direction.

Mr. Zhao ne souhaite pas être dérangé….

La femme s’arrêta devant elle, puis elle tendit le plateau tout en s’exprimant dans un anglais assez terrible qui n’était pas sa langue natale.

Pas Mr.Zhao… Mme Hen lettre

Elle la remercia doucement, la domestique partie sans un mot. Une encre rouge dansait sur la surface laiteuse en des lettres très stylisés, un travail de moine. Elle déchira le cachet, il n’y avait qu’un mot d’inscrit ''Utopie'', pourtant elle savait trop bien ce que c’était et ce n’était pas bon.


Elle repassa devant le bureau Park semblait trop soucieux et sous le choc probablement de la nouvelle. Elle l’observa un instant, il n’avait pas besoin d’elle…et pas besoin de soucis supplémentaire... pas maintenant. Elle avait envi de retourner à sa chambre se reposer, mais si Park l'appellait... aussi elle décida donc de rester dans les parages à semi-distante bien callée dans le fauteuil à l'extérieur du bureau où l'action se déroulait. Épuisée par le décalage horaire et le manque de sommeil, elle finit par s'assoupir en moins de 2 minutes.